Ce mois-ci, Jeremy Richardson, premier gestionnaire de portefeuille, traite de la volatilité des prix dans le sillage des tensions inflationnistes. Il rappelle l’importance d’investir dans de bonnes entreprises qui dominent leurs concurrents et seront en mesure de surmonter la volatilité des prix. (en anglais seulement)
Durée : 3 minutes 47 secondes
(en anglais seulement)
Transcription
Bonjour. Je m’appelle Jeremy Richardson et je fais partie de l’équipe Actions mondiales RBC. Je suis avec vous aujourd’hui pour une nouvelle mise à jour.
On a observé récemment deux sources de volatilité sur les marchés. La première a été une série d’annonces réglementaires du gouvernement chinois concernant les entreprises technologiques, qui ont vraiment révélé la manière dont les autorités de Beijing s’attendent à ce que ces sociétés se comportent et fonctionnent à l’avenir. Bon nombre de ces annonces ont fait l’effet d’une mauvaise surprise pour les investisseurs, même si je dirais qu’on retrouve plus ou moins ailleurs les enjeux qu’elles visent à clarifier, comme nous l’avons déjà vu en Europe et en Amérique du Nord. Pensons, par exemple, au contrôle des renseignements des utilisateurs ou à la question du salaire minimum pour les travailleurs de l’économie à la demande. Le fait est que ces enjeux essentiels n’étaient peut-être pas aussi bien pris en compte qu’ils auraient dû l’être dans les valorisations en Chine. En effet, les critères ESG n’étaient probablement pas aussi importants aux yeux des investisseurs jusqu’à tout récemment, mais les annonces du gouvernement chinois les ont forcés à changer d’opinion.
La deuxième source de volatilité, qui entraîne également des changements sur les marchés, a été l’affaiblissement du consensus déjà fragile selon lequel les tensions inflationnistes aux États-Unis sont transitoires. C’est ce que pensait la Réserve fédérale américaine, mais son président a fait remarquer il y a peu que les tensions que nous observons actuellement s’avèrent plus importantes et plus durables que ce à quoi on s’attendait. Cela a évidemment amené les investisseurs, tant sur les marchés obligataires que sur les marchés boursiers, à changer d’avis sur la meilleure façon de répartir leurs actifs dans la perspective qu’un changement de politique monétaire pourrait survenir plus vite que prévu.
Et, bien sûr, cela a une incidence sur les marchés boursiers et, par voie de conséquence, sur les portefeuilles. Mais notre point de vue de sélectionneurs de titres demeure que, premièrement, il est juste d’avoir à l’esprit un horizon temporel plus long. Vous serez ainsi en mesure de tenir compte de certains de ces passifs éventuels, comme nous l’avons vu avec le brusque ajustement des cours du secteur des technologies en Chine.
Ensuite, dans un monde où la volatilité des prix est peut-être un peu plus grande du fait des tensions inflationnistes, il est encore plus logique que jamais d’investir dans de grandes entreprises parce que ce sont surtout elles qui bénéficient d’un modèle d’affaires gagnant. Elles ont un avantage concurrentiel, et cet avantage leur permet de mieux résister à une partie de la volatilité actuelle. Et elles peuvent y parvenir en augmentant leurs prix puisque leur avantage concurrentiel leur donne le pouvoir de les fixer comme bon leur semble. Ou bien elles peuvent choisir de réinvestir cet avantage dans la proposition de valeur qu’elles offrent à leurs clients, et de remporter ainsi des parts de marché et, par conséquent, de profiter d’une croissance interne indépendamment des perspectives macroéconomiques. Nous pensons donc que, plus que jamais, le fait de combiner un portefeuille composé d’entreprises exemplaires qui affichent des valorisations attrayantes à une gestion du risque rigoureuse nous permet de constituer un portefeuille qui devrait être capable de générer d’excellents rendements.
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