PRINCIPAUX POINTS À RETENIR
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L’investissement à volatilité minimale a pour objectif de diminuer le risque en investissant dans un portefeuille d’actions d’une volatilité inférieure à celle de l’ensemble du marché.
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L’investissement à volatilité minimale existe depuis des décennies, soutenu par la théorie économique et les données empiriques.1
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Les stratégies à volatilité minimale peuvent prendre en compte la fluctuation des prix des actions individuelles ainsi que la façon dont les actions se comportent les unes par rapport aux autres, afin de constituer un portefeuille moins risqué que l’ensemble du marché.
Qu’est-ce que l’investissement à volatilité minimale ?
L’investissement à volatilité minimale vise à constituer un portefeuille d’actions d’une volatilité inférieure à celle de l’ensemble du marché. Il a pour but d’offrir aux investisseurs une expérience plus uniforme dans les segments des actions grâce à la création d’un portefeuille qui subit moins de fluctuations (à la hausse ou à la baisse) que le marché.
Imaginez que vous êtes un randonneur, et que deux sentiers s’offrent à vous pour escalader une montagne. L’un des sentiers est très difficile. Il est escarpé, rocheux et comporte plusieurs descentes abruptes. Bien que ce sentier soit enthousiasmant, il présente plus de risques de blessure ou de chute. Il existe aussi un deuxième sentier, plus graduel et plus stable. Bien que ce sentier soit moins enthousiasmant, il présente beaucoup moins de risques de se blesser ou de se faire mal.
Dans cette analogie, la stratégie à volatilité minimale ressemblerait plutôt au deuxième sentier : moins risqué et conçu pour être plus stable. Un portefeuille à volatilité minimale peut aider les investisseurs à composer avec les risques de fluctuation importante sur le marché. Tout comme les randonneurs peuvent atteindre le sommet de la montagne en empruntant un sentier moins difficile, les investisseurs peuvent poursuivre leurs objectifs de placement en évitant les maux de tête liés à la volatilité.
Comment définissons-nous l’investissement à faible volatilité ?
À l’heure d’évaluer un portefeuille à volatilité minimale, BlackRock examine particulièrement la volatilité des actions individuelles et les corrélations.2
Statistiques |
Objectif |
Volatilité des actions |
Déterminer dans quelle mesure une action individuelle s’est montrée volatile en se basant sur l’écart type3 |
Corrélations |
Comprendre comment les actions évoluent les unes par rapport aux autres en fonction de plusieurs facteurs4 |
L’investissement à faible volatilité vise à constituer un portefeuille moins risqué que l’ensemble du marché – non seulement un ensemble d’actions moins risquées. Les stratégies à volatilité minimale ne se contentent pas d’acheter les actions les moins volatiles sur le marché, mais elles tiennent compte également de la façon dont les actions sous-jacentes évoluent les unes par rapport aux autres. Contrairement aux autres facteurs dont nous tenons compte à BlackRock, la volatilité minimale vise à réduire le risque global associé aux portefeuilles. Les FNB à volatilité minimale peuvent être considérés comme des outils à la disposition des investisseurs pour réaliser une répartition stratégique d’actifs à long terme leur permettant de réduire leur risque global et de conserver leurs placements. Dans le passé, les indices à volatilité minimale ont affiché une volatilité inférieure à celle de leurs homologues du marché.
Risque annualisé (%)
L’avantage des stratégies à volatilité minimale est leur capacité à réduire considérablement le risque associé aux portefeuilles, tout en permettant aux investisseurs de maintenir leur répartition dans les actions. Ces stratégies permettent aux investisseurs de continuer à participer aux mouvements haussiers des actions, à la différence d’autres catégories d’actifs vers lesquelles ils pourraient se tourner en période de turbulence du marché – par exemple les titres à revenu fixe ou les liquidités.
En prime, sur le plan du rendement, des recherches ont révélé que les actions les plus volatiles ont tendance à produire des rendements inférieurs à ceux des actions moins volatiles. Comme mon collègue Andrew Ang l’a souligné dans son article The Cross-Section of Volatility and Expected Returns, les actions dont la volatilité spécifique est plus élevée ont des rendements moyens horriblement bas ». Par définition, les actions volatiles sont plus susceptibles d’être exclues des portefeuilles à volatilité minimale.
Construction d’un portefeuille à volatilité minimale
Une question que les investisseurs se posent parfois est de savoir si les fonds à volatilité minimale ne visent qu’à acheter une poignée de sociétés dans les secteurs de la consommation de base ou des services publics. N’est-il pas préférable d’acheter un fonds investi dans un seul secteur, qui n’investit que dans des actions de la consommation de base ?
À chaque rééquilibrage, les indices à volatilité minimale MSCI – qui sont suivis par les FNB à volatilité minimale iShares – appliquent explicitement des pondérations sectorielles de +/-5 % par rapport à celles qui sont appliquées dans les indices parents sous-jacents. L’objectif de cette contrainte est de prévenir les surpondérations indésirables dans les secteurs considérés comme « sûrs ». Grâce à cette approche contrôlée en fonction des secteurs, la volatilité minimale est attrayante en tant que position de base dans un portefeuille.
Pondérations sectorielles (%)
Comme l’indique le graphique ci-dessus, les stratégies à volatilité minimale ont tendance à surpondérer naturellement les secteurs des services publics et de la consommation de base. Toutefois, les plafonds sectoriels aident considérablement ces stratégies à saisir plus de mouvements haussiers, sur une base relative, en cas de montée des marchés boursiers.
Les facteurs tels que la volatilité minimale sont généralement assortis de rendements plus élevés ou d’un risque moindre. Les secteurs entraînent un risque de gestion active non rémunéré dans les portefeuilles. Nous préférons investir dans la volatilité minimale plutôt que parier sur des secteurs.
À quoi peut vous servir la volatilité minimale ?
La volatilité minimale a toujours réduit le risque associé aux portefeuilles par rapport à l’ensemble du marché. De fait, depuis sa création, l’indice à volatilité minimale MSCI États-Unis affiche une volatilité inférieure d’environ 20 % à celle de l’indice S&P 500. Les investisseurs peuvent utiliser les stratégies à volatilité minimale pour protéger leurs portefeuilles et conserver leurs placements pendant les périodes de turbulence des marchés.
Des recherches universitaires ont également révélé que les actions moins volatiles ont tendance à surpasser leurs homologues plus volatiles au fil du temps. Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer l’historique de rendements supérieurs. Par exemple, de nombreux investisseurs institutionnels cherchent à atteindre des objectifs de rendement élevés. Certains de ces investisseurs n’ont pas le droit d’utiliser l’effet de levier dans leurs portefeuilles. Afin d’atteindre leurs objectifs de rendement élevés, ils finissent par surpondérer des sociétés plus volatiles en espérant obtenir une plus grande prime de risque sur les actions. Cela a peut-être entraîné une sous-pondération persistante et systématique des sociétés moins volatiles.
Une autre explication pourrait être que certains investisseurs recherchent des actions susceptibles de dégager des versements élevés. Certains groupes d’investisseurs sont prêts à payer trop cher pour ces sociétés peu susceptibles de générer des rendements élevés, ce qui s’apparente à une « loterie ». En général, les titres de ces sociétés sont plus risqués et plus volatils. Il est aussi possible que la préférence pour un rendement potentiel élevé ait entraîné une sous-estimation persistante des actions moins volatiles.
Conclusion
La répartition d’actifs et le maintien total des placements dans les actions sont souvent deux facteurs essentiels au rendement d’un portefeuille. Toutefois, nous voyons encore et encore des cas où même les investisseurs les plus disciplinés abandonnent leur plan lorsque la volatilité augmente et que les marchés se replient.
Renseignements détaillés sur les produits
Région |
Symbole boursier |
Nom du fonds |
Indice |
Frais de Frais (en %) |
Canada |
XMV |
iShares MSCI Min Vol Canada Index ETF |
Indice à volatilité minimale MSCI Canada |
0,30 |
États-Unis |
XMU |
iShares MSCI Min Vol USA Index ETF |
Indice à volatilité minimale MSCI États-Unis |
0,30 |
XMU.U |
iShares MSCI Min Vol USA Index ETF (parts USD) |
Indice à volatilité minimale MSCI États-Unis |
0,30 |
XMS |
iShares MSCI Min Vol USA Index ETF CAD-Hedged |
Indice à volatilité minimale MSCI États-Unis (100 % couvert en CAD) |
0,30 |
EAEO |
XMI |
iShares MSCI Min Vol EAFE Index ETF |
Indice à volatilité minimale MSCI EAEO |
0,35 |
XML |
iShares MSCI Min Vol EAFE Index ETF (CAD-Hedged) |
Indice à volatilité minimale MSCI EAEO (100 % couvert en CAD) |
0,35 |
Marchés émergents |
XMM |
iShares MSCI Min Vol Emerging Markets Index ETF |
Indice à volatilité minimale MSCI Marchés émergents |
0,40* |
Monde |
XMW |
iShares MSCI Min Vol Global Index ETF |
Indice à volatilité minimale MSCI Monde tous les pays |
0,45 |
XMY |
iShares MSCI Min Vol Global Index ETF CAD-Hedged |
Indice à volatilité minimale MSCI ACWI (100 % couvert en CAD) |
0,45 |
Ressources supplémentaires