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Par  Eric Lascelles 06 juillet 2021

Contenu de cet article :

Webémission mensuelle

Notre webémission mensuelle sur l’économie du mois de juillet est maintenant accessible ici.

Aperçu

Le billet de cette semaine présente les derniers développements concernant la COVID-19, y compris la hausse des infections dans les marchés émergents, des renseignements supplémentaires sur le variant delta et les plus récentes tendances en matière de réouverture et de vaccination. D’un point de vue économique, nous analysons les données économiques robustes récentes. Nous examinons aussi les signes de surchauffe du marché du travail américain et la croissance des nouvelles entreprises. Enfin, le rapport examine la mesure dans laquelle les gens continueront de travailler à domicile après la pandémie.

Les événements récents demeurent très contrastés, comme ils le sont depuis quelques mois déjà. Faits négatifs :

  • Le nombre de cas d’infections à la COVID-19 recommence à augmenter dans les marchés émergents, signe de la progression du variant delta.
  • Le taux de vaccination demeure faible dans la plupart des pays en développement, ce qui signifie que la prochaine vague pourrait être la pire pour eux, du point de vue du nombre de cas et de décès. Un tel contexte pourrait assombrir leurs perspectives économiques et nuire à la croissance mondiale.
  • Les pressions inflationnistes demeurent appréciables, comme nous l’avons vu dans plusieurs billets récents.

Ces faits négatifs sont toutefois en grande partie annulés par des faits positifs importants :

  • Le taux d’infection au Royaume-Uni semble plafonner après avoir grimpé en flèche au cours des six dernières semaines. Si tel est vraiment le cas, cela voudrait dire que la campagne de vaccination dans le pays commence à l’emporter sur le variant delta. Il s’agit là d’une nouvelle encourageante pour les autres pays développés.
  • Malgré une multiplication par dix des cas au Royaume-Uni entre le creux et le pic (provisoire), les décès n’ont que doublé, ce qui permet d’espérer qu’en plus de réduire les cas d’infection, les vaccins contribuent à court-circuiter le rapport entre le nombre de cas de de décès.
  • L’activité économique continue de se redresser dans presque toutes les parties du monde.

Nouvelle hausse du nombre d’infections à l’échelle mondiale

Le nombre de cas de COVID-19 a cessé de reculer à l’échelle mondiale, les pays développés et les pays émergents rapportant désormais une augmentation des cas quotidiens (voir le graphique suivant).

Nombre de cas de COVID-19 dans les pays émergents et dans les pays développés

Nombre de cas de COVID-19 dans les pays émergents et dans les pays développés

Au 4 juillet 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien d’infections. Sources : Organisation mondiale de la Santé (OMS), Macrobond, RBC GMA

Pris sous un angle différent, près de la moitié des pays que nous suivons enregistrent maintenant une hausse des nouveaux cas par jour (voir le graphique suivant). Cela représente une hausse par rapport au taux d’environ 30 % enregistré en mai.

Pays signalant une augmentation des nouveaux cas quotidiens de COVID-19

Pays signalant une augmentation des nouveaux cas quotidiens de COVID-19

Au 4 juillet 2021. L’évolution du nombre de cas est calculée d’après la variation sur sept jours de la moyenne mobile sur sept jours des nouvelles infections quotidiennes. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA.

Les pays émergents sont davantage touchés par la nouvelle vague, ce qui est logique, car leurs habitants sont en moyenne beaucoup moins vaccinés. Le nombre de nouveaux cas en Afrique a augmenté de 38 % au cours d’une période de sept jours récente. La détérioration de la situation en Afrique du Sud est particulièrement marquée (voir le graphique suivant).

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 en Afrique du Sud

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 en Afrique du Sud

Au 4 juillet 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA.

Parmi les autres pays émergents, l’Indonésie, le Mexique et la Russie enregistrent également une augmentation rapide des taux d’infection (voir le graphique suivant).

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 en Russie

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 en Russie

Au 4 juillet 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA.

Dans les pays développés, les infections à la COVID-19 en Europe continentale demeurent très faibles, mais ne diminuent plus dans la même mesure que par le passé (voir le graphique suivant).

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 en Allemagne

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 en Allemagne

Au 4 juillet 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA.

Au Canada, le nombre de nouveaux cas continue de diminuer, quoique plus lentement qu’auparavant (voir le graphique suivant).

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 au Canada

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 au Canada

Au 4 juillet 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA.

Variant Delta

À peu près partout dans le monde, le variant Delta, plus contagieux que les précédents, est un facteur important de la hausse des infections. Étant donné son taux de transmission naturel compris entre 5 et 8 (qui signifie qu’en moyenne, une personne malade peut s’attendre à infecter entre 5 et 8 autres personnes dans des circonstances normales et non de quarantaine), le variant Delta pourrait infecter à peu près quiconque n’est pas vacciné.

Ce virus s’est d’abord propagé en Inde avant d’atteindre le Royaume-Uni, l’un des premiers pays à le voir déferler (voir le graphique suivant). Par conséquent, le taux tendanciel d’infection au Royaume-Uni continue d’augmenter (voir le graphique suivant). En examinant les données non lissées, nous constatons toutefois que le taux d’infection y a en fait baissé au cours des trois derniers jours. Ce n’est peut-être que du tapage, ou bien la campagne de vaccination britannique (et sans doute aussi des facteurs saisonniers) commence à prendre le dessus sur le variant.

Nombre de cas liés aux variants de la COVID-19 au Royaume-Uni

Nombre de cas liés aux variants de la COVID-19 au Royaume-Uni

Au 4 juillet 2021. Pourcentage de cas par variant. Sources : GISAID, RBC GMA

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 au Royaume-Uni

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 au Royaume-Uni

Au 4 juillet 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA.

Entre-temps, aux États-Unis, des chercheurs prévoient que le variant Delta représentera 50 % de toutes les nouvelles infections à la COVID-19 d’ici la mi-juillet. Le pays est théoriquement plus vulnérable à ce variant que la plupart des pays développés en raison de l’essoufflement de la campagne de vaccination et de l’absence de mesures de distanciation sociale.

Cette vulnérabilité commence peut-être à paraître dans les données sur les infections aux États-Unis. Plus de la moitié des États (30) enregistrent maintenant une augmentation du nombre d’infections, alors qu’il n’y en avait presque plus il y a à peine un mois (voir le graphique suivant). Ces États sont situés de façon disproportionnée dans le Sud, le Sud-Ouest et le Midwest du pays (voir le graphique subséquent), ce qui correspond généralement aux régions qui ont le moins vacciné et qui ont imposé les règles les moins restrictives.

Nombre d’États américains dont le taux de transmission est supérieur au seuil clé de un

Nombre d’États américains dont le taux de transmission est supérieur au seuil clé de un

Au 4 juillet 2021. Le taux de transmission correspond à la variation sur sept jours de la moyenne mobile sous-jacente sur cinq jours du nombre de nouveaux cas par jour, lissée au moyen de la moyenne mobile sur sept jours. Un taux de transmission supérieur à un signale une augmentation du nombre quotidien de nouveaux cas. Comprend Washington D.C. Sources : Haver Analytics, Macrobond, RBC GMA

Taux de transmission – États américains

Taux de transmission – États américains

Au 4 juillet 2021. Le taux de transmission correspond à la variation sur sept jours de la moyenne mobile sous-jacente sur cinq jours du nombre de nouveaux cas par jour, lissée au moyen de la moyenne mobile sur sept jours. Dans les États situés au-dessus de la ligne pointillée signalant un taux de un, le nombre quotidien de nouveaux cas est en hausse. Comprend Washington D.C. Sources : Haver Analytics, Macrobond, RBC GMA

La bonne nouvelle, c’est que les gens vaccinés sont totalement protégés. S’ils attrapent le variant Delta, les symptômes sont habituellement légers. Plus de 99 % des Américains décédés de la COVID-19 n’étaient pas vaccinés, malgré le fait que la moitié de la population du pays a reçu au moins une dose.

Même lorsque le variant Delta s’est propagé dans un pays développé, comme c’est le cas au Royaume-Uni, le taux de mortalité est demeuré assez faible (voir le graphique précédent sur le Royaume-Uni). Cela semble également vrai en Israël, qui a récemment enregistré une hausse du nombre d’infections, mais pas une augmentation importante du nombre de décès (voir le graphique suivant).

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 en Israël

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 en Israël

Au 4 juillet 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA.

Voilà qui fait réfléchir les décideurs politiques. L’instinct naturel serait de remettre les économies à l’arrêt lorsque les infections augmentent. Or, ce n’est pas ce qu’a fait le Royaume-Uni ; il a simplement retardé l’entrée en vigueur d’autres mesures d’assouplissement et entend maintenant reprendre la réouverture plus tard en juillet. S’il est effectivement possible de rompre le lien entre les infections et les décès grâce à des campagnes de vaccination efficaces, la plupart des pays développés n’auront pas à imposer de nouveau des mesures strictes dans l’éventualité où une nouvelle vague survenait. Selon le magazine The Economist, le variant Delta pourrait être légèrement moins dangereux que le variant Alpha, mais des études antérieures disent le contraire. Dans tous les cas, les conséquences sur les marchés devraient être limitées.

Bien sûr, la situation est beaucoup plus précaire dans la plupart des pays en développement, qui doivent affronter le variant Delta sans pour autant jouir du même niveau d’accès aux vaccins que les pays développés. La prochaine vague de virus pourrait donc être pire pour eux que les vagues précédentes, tant sur le plan des infections que des décès. Ces pays en subiront des conséquences économiques, ce qui pourrait bien se répercuter indirectement sur le reste du monde.

En ce qui concerne les autres variants, il y a de bonnes et de mauvaises nouvelles.

La bonne nouvelle est que l’Organisation mondiale de la Santé a établi que le variant initialement repéré au Vietnam n’est en fait qu’une forme du variant Delta. Il n’y a donc pas un autre variant, encore plus contagieux, venant du Vietnam.

Cependant, la mauvaise nouvelle est que d’autres variants apparaissent régulièrement, outre les quatre grands provenant du Royaume-Uni, de l’Afrique du Sud, du Brésil et de l’Inde. Parmi les nouveaux variants dignes d’intérêt (mais pas encore préoccupants) figurent le variant Zêta (un autre qui provient du Brésil), le variant Êta (repéré au Royaume-Uni et au Nigéria), le variant Thêta (des Philippines) et le variant Lambda (du Pérou). Il y a un risque que nous n’en ayons pas encore fini avec les variants.

Ralentissement de la réouverture

D’après notre indicateur de la rigueur des mesures de confinement, le rythme de réouverture a ralenti dans de nombreux pays développés (voir le graphique suivant). C’est sans doute logique, puisque certains pays, y compris de nombreux pays européens, ferment maintenant leurs frontières aux voyageurs de certains autres pays, dont le Royaume-Uni, la Russie et le Portugal.

La rigueur des mesures de confinement varie d’un pays à l’autre

La rigueur des mesures de confinement varie d’un pays à l’autre

Selon les dernières données disponibles au 30 juin 2021. Écart par rapport au niveau de référence normalisé en fonction des États-Unis et lissé au moyen d’une moyenne mobile sur sept jours. Sources : Google, Université d’Oxford, Macrobond, RBC GMA.

Néanmoins, une grande partie de la réouverture a déjà eu lieu et nous croyons que des facteurs favorables continueront d’avoir une incidence décalée au cours des prochains mois. En outre, même si les décideurs politiques doivent marquer une pause ou même légèrement resserrer les règles pendant un certain temps, nous nous attendons à ce qu’ils reviennent à une réouverture assez rapidement par la suite. Dans cette optique, le Royaume-Uni continue d’insister sur le fait qu’il lèvera ses restrictions restantes le 19 juillet, même si le variant Delta circule activement.

Les campagnes de vaccination progressent

Près de 3,2 milliards de doses de vaccin ont maintenant été administrées dans le monde. Le rythme s’établit actuellement à 39 millions de nouvelles doses par jour. Les Émirats arabes unis, le Bahreïn et Israël demeurent en tête du classement en ce qui concerne les doses administrées par habitant (voir le tableau suivant). Le Royaume-Uni se trouve juste derrière eux, mais commence à connaître un rythme de progression plus lent au fil de la saturation grandissante de sa population.

Vaccination contre la COVID-19 : classement mondial

Vaccination contre la COVID-19 : classement mondial

Au 4 juillet 2021. Nombre cumulatif total de doses administrées par pays par 100 habitants. Sources : Our World in Data, Macrobond, RBC GMA.

Comme nous l’avions prédit dans notre dernière publication, le Canada a maintenant dépassé les États-Unis en ce qui a trait aux doses administrées par habitant. De plus, le Canada est maintenant sur le point d’augmenter son avance, étant donné qu’il vaccine maintenant à un rythme quatre fois plus rapide (données rajustées en fonction de la population) que les États-Unis (voir le graphique suivant). Plusieurs pays européens devraient dépasser les États-Unis au cours des deux prochaines semaines.

Nombre quotidien de doses de vaccin contre le coronavirus qui ont été administrées

Nombre quotidien de doses de vaccin contre le coronavirus qui ont été administrées

En date du 4 juillet 2021. Moyenne mobile sur sept jours du nombre quotidien de doses de vaccin administrées, par million de personnes. Sources : Our World in Data, Macrobond, RBC GMA.

Le Canada a maintenant administré au moins une dose à une plus grande fraction de sa population que tout autre pays principal, soit 68,6 % (voir le tableau suivant). Ce résultat s’explique d’une part par le grand nombre de doses reçues et le peu d’hésitation des citoyens à se faire vacciner, et d’autre part par l’adoption délibérée d’une stratégie misant sur l’administration d’une première dose. Cela a porté fruit, puisque la troisième vague a causé moins de décès au pays. Cependant, la pression monte concernant la deuxième dose, puisque le variant Delta peut infecter les personnes partiellement vaccinées. Seulement 35,0 % de la population canadienne a été entièrement vaccinée, contre 49,5 % au Royaume-Uni et 47,0 % aux États-Unis.

Vaccination contre la COVID-19 : classement mondial

Vaccination contre la COVID-19 : classement mondial

Selon les dernières données disponibles en date du 4 juillet 2021. Sources : Our World in Data, Macrobond, RBC GMA.

Évolution favorable de la conjoncture économique

Données en temps réel

Les données économiques en temps réel demeurent pour la plupart constructives. Notre indice global de l’activité économique américaine continue de se redresser, atteignant récemment les niveaux d’avant la pandémie (voir le graphique suivant).

L’activité économique aux États-Unis s’accélère à mesure que les États poursuivent leur réouverture

L’activité économique aux États-Unis s’accélère à mesure que les États poursuivent leur réouverture

En date du 26 juin 2021. L’indice d’activité économique correspond à la moyenne de neuf séries de données économiques à périodicité élevée mesurant la variation en pourcentage par rapport à la même période en 2019. Sources : Bank of America, Goldman Sachs, OpenTable, Macrobond, RBC GMA.

Les gens semblent particulièrement enthousiastes à l’idée de goûter au fruit (auparavant) défendu, prenant d’assaut les hôtels (voir le graphique suivant) et les restaurants (graphique subséquent). À mesure que les restrictions s’assouplissent, l’activité dans ces secteurs semble susceptible de dépasser les normes prépandémiques.

Le taux d’occupation dans les hôtels aux États-Unis est presque revenu à la normale

Le taux d’occupation dans les hôtels aux États-Unis est presque revenu à la normale

Données pour la semaine se terminant le 26 juin 2021. Sources : STR, Wall Street Journal et RBC GMA.

Les restaurants reprennent le service en salle à la suite de la levée des restrictions dans plusieurs pays

Les restaurants reprennent le service en salle à la suite de la levée des restrictions dans plusieurs pays

En date du 30 juin 2021. Moyenne mobile sur sept jours de la variation d’une année sur l’autre (en %). Nombre de clients dans les restaurants selon les réservations en ligne et par téléphone et les visites spontanées, établi au moyen d’un échantillonnage de restaurants sur OpenTable. Sources : OpenTable, RBC GMA.

La production d’acier aux États-Unis (un indicateur de la demande dans un large éventail de secteurs) a continué d’augmenter et est sur le point de revenir à son niveau d’avant la pandémie (voir le graphique suivant).

Production d’acier brut aux États-Unis (tonnes nettes)

Production d’acier brut aux États-Unis (tonnes nettes)

En date du 26 juin 2021. Sources : American Iron and Steel Institute, Haver Analytics, RBC GMA.

Données traditionnelles encourageantes

Sur le plan des données traditionnelles, les nouvelles économiques ont également été bonnes. En juin, 850 000 emplois nets ont été créés aux États-Unis. Ce nombre gargantuesque dépasse les attentes de 720 000 nouveaux postes et de quelque 100 000 emplois nécessaires chaque mois pour répondre aux besoins d’une population grandissante. Les principaux gagnants ont été les travailleurs du secteur des loisirs et du tourisme d’accueil.

Les détails du rapport sont curieusement contradictoires. Du côté « chaud », le taux de croissance du salaire horaire moyen est passé de 1,9 % à 3,6 % d’une année sur l’autre, signe de l’existence de pressions inflationnistes. À vrai dire, une partie de cette hausse provient de la relance de secteurs qui étaient beaucoup moins dynamiques l’année dernière. Inversement, et de façon inattendue, le taux de chômage a gagné 0,1 point de pourcentage, passant de 5,8 % à 5,9 %. Il faut savoir que le taux de chômage est calculé à l’aide d’une enquête différente de celle à l’origine des données sur la création d’emplois. Habituellement, les deux ne divergent pas pendant longtemps, ce qui laisse entrevoir une amélioration du taux de chômage à l’avenir.

Par ailleurs, en juin, l’indice de l’Institute for Supply Management (ISM) du secteur manufacturier américain a légèrement fléchi pour s’établir à 60,6, un niveau somme toute élevé qui concorde avec une expansion rapide. L’indice correspondant du secteur des services sera publié sous peu. Entre-temps, nous pouvons nous appuyer sur l’indice des directeurs d’achats (PMI) Markit, qui est passé d’un niveau spectaculaire de 70,4 à 64,8, ce qui demeure très bon. Il serait certainement logique que l’économie américaine commence à croître légèrement moins rapidement au cours des prochains mois, étant donné que, selon nous, elle a déjà récupéré la majeure partie de la perte de production subie pendant la pandémie.

À l’échelle internationale, la zone euro et le Royaume-Uni continuent de profiter d’une reprise économique. L’indice PMI Markit du secteur manufacturier pour les deux régions s’est maintenu à peu près dans la fourchette de 63-64, ce qui sous-entend une croissance vigoureuse.

Les indices PMI du secteur des services ne sont pas aussi élevés, mais ils ont activement augmenté d’un mois à l’autre. Dans la zone euro, cet indice a connu une cinquième hausse consécutive, passant de seulement 45 en février (un résultat inférieur à 50 indiquant une contraction) à 58 aujourd’hui. Au Royaume-Uni, il s’est établi à 62, un bond considérable par rapport au creux abyssal de 39 enregistré en janvier.

Données canadiennes

En avril, le PIB canadien a reculé de 0,3 %, soit beaucoup moins que la baisse de 0,8 % initialement prévue selon les données préliminaires. Cela reste néanmoins son premier recul depuis le début de la pandémie. Statistique Canada estime que le PIB pourrait avoir inscrit un recul comparable en mai, d’environ 0,3 %. Ces reculs sont imputables au confinement imposé par le gouvernement pour contrer la troisième vague d’infections au virus.

Malgré les baisses enregistrées au cours des deux premiers mois du trimestre, le PIB devrait toujours enregistrer une croissance modérée au deuxième trimestre en raison d’un important rebond prévu en juin et des effets de base favorables du trimestre précédent. En effet, une mesure des petites et moyennes entreprises canadiennes fait ressortir un rebond vigoureux en juin, alors que les restrictions commençaient à être levées (voir le graphique suivant).

Les entreprises canadiennes rouvrent à mesure que les restrictions sont assouplies

Les entreprises canadiennes rouvrent à mesure que les restrictions sont assouplies

Au 22 juin 2021. Sources : Fédération canadienne de l’entreprise indépendante et RBC GMA.

Pénuries de main-d’œuvre

Le marché du travail continue d’afficher des résultats contradictoires : le taux de chômage reste élevé, malgré le nombre record de postes à pourvoir (voir le graphique suivant).

Les postes à pourvoir aux É.-U. n’ont jamais été aussi nombreux

Les postes à pourvoir aux É.-U. n’ont jamais été aussi nombreux

En date d’avril 2021. Estimations pour toutes les entreprises non agricoles du secteur privé. La zone ombrée représente une récession. Sources : Bureau of Labour Statistics (BLS), Macrobond et RBC GMA.

Comment expliquer la juxtaposition inhabituelle de ces deux facteurs ? Jusqu’à tout récemment, la réponse était que la main-d’œuvre disponible était artificiellement limitée par les prestations de chômage bonifiées versées par le gouvernement, la crainte d’être infecté par le virus sur les lieux de travail et des options inadéquates en matière de garde d’enfants.

Mais certaines de ces contraintes se sont déjà nettement estompées : la peur a sans doute diminué en raison de la chute des cas d’infection, et les camps d’été ainsi que les garderies ont repris leurs activités, pour la plupart. La dernière restriction se dissipe désormais : en effet, les prestations d’assurance-chômage supplémentaires ont expiré en juin dans la moitié des États américains. Cela devrait inciter davantage de personnes à réintégrer la population active en juillet et par la suite.

Par conséquent, le nombre des postes à pourvoir devrait diminuer dans l’avenir, même si le taux de chômage fléchit.

Cela dit, un nouveau problème est apparu qui pourrait faire en sorte que le nombre des postes à pourvoir resterait élevé un peu plus longtemps. En raison de l’assouplissement des mesures de distanciation sociale, des secteurs auparavant paralysés, comme les loisirs et l’hébergement, se redressent maintenant à une vitesse sans précédent. Tout à coup, chaque employeur de ces secteurs a besoin de dizaines de nouveaux employés, et tous en même temps. Naturellement, des frictions considérables ont surgi. Même si de nombreux chômeurs cherchent simultanément un emploi, il faut du temps pour trouver les employés qui conviennent et les intégrer. Comme on peut s’y attendre, c’est dans les secteurs qui n’ont redémarré que tout récemment que l’on trouve le plus grand nombre de postes à pourvoir (voir le graphique suivant).

Le nombre de postes à pourvoir dans les secteurs des loisirs et de l’hébergement augmente fortement à mesure que l’économie redémarre

Le nombre de postes à pourvoir dans les secteurs des loisirs et de l’hébergement augmente fortement à mesure que l’économie redémarre

En date d’avril 2021. Estimations pour toutes les entreprises non agricoles du secteur privé. La zone ombrée représente une récession. Sources : BLS, Macrobond et RBC GMA.

De plus, les travailleurs constatent que leur meilleure occasion d’emploi n’est pas toujours la première qu’ils trouvent, en raison surtout de la hausse rapide des salaires dans certains secteurs. Cette situation explique en grande partie le taux élevé de cessations d’emploi (voir le graphique suivant).

Les cessations d’emploi volontaires aux États-Unis ont remonté, puis ont bondi

Les cessations d’emploi volontaires aux États-Unis ont remonté, puis ont bondi

En date d’avril 2021. Estimations pour toutes les entreprises non agricoles du secteur privé. La zone ombrée représente une récession. Sources : BLS, Macrobond et RBC GMA.

Mais même cette situation devrait se révéler temporaire ; les secteurs malmenés devraient reprendre du poil de la bête au cours des prochains mois, puis la relation entre le chômage, les postes à pourvoir et le taux de cessations d’emploi devrait en grande partie revenir à la normale.

Création de nouvelles entreprises

La plupart s’entendent pour dire que les nouvelles entreprises se multiplient et qu’il s’agit d’une bonne nouvelle (voir le graphique suivant).

Aux États-Unis, les demandes de création d’entreprises ont explosé pendant la pandémie

Aux États-Unis, les demandes de création d’entreprises ont explosé pendant la pandémie

Données en mai 2021. Les entreprises à forte propension sont les plus susceptibles d’engager des employés. Sources : Census Bureau, Macrobond, RBC GMA

Historiquement parlant, la reprise post-récession est le moment idéal pour démarrer une entreprise. Les nouveaux entrepreneurs avec de nouvelles idées peuvent alors combler le vide laissé par des faillites. Qui plus est, les récessions font souvent baisser les prix des immeubles commerciaux, de la machinerie et de l’équipement ainsi que les coûts d’emprunt – autant de facteurs propices à la création d’entreprises.

Ce phénomène est intéressant dans la mesure où il survient pendant que la pandémie s’atténue et que si nos prévisions sont justes, il peut accélérer la croissance de la productivité. En effet, le passé démontre que la progression de l’emploi et de la productivité s’accélère fortement un an ou deux après une explosion de nouvelles entreprises. Il convient toutefois de faire quelques mises en garde.

  1. La plupart des nouvelles entreprises sont peu susceptibles d’engager du personnel autre que le fondateur. (Le graphique précédent démontre justement que les demandes à forte propension connaissent une croissance plus lente.) Bref, elles ont peu de chances de devenir des pôles de l’innovation ou de créer beaucoup d’emplois au cours de la prochaine décennie. Les pessimistes diront que certaines de ces entreprises sont des « services de consultation » créés par des chômeurs voulant arrondir leurs fins de mois ou éviter des périodes d’inactivité dans leur CV.
  2. Dans tous les cas, les demandes à forte propension ont connu un bond, aussi modeste soit-il, qui démontre un regain d’intérêt pour l’entrepreneuriat.
  1. D’une part, ces nouvelles entreprises ne font que compenser la chute importante enregistrée l’an dernier (voir le graphique suivant), ce qui est tout à fait normal. Elles pourraient même être plus dynamiques que leurs prédécesseurs malmenés. D’autre part, il serait difficile de croire qu’autant de personnes ont bel et bien attrapé la piqûre de l’entrepreneuriat. De plus, l’absence de nouvelles données nous empêche de calculer une valeur nette pour 2021.

Beaucoup moins d’entreprises en 2020

aucoup moins d’entreprises en 2020

Au troisième trimestre de 2020. Données en cumul annuel pour 2020. La variation nette correspond à la différence entre le nombre d’ouvertures et le nombre de fermetures. Sources : Census Bureau, Haver Analytics, RBC GMA

  1. Plus de la moitié des entreprises créées en 2020 sont dans le secteur du commerce de détail. Il n’y a rien de mal à cela, puisque plusieurs d’entre elles – dans une proportion inhabituelle – sont probablement des plateformes de commerce électronique. En revanche, les petits détaillants deviennent rarement de grandes sociétés et règle générale, ils sont homogènes et ne doivent leur valeur ajoutée qu’à leur proximité géographique avec les clients.
  2. Précisons que la concentration des nouvelles sociétés n’a rien d’exagéré, puisque l’accélération s’est produite dans 16 secteurs sur 19. Autrement dit, la création d’entreprises n’est pas l’apanage du commerce de détail.

En conclusion, on observe bel et bien une vague de nouvelles entreprises et même si elle est compensée par la perte de plusieurs autres entreprises, elle n’en demeure pas moins bénéfique.

Télétravail

Bon nombre d’employés ont travaillé uniquement à partir de chez eux au cours des 16 derniers mois. Comme nous le répétons depuis déjà un certain temps, il y aura, selon nous, moins de télétravailleurs une fois que les restrictions seront entièrement levées, mais il y en aura plus qu’avant la pandémie. À vrai dire, cela va de soi.

La question est sans doute plutôt de savoir si le monde du travail post-pandémie ressemblera davantage à la situation actuelle ou à la situation d’avant la pandémie. En fait, la réponse se trouve fort probablement entre les deux.

Et elle diffère assurément pour un col blanc ou un col bleu, ou encore pour une personne qui travaille dans le secteur des ventes ou dans le secteur de l’exploitation. Aux deux extrêmes, il y a des entreprises qui ont annoncé qu’elles passaient entièrement en mode virtuel ; d’autres, au contraire, insistent pour que tous leurs employés reviennent au bureau à temps plein.

Selon divers sondages, les employés voudraient, en règle générale, travailler davantage depuis chez eux que le souhaitent les employeurs. Une enquête menée par Statistique Canada auprès d’employés révèle que l’option la plus populaire pour les travailleurs serait une répartition moitié-moitié entre la maison et le bureau. L’idée de travailler entièrement à la maison ou entièrement au bureau serait beaucoup moins populaire, mais les répondants seraient plus réceptifs à l’idée de travailler plus de la moitié du temps à la maison.

Bien que les choses pourraient être différentes à l’avenir (moins de 20 % des hauts dirigeants prévoient un retour complet à la situation d’avant la pandémie), les employeurs sont généralement plus prudents que leurs employés. Par exemple :

  • 87 % des hauts dirigeants pensent que la présence au bureau est encore importante ;
  • 68 % s’attendent à ce que les employés soient présents au bureau trois jours et plus par semaine (voire 85 %, selon un autre sondage). Les bureaux favorisent la collaboration, soutiennent la culture d’entreprise, facilitent la formation des nouveaux employés et sont essentiels pour interagir avec les clients.

Selon les données recueillies aux États-Unis et au Canada, environ 5 % des tâches étaient effectués à distance avant la pandémie, comparativement à peut-être 40 % au plus fort du confinement – soit huit fois plus.

Notons ici que près de la moitié des emplois, surtout dans les secteurs du commerce de détail, de la fabrication, des soins de santé et bien d’autres, ne se prête pas au télétravail. Par conséquent, la grande majorité des personnes qui était en mesure de le faire travaillait à distance.

Au Canada, la proportion des personnes qui travaillent à la maison est passée de 40 % à 32 % au début de 2021. La diminution est probablement encore plus marquée aux États-Unis, puisque les restrictions y sont relativement moins sévères.

D’après différentes études, environ 20 % des tâches pourraient être effectués à distance une fois la pandémie terminée, ce qui correspond à la moitié de la proportion enregistrée au point culminant de la pandémie, mais est quatre fois supérieur au taux d’avant la propagation du virus. Cette estimation semble donc raisonnable et représente presque exactement le point médian entre la situation avant et pendant la pandémie.

On peut partir du principe que la moitié des travailleurs continuera de ne pas pouvoir travailler à distance, tandis que l’autre moitié travaillera depuis la maison en moyenne deux jours par semaine, avec des variations considérables d’une personne à l’autre.

Ces changements risquent d’avoir des répercussions importantes.

Par exemple, si les employés passent en moyenne 40 % de temps en moins au bureau, les centres-villes pourraient dépérir de façon plus importante et plus durable que nous pourrions l’imaginer. Une étude indique qu’ils subiraient une baisse des dépenses de l’ordre de 5 % à 10 %. Cela dit, comme les centres-villes sont situés au cœur de la zone urbaine et sont bien desservis par les transports en commun, on pourrait s’attendre à ce que d’autres secteurs, notamment le logement, le divertissement et le commerce de détail, comblent le vide au fil du temps.

Quant à l’avenir des immeubles commerciaux, les sondages se contredisent. L’un d’eux indique que 56 % des hauts dirigeants prévoient en fait augmenter la superficie de leurs bureaux au cours des trois prochaines années. Les grandes sociétés de technologie ont, dans l’ensemble, continué à investir dans l’immobilier commercial pendant la pandémie. Mais d’après un autre sondage, 69 % des dirigeants d’entreprise prévoient réduire la taille de leurs locaux au cours de la même période. Il y a là une contradiction.

Comme la plupart des travailleurs viendront probablement au bureau plusieurs jours par semaine, il ne sera pas si facile de se départir des locaux de ces télétravailleurs à temps partiel. Les entreprises devront soit garder la grande majorité de leurs cubicules, soit passer à un programme de rotation qui entraînera le partage des postes de travail. Cet arrangement pourrait toutefois rendre la présence au bureau moins attrayante pour certains travailleurs.

Les entreprises devront s’efforcer de rendre leurs locaux plus intéressants aux yeux des télétravailleurs, notamment plus agréables, plus fonctionnels et, avant tout, plus propices à la collaboration.

En revanche, certains travailleurs qui s’inquiètent plus qu’avant de la transmission des microbes pourraient exiger plus d’espace entre chaque personne. La superficie moyenne de l’espace de travail par personne a diminué de 40 % entre 1990 et 2020. Si la tendance qui consiste à prévoir un plus grand espace de travail par personne se matérialisait, tout l’espace laissé vide par les télétravailleurs serait de nouveau utilisé.

La demande de logements pourrait rester élevée dans la mesure où de nombreux télétravailleurs auront maintenant besoin de plus d’espace pour aménager leur bureau à domicile, et se préoccuperont peut-être davantage des commodités offertes dans leur quartier. Et même si la campagne et les banlieues pourraient avoir la cote par rapport aux centres-villes, comme la grande majorité des travailleurs devront encore passer plusieurs jours par semaine au bureau, il est peu probable qu’on assiste à un exode vers les campagnes.

Même si ce n’est pas certain, il est possible que les aménagements de travail flexibles améliorent la productivité. Selon une étude, la productivité pourrait grimper au total de 5 % au fil du temps puisque les gens pourront réaliser chacune de leurs tâches dans un environnement optimal.

L’augmentation permanente du télétravail pourrait également avoir un effet boule de neige, car elle entraîne des changements dans d’autres domaines, notamment pour ce qui est des tendances en matière d’achat de vêtements, de sorties au restaurant, de circulation routière, d’utilisation de transport en commun, etc.

Enfin, il est peu probable que les entreprises viseront juste du premier coup en ce qui a trait à l’avenir du monde du travail. Il y aura probablement de nombreux rajustements, qui s’étaleront sur plusieurs années. Nul ne sait, en fait, ce que l’avenir nous réserve véritablement. Peut-être que de plus en plus de tâches pourront être réalisées à partir de la maison ; peut-être aussi que le contact humain et la collaboration en personne seront essentiels pour permettre aux travailleurs d’être productifs, et aux entreprises de prospérer.

– Avec la contribution de Vivien Lee et de Lucas Hervato

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