Les données économiques continuent de se dégrader au Canada et de nombreux prévisionnistes s’attendent à ce que l’économie tombe en récession l'an prochain.
L’économie a été incroyablement résiliente, progressant à un rythme supérieur à la moyenne historique au cours des trois premiers trimestres de l'année, même si le taux directeur a atteint son niveau le plus haut en plus de vingt ans.
En Europe, les indicateurs avancés ont reculé en octobre pour un cinquième mois de suite, ce qui laisse entrevoir la menace d'une récession imminente.
Les exportations de pays comme le Japon et Taïwan sont restées solides et la consommation intérieure a été vigoureuse dans de nombreuses économies d'Asie.
Les banques centrales de nombreux pays émergents ont réagi rapidement à la montée de l'inflation à la suite de la pandémie et ont amorcé le resserrement des conditions monétaires avant les banques centrales des pays développés.
Sommaire
Bien qu’une récession ait été évitée jusqu’à présent en 2023, l’économie ralentira probablement au cours du premier semestre de 2024, avant de se raffermir plus tard dans l’année. L’épargne accumulée pendant la pandémie s’épuise, les dépenses publiques s’orientent vers un ralentissement et les frictions géopolitiques sont intenses.

Économie
Les taux d’intérêt ont atteint leur plus haut niveau en 16 ans au milieu de 2023. S’ils restent élevés, les coûts d’emprunt plus importants pourraient dissuader les entreprises et les consommateurs de dépenser, tout en accroissant le service de la dette.
Titre à revenu fixe
Selon notre analyse, les taux obligataires pourraient chuter à des niveaux qui permettraient d’obtenir des rendements totaux de 5 % à 10 % au cours de l’année à venir, les investisseurs obtenant des revenus de coupons intéressants en sus des gains en capital.
Marchés boursiers
À notre avis, les prévisions de bénéfices pour 2024 sont vulnérables au risque de récession. Toutefois, en cas d’atterrissage en douceur, les actions pourraient poursuivre leur ascension ; la reprise pourrait se généraliser et on pourrait assister à une rotation des titres dominants en faveur des titres de valeur et des actions de société à petite capitalisation.