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Par  Jeffrey Schok, CFA 27 novembre 2020

Les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas et ils le resteront probablement pendant encore longtemps. Si c’est le cas, les investisseurs devront rechercher des catégories d’actif capables de leur offrir une certaine protection. L’or et les actions aurifères ont tendance à dégager des rendements supérieurs lorsque les taux d’intérêt sont faibles ou en baisse. Ils peuvent donc faire partie de la solution, en particulier si les investisseurs gagnent moins que l’inflation. Qui plus est, étant donné que les actifs liés à l’or présentent une faible corrélation avec les obligations et les actions, des solutions comme le Fonds mondial de métaux précieux RBC, qui est activement géré, constituent des instruments de diversification idéaux pour un portefeuille équilibré.

Dans ce contexte, les actions des sociétés de production, d’exploration et de mise en valeur sont bien positionnées, et la hausse du prix de l’or n’est pas la seule raison.

La faiblesse actuelle des taux d’intérêt se manifeste sur fond de difficultés économiques liées à la COVID-19, de déficits budgétaires importants et d’émission record de titres de créance mondiaux, ainsi qu’au moment où les achats d’actifs par les banques centrales font grimper la masse monétaire. Les États-Unis, par exemple, augmentent actuellement leur masse monétaire à un taux annualisé de 23 %, tandis que l’inflation globale n’est que de 1,7 %1. En fait, les taux d’intérêt réels, c’est-à-dire les taux d’intérêt affichés moins le taux d’inflation global, sont négatifs sur l’ensemble de la courbe de rendement2. La Réserve fédérale américaine (Fed) a clairement fait savoir qu’elle était prête à maintenir les taux d’intérêt bas indéfiniment pour s’assurer que l’inflation reste à près de sa cible de 2 % pendant un certain temps.

Même si ces conditions sont propices à l’or, il est important de se rappeler que de nombreux facteurs influent sur le rendement de l’or, ce qui l’amène à jouer différents rôles – monnaie, actif refuge, réserve de valeur et marchandise – à différents moments. Dans un contexte de hausse des taux d’intérêt, l’or peut aussi fortement contribuer à la diversification d’un portefeuille, surtout en ce qui a trait à la maximisation des rendements corrigés du risque à long terme. Cette diversification est particulièrement pertinente dans le contexte actuel, qui est de surcroît marqué par les premiers signes d’un fléchissement du dollar américain et une possible hausse inattendue de l’inflation. Notons que les deux principaux marchés haussiers de l’or depuis la fin de sa convertibilité en dollar américain en 1971 ont duré environ une décennie ; les investisseurs en or d’aujourd’hui pourraient donc profiter d’une nouvelle hausse prolongée. En outre, ces deux marchés haussiers ont coïncidé avec un recul du dollar américain. Or, la baisse actuelle du dollar a débuté il n’y a que sept mois.

Les banques centrales réagissent toujours aux crises économiques3 de la même manière. Celle causée par la pandémie de COVID-19 ne fait pas exception comme le montrent les extraordinaires mesures de stimulation monétaire. On n’avait rien vu de tel depuis la Seconde Guerre mondiale et les conditions n’ont jamais été aussi favorables à une appréciation de l’or depuis la crise financière de 2008-2009, lorsque le prix de l’or libellé en dollars américains a presque triplé* en seulement trois ans et que les cours des actions aurifères ont plus que quadruplé**.

Dans ce contexte, les actions des sociétés de production, d’exploration et de mise en valeur sont bien positionnées, et la hausse du prix de l’or n’est pas la seule raison : durant les cinq dernières années, les sociétés aurifères ont consolidé leur bilan, en manifestant un regain d’intérêt pour la gestion du capital, le rendement des actionnaires et les facteurs ESG (environnement, société, gouvernance). Ces résolutions contrastent avec le principe de la croissance à tout prix, abandonné lors du marché baissier de 2011-2015 qui a décimé le secteur.

Pourquoi investir dans des actions aurifères ?

La perspective d’une période prolongée de faiblesse des taux d’intérêt réels place les investisseurs devant un dilemme, surtout les porteurs de titres à revenu fixe. Les caisses de retraite, en particulier, risquent d’avoir de la difficulté à respecter leurs obligations envers les retraités compte tenu des taux d’intérêt historiquement bas. Elles se voient donc obligées, de même que d’autres investisseurs, d’envisager d’accroître leur pondération en actions ou d’ajouter des actifs alternatifs à leur portefeuille.


Bien que les actions aurifères se soient fortement redressées depuis le début de l’année, les valorisations demeurent dans des fourchettes historiques acceptables. Elles se justifient par la solidité des données fondamentales et la longue durée des précédentes hausses de l’or. De plus, les actions aurifères affichent des cours attrayants par rapport à l’ensemble du marché et devraient dégager un rendement en dividendes de 1,4 %. Selon les analyses de RBC GMA, les rendements absolu et corrigé du risque d’un portefeuille équilibré traditionnel (composé à 60 % d’actions et à 40 % de titres à revenu fixe) s’améliorent lorsqu’on y ajoute une pondération de 5 % en Fonds mondial de métaux précieux RBC. De plus, l’ajout de ce fonds produit des rendements corrigés du risque supérieurs à ceux du lingot d’or et de l’indice aurifère composé S&P/TSX. Comme les taux d’intérêt devraient rester près de zéro pendant quelques années, les investisseurs à long terme ont de bonnes raisons de faire une place à l’or et aux actions aurifères dans leur répartition d’actif.

Consultez la version intégrale ou apprenez-en plus sur les notions de base des placements aurifères.

Nota : *Or - Du 24 octobre 2008 au 6 septembre 2011.
**Philadelphia Stock Exchange Gold and Silver Index - Du 28 octobre 2008 au 6 septembre 2011.

1. Source : Russell Napier, 13 juillet 2020, the marché NZZ. Central Banks have Become Irrelevant.
2. « Fisher Effect » ou « équation de Fisher », Wikipédia : Principe selon lequel le taux d’intérêt réel est égal au taux d’intérêt nominal moins le taux d’inflation prévu. Par conséquent, les taux d’intérêt réels diminuent à mesure que l’inflation augmente, à moins que les taux d’intérêt nominaux n’augmentent au même rythme que l’inflation. Irving Fisher a proposé la formule suivante pour calculer avec précision les taux d’intérêt réels ou nominaux : 1 + i = (1 + r) (1 + π). Dans cette formule, « i » correspond au taux d’intérêt nominal ; « r », au taux d’intérêt réel ; et « π », au taux d’inflation.
3. « Greenspan put », Wikipédia. Lorsqu’Alan Greenspan était à la présidence de la Réserve fédérale américaine (Fed), une crise économique est survenue et le marché des actions a chuté de plus de 20 %. La Fed a alors procédé essentiellement au rachat illimité d’obligations à des prix élevés, ce qui a abaissé le taux des fonds fédéraux (parfois au point de rendre le rendement réel négatif) et a éloigné les investisseurs des éléments d’actif en difficulté. La Fed visait ainsi à accroître la liquidité sur les marchés monétaires et à encourager la prise de risque sur les marchés financiers, de façon à éviter une plus grande détérioration de la situation.

Déclarations

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Note sur les énoncés prospectifs


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