Ce mois-ci, Jeremy Richardson commente les faits saillants aux États-Unis. Il s’intéresse à la progression favorable de la vaccination dans le pays, ainsi qu’au plan de relance de 2 000 milliards de dollars américains proposé par M. Biden afin de moderniser les infrastructures et de transformer l’économie. (en anglais seulement)
Durée : 4 minutes 51 secondes
Transcription
Bonjour. Je m’appelle Jeremy Richardson et je fais partie de l’équipe Actions mondiales RBC. Je suis avec vous aujourd’hui pour une nouvelle mise à jour.
Mars s’est révélé très intéressant pour les marchés boursiers, qui ont reçu la confirmation de deux éléments importants. D’abord, le programme de vaccination aux États-Unis a connu un énorme succès, dépassant les attentes initiales. Quand le président Biden a fait son entrée à la Maison-Blanche, il a énoncé l’objectif audacieux de vacciner 100 millions d’Américains dans les 100 premiers jours de son mandat. Il semble aujourd’hui sur la bonne voie d’atteindre cet objectif, voire de le dépasser.
Je crois qu’il s’agit d’une excellente nouvelle – pas seulement sur le plan social, mais aussi sur le plan économique – parce que la vaccination de masse laisse entrevoir un retour à la normale de l’économie. Nous pourrons graduellement retrouver les conditions d’avant la pandémie. Cette situation se répercutera favorablement sur la société, mais aussi sur la rentabilité des entreprises.
La seconde nouvelle intéressante pour les marchés concerne le plan de relance de deux billions de dollars proposé par l’administration Biden : le Sénat l’a approuvé sans aucune modification importante. Il est important de le préciser, parce que ce plan est une véritable bouffée d’oxygène pour la reprise économique.
Ces deux événements très positifs ont, à mon avis, donné le ton aux marchés boursiers au cours de mars. Les indices globaux, qui ont continué de progresser, en sont la preuve, tout comme le rendement de certains secteurs.
Un des éléments notables des dernières semaines, c’est assurément la solidité du rendement des modèles d’affaires qui ont été le plus fortement touchés par la pandémie à la même période l’an dernier. Pensons notamment aux entreprises dont le modèle d’affaires reposait sur les rencontres en personne. Elles ont dû interrompre leurs activités pendant un long moment, n’ayant d’autre choix que de piger grassement dans leurs réserves de liquidités et de ressources.
Cette situation a entraîné une perte de rentabilité et un surendettement pour ces modèles d’affaires. On constate toutefois que l’actuel regain d’optimisme à l’égard de l’économie a donné un second souffle à ces entreprises. Elles ont réussi à rebondir, et certaines d’entre elles se sont même fortement redressées.
C’est une excellente nouvelle pour ces entreprises et leurs actionnaires. Cependant, pour ceux qui investissent à long terme en fonction de critères fondamentaux, comme nous, ces modèles d’affaires ne présentent pas beaucoup d’intérêt. La combinaison endettement élevé et faible rentabilité ne nous semble pas gagnante à long terme.
Nous avons donc tendance à délaisser ces types de modèles d’affaires. Des épisodes comme celui-ci, qui conduisent à une forte reprise des titres en difficulté, peuvent s’avérer défavorables pour les investisseurs à long terme guidés par les caractéristiques fondamentales comme nous.
Nous ne perdons pas espoir pour autant, car nous savons que ces épisodes sont généralement de courte durée. Il faut simplement se rappeler que le facteur qui a le plus de poids sur le cours des actions à long terme demeure les données fondamentales des sociétés. Fait intéressant, nous entrevoyons ce qui pourrait être la fin des tendances qui dictent le comportement du marché : depuis quelques jours, le rendement du marché boursier s’équilibre.
C’est tout à fait logique, dans la mesure où les investisseurs ont misé récemment sur les titres favorisés par la réouverture. Ce devrait donc être de courte durée, car la remise en marche de l’économie ne peut se produire qu’une seule fois, en supposant, bien sûr, qu’il n’y a pas de nouvelle pandémie ni de nouveaux variants majeurs.
Les investisseurs comme nous sont donc convaincus qu’à long terme, ce seront les données fondamentales des sociétés qui soutiendront la hausse du cours des actions. Les résultats du premier trimestre de 2021 seront bientôt publiés, et nous espérons qu’ils montreront bel et bien une amélioration des données fondamentales dans ce contexte de hausse des profits et qu’il en résultera un accroissement de la valeur pour les actionnaires grâce à l’appréciation du cours des actions.
J’espère que vous avez apprécié ma présentation. J’ai hâte de vous retrouver bientôt.
Soyez au fait des dernières perspectives de RBC Gestion mondiale d’actifs.