Les FNB RBC iShares comprennent des FNB RBC gérés par RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. et des FNB iShares gérés par Gestion d’actifs BlackRock Canada Limitée (« BlackRock Canada »).
❝Malgré l’idée répandue selon laquelle une baisse des taux peut stimuler le rendement du marché, les données historiques montrent que les investisseurs obtiennent souvent le rendement le plus élevé pendant la période de pausequi précède l’assouplissement.”
Gargi Pal Chaudhuri, Cheffe, Placements stratégiques iShares
Principaux points à retenir
1. Les hausses de taux des banques centrales semblent toucher à leur fin dans les marchés développés, mais nous n’attendons pas de baisse des taux avant le deuxième semestre de 2024. La forme de la courbe de rendement et la trajectoire de la croissance seront les principaux moteurs du rendement.
2. Les investisseurs ont accumulé des liquidités en 2023. S’ils ne font rien, ils risquent de rater les rendements des actions et des obligations pendant la « période de pause » comprise entre la dernière hausse et la première baisse des taux.
3. Choisissez bien vos placements en 2024 : nous entrevoyons des occasions de déployer des liquidités de façon sélective dans l’ensemble des catégories d’actifs.
- Dans la catégorie des titres à revenu fixe, nous préférons conjuguer des placements de base à duration moyenne avec des placements procurant un revenu.
- En ce qui concerne les actions, nous préférons ajouter une protection contre la baisse aux placements de base tout en prenant des risques ciblés dans les sociétés à la traîne les plus attrayantes.
Figure 1:Face à l’incertitude macroéconomique, les investisseurs ont accumulé des liquidités
Macroéconomie
Nous croyons que les banques centrales des marchés développés ont terminé de relever les taux, bien que le marché surestime le rythme et l’ampleur de l’assouplissement attendu en 2024. En règle générale, nous ne prévoyons pas de baisse des taux avant le deuxième semestre de 2024, car l’inflation demeure largement au-dessus de la cible de 2 % fixée par la Banque centrale. Les investisseurs s’interrogeront moins sur le niveau maximal des taux directeurs ; la question sera plutôt de savoir pendant combien de temps ils demeureront élevés. À notre avis, le rythme de l’assouplissement monétaire, la forme de la courbe de rendement et la trajectoire de la croissance seront les principaux moteurs du rendement.
En 2024, si les investisseurs ne font que conserver leurs liquidités, ils risquent de rater les rendements des actions et des obligations. Lors des cinq cycles de resserrement précédents observés depuis 1990, la pause de la Fed entre la dernière hausse et la première baisse des taux a duré 10 mois en moyenne.1En moyenne, les rendements des actions et des obligations se sont montrés plus élevés pendant la période de pause que durant les périodes d’assouplissement qui ont immédiatement suivi la première baisse (figure 2).
En 2023, les investisseurs ont ajouté une somme record de 1,1 billion de dollars à leurs liquidités à l’échelle mondiale, ce qui représente la plus forte répartition depuis la pandémie.2 Bien qu’une surpondération des liquidités soit pertinente pour certains investisseurs lorsque les taux augmentent rapidement, cette position est plus difficile à justifier à présent que la Fed semble avoir atteint son taux le plus élevé. De nombreux investisseurs restent sur la touche, dans l’attente d’en savoir plus sur la trajectoire des taux directeurs. Or, une telle approche risque de leur faire manquer des hausses potentielles dans d’autres catégories d’actifs.
Figure 2:Les pauses dans les hausses de taux ont bénéficié au rendement, encore plus que les périodes d’assouplissement
Les liquidités ont eu le beau rôle en 2023, mais des changements dans la forme de la courbe de rendement annoncent la fin de cette prédominance.Ces deux dernières années, la prime de terme de 10 ans a été négative la plupart du temps. Autrement dit, les investisseurs en obligations à 10 ans ont payé pour prendre le risque lié à l’incertitude sur la trajectoire des taux à court terme, au lieu d’être rémunérés. En raison de la prime de terme négative, combinée à une courbe de rendement fortement inversée, les liquidités et les titres à court terme ont dégagé des rendements supérieurs pendant la majeure partie de 2023. La normalisation de ces deux facteurs a modifié la structure d’encouragement, et la forme de la courbe de rendement indique qu’il est temps de réaffecter les liquidités.
Figure 3:Les changements survenus dans la courbe de rendement rendent les liquidités moins attrayantes
Du côté des répartitions en actions, le succès dépendra de la gestion des risques macroéconomiques face au ralentissement de la croissance. Sans pour autant annoncer une récession, nous pensons que le recul de la croissance par rapport à un niveau supérieur à la moyenne entraînerait des difficultés dans certains segments des marchés boursiers. Nous voyons trois risques importants pour les consommateurs – et, par extension, pour les bénéfices (voir le tableau ci-dessous). Dans un contexte macroéconomique en mutation, il peut être primordial de conserver ses placements. Toutefois, de nombreux investisseurs ont intérêt à ajouter une protection contre la baisse dans leurs portefeuilles en actions de base.
Mais là où il y a des perdants, il y a des gagnants. Selon nous, la réduction du risque lié aux actions de base permet aux investisseurs d’aiguiller les résultats du portefeuille en fonction des occasions, en déployant les liquidités de façon sélective entre les styles, les secteurs et les régions.
Les risques géopolitiques, les périodes électorales, la détérioration de la situation budgétaire américaine et les changements de politique des banques centrales pourraient entraîner de rapides changements dans les forces du marché et appeler à des rajustements de portefeuille plus fréquents en 2024. Les FNB peuvent être un outil précieux pour s’adapter à une réalité changeante.
Figure 4: Risques pour les perspectives des consommateurs
| Facteur de croissance | Perspectives |
|---|---|
| Revenu disponible |
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| Emprunts |
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| Épargne |
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Titres À Revenu Fixe
Point de vue de Placements stratégiques iShares : titres à revenu fixe
En 2024, choisissez bien vos placements en titres à revenu fixe. Nous voyons des occasions d’investir tout au long de la courbe de rendement, parmi les produits à écart et à l’extérieur du Canada. Les liquidités ne bénéficient pas de la baisse des taux, contrairement aux obligations. Étant donné que l’inflation continue de se normaliser, la prochaine décision des banques centrales des marchés développés sera probablement une réduction des taux. Dans un contexte de déclin des taux d’intérêt, les rendements obligataires actuels ne seraient plus considérés comme les meilleurs rendements globaux à attendre, mais plutôt comme quelque chose proche d’un plancher. À mesure que les taux baissent, les prix des obligations augmentent et les investisseurs obtiennent un rendement lié à l’appréciation des prix, en plus du revenu d’intérêts. Toutefois, afin de saisir la hausse potentielle liée à l’appréciation des prix, les investisseurs doivent acquérir une duration – donnée qui reflète la sensibilité d’une obligation aux variations de taux d’intérêt. Du fait que la duration des liquidités est proche de zéro, cette catégorie ne peut pas bénéficier de la reprise.
- Nous pensons qu’il est temps de relever la duration, mais nous ne croyons pas encore que le rapport risque-rendement justifie un déplacement vers l’extrémité à long terme de la courbe.Selon nous, la partie intermédiaire de la courbe de rendement représente le meilleur point d’équilibre entre l’appréciation potentielle des prix, la liquidité et le rendement actuel. À notre avis, les taux à l’extrémité à long terme de la courbe ne sont pas attrayants à leur niveau actuel. Avant de prendre une position importante à long terme, nous aimerions voir la courbe de rendement reprendre une forme plus normale, avec une structure en pente ascendante et une prime de terme positive plus proches des niveaux observés avant la crise financière mondiale.
Figure 5: Les facteurs qui devraient influer sur la courbe de rendement
Sources : BlackRock, Banque du Canada. Figure préparée par Placements stratégiques iShares. Facteurs déterminés par Placements stratégiques iShares. Les facteurs présentés ici ne sont pas exhaustifs. L’offre est représentée par l’Énoncé économique de l’automne de 2023, Banque du Canada – Annexe 2 : Stratégie de Gestion de la dette. Au 21 novembre 2023.
- Les obligations de sociétés de catégorie investissement peuvent donner de la résilience au portefeuille, comparativement aux titres à rendement élevé, en temps de crise. Étant donné l’incertitude entourant les perspectives économiques après un cycle de resserrement monétaire qui a été le plus rapide de l’histoire 13, les titres de créance mondiaux de catégorie investissement peuvent offrir des taux attrayants, de qualité supérieure, et ils constituent peut-être une meilleure protection des portefeuilles contre l’aversion pour le risque en comparaison avec les titres de créance à rendement élevé. De plus, cette année, sur le marché américain du crédit, les étoiles montantes et les émetteurs passés de la catégorie de rendement élevé à la catégorie investissement ont surclassé les sociétés qualifiées d’« anges déchus » 14 . Cette tendance pourrait perdurer en 2024 si les banques centrales des marchés développés réussissent à assurer un « scénario d’atterrissage en douceur ». Bien que les écarts demeurent serrés pour les titres de créance de catégorie investissement, nous ne voyons pas de catalyseur clair qui favoriserait un élargissement à court terme. Néanmoins, dans l’éventualité d’une liquidation, les investisseurs seraient mieux protégés s’ils rehaussaient la qualité au sein du portefeuille.
Figure 6: Écarts entre la catégorie investissement et la catégorie de rendement élevé aux États-Unis
- La dette des marchés émergents est peu coûteuse, car la politique monétaire des marchés émergents a été plus proactive que celle des marchés développés Par exemple, la banque centrale brésilienne a commencé à relever ses taux un an avant les banques centrales des marchés développés, et elle a déjà amorcé une phase d’assouplissement dans son cycle de politique monétaire. Cet assouplissement monétaire peut stimuler le rendement des obligations de marchés émergents à coupons élevés, d’autant plus que les taux des États-Unis et des autres marchés développés devraient rester stables au cours du premier semestre de 2024. Il est important de noter que cet assouplissement dans les marchés émergents ne s’accompagne pas d’un déclin de la croissance prévisionnelle. Le FMI prévoit une croissance du PIB des marchés émergents de 4 % en 2024, sans changement par rapport à l’année dernière15. Compte tenu de l’élargissement des écarts de taux, nous préférons maintenant les obligations en monnaie forte plutôt qu’en monnaie locale
Figure 7: Taux directeurs du Brésil par rapport à ceux des États-Unis
- Une approche sélective peut s’avérer judicieuse, car les investisseurs s’écartent des liquidités pour rechercher des occasions de revenu diversifiées. Dans un contexte de forte volatilité macroéconomique et de marché, le fait d’être souple et sélectif en ce qui a trait à la duration des placements, la qualité du crédit et les répartitions géographiques peut être avantageux pour le rendement du portefeuille. Les investisseurs peuvent choisir une large exposition au moyen de FNB de titres à revenu fixe très liquides, ou au contraire cibler des points précis sur la courbe grâce aux FNB d’obligations Objectif à échéance.
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Par Rapport Au Marché
Placements stratégiques iShares : actions nord-américaines
Nous attendons une croissance économique positive, mais ralentie en 2024. Nous croyons que cela se traduira par des rendements légèrement positifs pour les indices d’actions, mais avec un important risque d’événements au cours de l’année et des différences significatives entre les émetteurs.
L’année 2024 connaîtra plusieurs courants macroéconomiques qui pourraient nous mener dans des directions diverses : le repli de l’inflation, la trajectoire des taux d’intérêt, les élections nationales et l’intensification des tensions géopolitiques. Cela laisse entrevoir un chemin cahoteux pour les marchés boursiers, et la possibilité de changements dans les forces du marché.
Par conséquent, nous croyons que les investisseurs feraient bien de se concentrer sur la gestion du risque, dans le cadre d’une vaste exposition aux actions américaines et canadiennes, afin de prendre des risques délibérés où et quand se présenteront des occasions.
Les investisseurs peuvent atténuer le risque de marché dans leurs répartitions aux actions de base en rehaussant la qualité parmi les secteurs. L’intégration d’un facteur de qualité à neutralité sectorielle ou une approche axée sur les dividendes élevés peut aider les investisseurs à se concentrer sur les sociétés aux bilans robustes.
Figure 8: Corrélation implicite avec le S&P 500 sur 1 an
L’atténuation du risque dans un portefeuille peut permettre aux investisseurs de se pencher sur les occasions de hausse, que ce soit immédiatement ou à mesure que les conditions macroéconomiques évoluent au fil de l’année.
- Pour l’instant, nous croyons que la croissance des sociétés à grande capitalisation peut continuer à soutenir le marché. Les titres de croissance de sociétés à grande capitalisation se distinguent par leur faible endettement financier – un thème bien rémunéré lors de la hausse des marchés en 2023 – tout en affichant des marges résilientes et des bénéfices stables16. Malgré la rapidité à laquelle la Réserve fédérale a mené sa campagne de hausse des taux, nous ne pensons pas que les taux directeurs descendront aussi vite. Dans ce contexte, le thème de l’endettement faible pourrait demeurer rémunérateur. De nombreux catalyseurs pourraient provoquer des changements dans les forces du marché boursier – et dans nos préférences de placement – au cours de l’année.
- De nombreux catalyseurs pourraient provoquer des changements dans les forces du marché boursier – et dans nos préférences de placement – au cours de l’année.
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- La courbe de rendement plus accentuée et la possibilité d’un modeste assouplissement de la part des banques centrales des marchés développés au deuxième semestre de 2024 créent un contexte macroéconomique favorable aux sociétés de services financiers à grande capitalisation. Une normalisation de la courbe de rendement pourrait stimuler les marges nettes d’intérêts, tandis qu’une hausse des taux favoriserait les activités de négociation menées par les courtiers et les bourses de grande taille. Malgré le tassement des bénéfices des banques régionales attendu l’an prochain, les prévisions générales de bénéfices à 12 mois dans le secteur financier américain devraient augmenter de 6,2 % en 2024, principalement en raison des sous-secteurs des services financiers et de l’assurance. 17
- Dans un autre scénario, une position souple de la Réserve fédérale ou de la Banque du Canada, qui surprendraient les marchés en réduisant les taux plus tôt que prévu, pourrait donner lieu à une reprise cyclique.
- Dans ces circonstances, nous pourrions voir les sociétés à petite capitalisation, qui se situent actuellement à des valorisations bon marché et sont plutôt sous-pondérées, surpasser l’ensemble du marché. 18
- Pour ce qui est du rendement des secteurs, nous pourrions assister à un retour en force des sociétés à la traîne les plus attrayantes. Les FNB du secteur des soins de santé ont subi des sorties de capitaux d’un total de 8,7 milliards de dollars cette année, soit la plus forte baisse depuis les années ayant précédé la crise financière mondiale. 19 Les placements dans les soins de santé, en particulier dans les appareils médicaux et les produits pharmaceutiques, sous-détenus et bien placés pour enregistrer une hausse des bénéfices, pourraient être bien rémunérés dans le cadre d’une reprise.
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Thèmes
Les investisseurs tournés vers l’avenir peuvent se pencher sur certaines tendances structurelles, afin de diversifier les rendements par rapport aux liquidités et autres actifs. Avec l’adoption rapide de l’IA générative de ChatGPT et des médicaments à base de GLP-1 pour la perte de poids, l’année 2023 a prouvé aux investisseurs que les tendances à long terme soutenues par des catalyseurs à court terme ont la capacité de générer un rendement supérieur différencié. En 2024, les investisseurs souhaiteront peut-être continuer à évaluer les répercussions potentielles de l’IA et des innovations médicales, tout en accordant une attention particulière à d’autres tendances comme la reconfiguration de la mondialisation et l’avenir du financement.
Le succès d’OpenAI a accéléré la compréhension et l’adoption de l’IA générative dans le monde, mais nous n’en sommes qu’aux prémices de cette tendance. Au cours des prochaines années, nous pourrions assister à une forte croissance de l’intégration de cette technologie à l’échelle des produits et des entreprises, en raison de l’expansion des usages et des économies attendues.
Les sociétés de semi-conducteurs sont au premier plan à chaque étape de l’adoption de l’IA, que ce soit pour la conception de puces électroniques ou l’accroissement de la production et des ventes. En 2023, la croissance de la demande a déclenché une première reprise cyclique dans le secteur des semi-conducteurs. Le soutien constant à la recherche et à la fabrication de semi-conducteurs à l’échelle nationale, avec un apport de 52 milliards de dollars dans le cadre de la loi CHIPS aux États-Unis, pourrait entraîner un redéploiement géographique de la capacité de production 20. Bien que la valorisation demeure élevée pour les sociétés de semi-conducteurs, nous croyons que la trajectoire de croissance à moyen et à long terme justifie une augmentation de la pondération, d’autant plus que les valorisations les plus basses deviennent attrayantes.
Figure 9 : La production de semi-conducteurs s’est redressée par rapport au bas du cycle
Bien que de grandes forces tardent à se manifester, nous constatons que les investisseurs commencent à modifier leurs répartitions stratégiques afin de profiter des tendances à venir en matière de placement, particulièrement sur les marchés internationaux. La fragmentation géopolitique croissante signifie que les investisseurs devront peut-être adopter une approche plus ciblée en ce qui concerne les placements internationaux. Nous prévoyons que cette situation se poursuivra en 2024, et attendons les occasions suivantes :
- Au cours des dernières années, les investisseurs ont adopté une approche de plus en plus modulaire dans les marchés émergents en séparant la Chine du reste de la région, étant donné que la Chine pèse maintenant plus d’un tiers dans l’indice des marchés émergents. Cette tendance s’est accélérée en 2023, car le ralentissement structurel de l’économie chinoise et les tensions géopolitiques persistantes avec les États-Unis ont miné la confiance des investisseurs. Depuis le début de l’année, les investisseurs mondiaux ont ajouté 4,3 milliards de dollars aux FNB axés sur les marchés émergents hors Chine, car beaucoup s’attendent à ce que les vents contraires persistent.21
- Le Japon est récemment sorti de trois décennies de déflation, grâce à une politique de la Banque du Japon plus souple que celle des autres marchés développés, ce qui a suscité l’intérêt des investisseurs. Bien que la fin du contrôle de la courbe de rendement et le retour des taux d’intérêt positifs puissent causer de la volatilité, le retour de l’inflation et de la croissance des salaires sont des facteurs prometteurs pour le marché japonais. En plus des mesures incitatives de la Banque du Japon en matière d’investissement, les réformes à l’égard des sociétés cotées à la Bourse de Tokyo visent à insuffler un comportement des actionnaires plus favorable aux investisseurs nationaux et internationaux. À compter de janvier 2024, de nouvelles déductions d’impôt pourraient stimuler les flux vers les actifs à risque, et faire travailler une partie des 7 billions de dollars d’épargne des ménages actuellement détenus en liquidités.22Bien que les actions japonaises soient plus chères que l’an dernier, et malgré la forte reprise de 2023, les valorisations sont inférieures aux prix observés pendant 66 % de leur histoire.23
Figure 10: Malgré un solide rendement cette année, les valorisations japonaises demeurent attrayantes
- En Inde, la mondialisation et les tendances démographiques marchent main dans la main. L’Inde pourrait bénéficier d’une reconfiguration de l’activité en faveur de pays « plus amicaux » où les coûts sont inférieurs à ceux des marchés développés. En tant que cinquième économie mondiale, l’Inde se concentre sur son expansion et accroît son rôle dans les chaînes logistiques mondiales. L’Inde étant devenue le pays le plus peuplé en 2023, avec une participation à la population active de 32,5 % à peine, nous nous attendons à ce que des millions de personnes rejoignent la population active officielle au fil de l’expansion de l’économie, ce qui renforcera la consommation et la croissance économique en Inde.24
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