Évoluer de façon réfléchie

Le secteur des placements évolue rapidement en raison des bouleversements qui surviennent dans les domaines des données, de la technologie, des pratiques ESG et du climat, entre autres. 

Nombre de ces changements se produisent au cœur des placements quantitatifs ; ils nous donnent des occasions d’évoluer, ce que nous devons faire de façon réfléchie.

Dans cette vidéo, nous présentons les progrès de l’équipe Placements quantitatifs RBC, dans trois domaines particuliers.

• Tout d’abord, la manière dont nous combinons l’humain et la machine change, grâce aux innovations du côté des données alternatives et de l’apprentissage automatique.
• Ensuite, notre processus de placement intègre désormais les considérations sociales, environnementales et de gouvernance.
• Enfin, l’ingénierie de portefeuille a encore gagné en importance, afin que nous puissions peaufiner nos processus de placement avec rigueur.

Données alternatives et apprentissage automatique

Pour prendre des décisions de placement, nous suivons une approche qui s’appuie à la fois sur l’humain et la machine : 

• L’humain permet de déterminer « ce qui constitue un bon placement ». Exemples : 
  
  
  • Les entreprises qui sont plus rentables que leurs pairs ont un meilleur profil de croissance leurs titres se négocient à des valorisations moins élevées et sont moins volatils.
    
    
    • Les placements dans des entreprises qui présentent ces caractéristiques ont tendance à produire de meilleurs résultats à long terme.
      
      
• Nous en tenons compte et traduisons ce principe en langage ou modèles quantitatifs.
  
  
• La machine traite ces modèles. À cette fin, elle applique de grands ensembles de données à des milliers d’entreprises et optimise régulièrement les modèles à mesure que de nouvelles données sont connues.
  
  
• L’humain supervise tout le processus, de la conception et à la mise en œuvre, en apportant les ajustements nécessaires.
  

Compte tenu des progrès de la science des données, les deux apports – humain et machine – doivent évoluer ; il en va de même pour la façon dont nous combinons les deux.

En tant qu’investisseurs quantitatifs, notre réussite dépend des données. L’un des domaines qui ont connu un essor considérable est celui des données alternatives non structurées. 

Pensez à l’abondance de renseignements utiles et disponibles dans les documents produits par les sociétés ou les téléconférences sur les bénéfices. Ou aux informations contenues dans les images satellites. 

Ce sont de précieuses sources de renseignements que nous pouvons utiliser avec les données financières traditionnelles que nous exploitons déjà.

La machine peut extraire des signaux de données non structurées, grâce à des techniques telles que le traitement du langage naturel. 

Une fois extraits, nous pouvons intégrer ces signaux à nos modèles existants pour vérifier s’ils améliorent les résultats des placements.

De cette manière, nous restons fidèles à notre philosophie de placement, selon laquelle les décisions se fondent non seulement sur de solides données économiques, mais aussi sur des données empiriques.

Cette démarche diffère de l’approche non supervisée, où l’intervention humaine est réduite au minimum : dans ce cas, les décisions de placement sont entièrement fonction des données et du bien-fondé économique. 

Bien que la machine offre de plus en plus de possibilités, nous pensons que la combinaison des deux reste idéale... l’humain doit continuer à jouer un rôle crucial dans la prise de décisions de placement. 

ESG et climat

À notre avis, les considérations environnementales, sociales et de gouvernance doivent être prises en compte dans les décisions de placement.

Pendant certaines périodes, l’un des trois volets de l’ESG a généré des rendements positifs. 

Cependant, nous manquons de données probantes pour tirer des généralisations à long terme et dans l’ensemble des régions. Or, ce serait nécessaire pour définir des facteurs d’alpha autonomes à partir de chacun des trois volets de l’ESG.

Par conséquent, notre approche actuelle se concentre plutôt sur les moyens d’atténuer les risques ESG.

Nous investissons dans des facteurs qui sont récompensés à long terme. Par contre, comme les risques posés par une mauvaise performance ESG ne sont pas récompensés, nous faisons deux choses :

1) nous éliminons de nos portefeuilles les sociétés dont les indicateurs ESG sont les plus mauvais ; et 

2) nous veillons à ce que l’exposition ESG moyenne de l’ensemble du portefeuille soit meilleure que celle de l’indice de référence.

Nous avons établi ces restrictions de manière à ce qu’elles n’aient pas d’incidence négative sur notre proposition de placement.

Nous nous concentrons actuellement sur le risque climatique. Pour ce faire, nous cherchons à éviter les entreprises qui n’ont pas de plans crédibles pour la transition vers une économie à faible émission de carbone. 

Nous bénéficions d’un accès direct à l’équipe de spécialistes ESG de RBC GMA, y compris à un spécialiste du climat... 

et nous collaborons étroitement avec eux pour nous assurer que nos efforts génèrent des retombées positives et concrètes dans nos portefeuilles.

Ingénierie de portefeuille

En combinant l’humain et la machine, le processus de placement devient systématique. Il est ainsi plus rigoureux et scientifique, et nous permet d’évaluer les idées existantes et de mettre de nouvelles idées à l’essai de manière explicite.

Dans un monde qui évolue rapidement, il est important de suivre un processus, et un processus de placement systématique est inestimable.

L’ingénierie de portefeuille vise à s’assurer que chaque volet du processus produit les résultats escomptés et que nous restons constants dans la manière dont nous mettons en œuvre notre philosophie et notre processus de placement. 

Elle met en lumière les moteurs de rendements au sein de nos portefeuilles, ce qui nous aide à privilégier les placements profitables et à limiter les expositions aux risques qui ne génèrent pas d’alpha. 

À l’étape de l’ingénierie de portefeuille, nous analysons minutieusement chaque composante de notre processus de placement, un peu comme le ferait une équipe de Formule 1 après une course,

afin de repérer celles qui doivent être améliorées et d’en mettre de nouvelles à l’essai pour voir comment elles se comportent.

Nous développons sans cesse de nouveaux outils pour nous aider dans cette tâche, comme l’analyse en cascade que nous avons récemment ajoutée.

Elle nous permet de mesurer l’incidence de chaque étape de l’élaboration d’un portefeuille, que nous augmentions le risque ou que nous imposions de nouvelles contraintes.

Il s’agit d’un outil efficace qui accroît la rigueur de nos méthodes de conception et d’évaluation des modèles.

Collaborer avec une équipe d’experts

Pour que les placements quantitatifs soient fructueux, il faut pouvoir compter sur des experts possédant des compétences variées, notamment une connaissance approfondie des placements, des méthodes quantitatives, des données, de la technologie et de l’exécution.

Et ces experts doivent collaborer efficacement en équipe.

Dans la dernière partie de cette vidéo, nous expliquons comment nous renforçons notre collaboration, afin de continuer à faire progresser notre entreprise, ensemble, en équipe.

Notre équipe comporte trois volets : la gestion de portefeuille, la recherche et les systèmes. Chaque personne a des responsabilités bien définies,

mais toute l’équipe tend vers le même objectif : procurer des résultats de placements remarquables à nos clients.

Alors que les innovations se multiplient, l’équipe joue un rôle de plus en plus essentiel. Elle doit aussi se composer de personnes ayant des compétences transversales,

c’est-à-dire des experts d’un domaine particulier, qui sont capables d’appliquer facilement leurs connaissances à des domaines connexes.

Nous nous attachons également à profiter de points de vue culturels différents susceptibles de favoriser l’innovation. Nous nous encourageons mutuellement :

• à être curieux, ouverts d’esprit et avides de connaissances ;
• à viser l’amélioration continue de ce que nous faisons ; 
• à avoir un sentiment d’urgence, nécessaire dans une ère d’innovations constantes ; 
• à collaborer efficacement ; et
• à suivre une approche rigoureuse et scientifique.

Toutes ces qualités s’assemblent concrètement dans l’exécution de nos recherches. L’équipe de recherche dicte le processus, mais nous mettons sur pied des équipes de travail pour chaque projet, qui regroupent des membres des équipes de recherche et de gestion du portefeuille, ainsi que des experts d’autres domaines, tels que la technologie ou le climat, au besoin.

Ainsi, nous allions des compétences et des points de vue diversifiés et nous intégrons des considérations pratiques dès le départ. Chaque équipe de travail a des livrables et des échéances clairs et se réunit régulièrement pour maintenir le rythme de nos recherches. 

Le secteur des placements évolue rapidement, et de nombreux changements ont lieu au cœur des placements quantitatifs. 

À RBC, les placements quantitatifs ont un avenir prometteur. 

À mesure que nous saisirons les occasions, nous ferons évoluer nos modèles et nos processus de placement, afin que nous restions bien positionnés pour procurer des résultats de placement exceptionnels.