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Par  Jeremy Richardson 20 août 2021

Nous portons trois éléments à l’attention des investisseurs ce mois-ci. Premièrement, les tensions inflationnistes aux États-Unis sont-elles passagères ? Certains économistes soutiennent que la situation ressemble à celle des années 1970, lorsque ces tensions trouvaient leur origine dans l’économie ; d’autres font valoir que le loyer de l’argent est fonction des taux d’intérêt. Deuxièmement, quelle sera l’incidence de la propagation du variant Delta sur l’économie mondiale, en particulier dans les régions du monde où la couverture vaccinale contre la COVID-19 est moindre ? Troisièmement, nous examinons les modifications réglementaires qui sont apportées en ce qui a trait au secteur de la technologie, en particulier en Chine, et les interrogations qu’elles soulèvent sur l’acceptabilité des entités à détenteurs de droits variables aux yeux du gouvernement chinois. (en anglais seulement)

Durée : 7 minutes 41 secondes

Transcription

Bonjour. Je m’appelle Jeremy Richardson et je fais partie de l’équipe Actions mondiales RBC. Je suis avec vous aujourd’hui pour une nouvelle mise à jour mensuelle.

Ce mois-ci, il y a trois choses, qui à mon avis, devraient retenir l’attention des investisseurs. La première est que l’opinion de la Fed selon laquelle les tensions inflationnistes aux États-Unis sont transitoires semble maintenant faire consensus. Avec quelques réserves toutefois, car deux arguments très crédibles s’opposent.

D’un côté, un groupe d’économistes soutient qu’on pourrait assister à une situation semblable à celle qu’on a connue dans les années 1970. Si les attentes en matière de prix se répercutent sur le marché du travail, cela peut conduire à des augmentations de salaire et à des pressions croissantes sur les coûts ; les anticipations inflationnistes pourraient alors faire partie intégrante de l’économie.

D’autres pensent qu’il faut voir les choses autrement. En fait, plus une chose est abondante, plus son prix est bas. Et en principe, les taux d’intérêt reflètent le prix de l’argent. Donc, comme des sommes considérables affluent dans le système grâce à l’assouplissement quantitatif, les taux d’intérêt devraient rester bas pendant longtemps. Par conséquent, la situation ressemble davantage à celle du Japon qu’à celle des années 1970.

En ce qui nous concerne, nous croyons qu’il ne s’agit pas d’une question d’opinion, mais plutôt d’une question macroéconomique. Toutefois, l’inflation peut être source de volatilité sur les marchés boursiers. En effet, il est très probable, à mon avis, que chaque donnée macroéconomique qui sera publiée à court terme sera disséquée et analysée sous l’angle de ces deux arguments contradictoires, soit la situation du Japon avec une inflation passagère, soit un retour aux années 1970.

Pour les gestionnaires qui, comme nous, misent sur la sélection des titres, c’est une source de volatilité potentielle que nous devons prendre en compte et atténuer grâce à une bonne diversification au sein des portefeuilles.

La deuxième chose que les investisseurs doivent surveiller, selon moi, est le variant Delta, notamment son taux de transmissibilité très élevé. C’est important parce que pour endiguer le virus avec un niveau de transmissibilité aussi élevé, il faut un taux d’anticorps très élevé et une bonne couverture vaccinale de la population. Bien que les taux d’anticorps soient bons dans certains groupes, en particulier dans le nord de l’Europe et dans certaines parties de l’Amérique du Nord, la vaccination est relativement faible et les anticorps sont insuffisants dans de vastes régions du monde.

Si le variant Delta devait dominer dans ces régions, il s’y propagerait très rapidement. Par conséquent, l’économie suivrait des trajectoires différentes selon les pays et ces différences pourraient se refléter dans les rendements boursiers. Une fois de plus, c’est une bonne raison pour bien diversifier les actions mondiales au sein des portefeuilles.

Enfin, le troisième point que je voulais mentionner a été le sujet de bien des conversations récemment. Il s’agit des changements apportés à la réglementation en Chine, en particulier en ce qui concerne les entreprises technologiques. Ils témoignent d’une approche beaucoup plus interventionniste et musclée du gouvernement chinois envers ce segment de l’économie. Cependant, si nous prenons du recul et que nous regardons les objectifs de ce resserrement, nous pouvons voir des similitudes avec les débats qui se déroulent à l’extérieur de la Chine, et en particulier en Europe et aux États-Unis.

Il est possible de faire le lien entre la question du salaire minimum pour les chauffeurs en Chine et le débat qui vise les sociétés de services de covoiturage aux États-Unis. Nous pouvons penser au contrôle de l’information qui a récemment fait dérailler le PAPE important d’une société chinoise de technologie aux États-Unis. Rappelons aussi que de nombreux gouvernements occidentaux hésitent à inclure certaines sociétés de technologie chinoises dans leurs projets de télécommunications.

Enfin, il y a la question du choix des consommateurs : le gouvernement chinois veut que les consommateurs puissent choisir entre plusieurs plateformes, ce qui va à l’encontre de l’approche de ses entreprises technologiques. Cet argument est également utilisé en ce qui concerne les boutiques d’applications en occident.

Les sujets débattus sont donc très similaires. À mon avis, la différence tient à la manière dont les problèmes sont résolus. En Occident, c’est le système judiciaire, le devoir de diligence, la common law, etc. qui régissent la résolution. En Chine, c’est la politique gouvernementale, dont l’annonce peut entraîner des changements rapides et une dislocation des marchés boursiers. Néanmoins, quand on prend du recul, on réalise que les intentions se ressemblent beaucoup.

Il existe toutefois un domaine où les choses se passent différemment, celui des entités à détenteurs de droits variables, visées par les mesures que le gouvernement chinois a récemment prises. Ces entités à détenteurs de droits variables permettent aux investisseurs étrangers d’investir dans les sociétés technologiques chinoises, généralement à Hong Kong ou aux États-Unis. Elles n’ont jamais vraiment été mises à l’épreuve de la loi chinoise, mais on croit de plus en plus qu’elles pourraient l’être. Dans ce cas, si le gouvernement chinois décide qu’elles ne répondent pas à ses exigences, un certain nombre d’investisseurs pourraient avoir de mauvaises surprises.

Nous avons été très prudents à l’égard de cette structure particulière de gouvernance. Le fait qu’elle tente en quelque sorte de contourner une disposition de la législation chinoise nous fait hésiter. De plus, ces entités à détenteurs de droits variables ne permettent pas de détenir véritablement des parts de la société d’exploitation sous-jacente ; elles donnent seulement une participation dans un contrat qui cherche à reproduire les flux de trésorerie sous-jacents.

Nous avons donc essayé de réduire nos placements dans ce segment, en évitant toute entité à détenteurs de droits variables cotée aux États-Unis. Lorsque nous détenons des placements, nous le faisons indirectement et nous nous alignons sur les actionnaires majoritaires, afin que, en cas de problème, nous puissions nous faire entendre. C’est l’un des moyens que nous utilisons pour atténuer certains problèmes de gouvernance.

Il se passe donc beaucoup de choses. Comme je l’ai dit, je crois que ces trois sujets resteront très importants pour les investisseurs. Je suis convaincu qu’en maintenant une bonne diversification dans les portefeuilles, qu’en suivant une approche globale à l’égard des risques liés à ces sujets en particulier et qu’en demeurant prudents en ce qui concerne ces structures de gouvernance, les investisseurs ont les moyens de rester concentrés sur les facteurs qui favorisent vraiment la réussite des entreprises à long terme, c’est-à-dire les mesures propres à leurs actions.

J’espère que vous avez apprécié ma présentation. J’ai hâte de vous retrouver bientôt.



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