L’article qui suit examine la façon dont l’investisseur peut tirer profit des obligations mondiales – en particulier si elles sont couvertes contre le risque de change.
- Depuis 2011, un portefeuille d’obligations d’État mondiales couvert en dollars canadiens a offert chaque année aux investisseurs une expérience plus douce qu’un portefeuille d’obligations du gouvernement du Canada.
- Sur les 20 dernières années, un portefeuille d’obligations d’État mondiales couvert en dollars canadiens a affiché un taux de volatilité annualisé moindre qu’un portefeuille d’obligations d’État canadiennes.
- L’accès au vaste marché extérieur au Canada offre des possibilités accrues de diversification – et on sait que la diversification réduit généralement le risque pour les investisseurs.
Nombre d’investisseurs ont tendance à penser qu’un portefeuille d’obligations mondiales a de fortes chances de s’avérer plus irrégulier qu’un portefeuille d’obligations canadiennes. Des obligations d’État émises dans d’autres parties du monde ne sauraient assurément pas se comporter de façon plus régulière que des émissions d’État canadiennes, a-t-on coutume de penser.
Mais est-ce vraiment le cas ?
Le graphique ci-dessous montre que, chaque année depuis 2011, un portefeuille d’obligations d’État mondiales couvert en dollars canadiens a offert aux investisseurs un rendement plus régulier (moins de volatilité) qu’un portefeuille d’obligations d’État canadiennes. Le portefeuille couvert contre le risque de change a nettement réduit les effets des soubresauts du marché – ce qu’on appelle la volatilité – au fil du temps.
De façon générale, les obligations mondiales, lorsqu’elles étaient couvertes, ont été moins volatilese
De façon comparable, un portefeuille d’obligations d’État mondiales non couvert a affiché une volatilité annualisée de 9,4 % sur les 20 dernières années. Cette volatilité baisse toutefois de plus de moitié, à 3,4 %, lorsque le portefeuille était entièrement couvert. À titre de comparaison, un portefeuille d’obligations d’État canadiennes affiche une volatilité annualisée à long terme d’environ 4,5 %.*
Lorsqu’elles sont couvertes, les obligations mondiales tendent à afficher une volatilité moindre à long terme
L’Indice mondial d’obligations gouvernementales FTSE représente le marché mondial des obligations d’État. Cet énorme marché détient 1 195 obligations, pour une valeur marchande totale de près de 23 milliards de dollars US . Comme le montre le graphique ci-dessous, le Canada ne compte que pour 4,7 % des titres de dette émis dans l’économie mondiale. Les États-Unis et la zone euro en représentent la majeure partie, avec une part combinée de plus de 65 % de cette valeur. L’accès au vaste marché extérieur au Canada offre des possibilités accrues de diversification.
Le Canada n’occupe qu’une petite part du marché obligataire mondial
Le risque et le potentiel de rendement des différents marchés obligataires de la planète peuvent varier fortement d’une région à l’autre. Le tableau ci-dessous montre combien les résultats peuvent varier grandement. À noter que les obligations d’État canadiennes sont rarement les plus performantes. Ces données montrent qu’une approche diversifiée à l’échelle mondiale des placements obligataires peut présenter des occasions de rendement supérieur.
Les obligations mondiales offrent un potentiel de rendement plus diversifié
L’inégalité de la croissance économique et de l’inflation d’un pays ou d’une région à l’autre offre des occasions aux investisseurs en obligations mondiales. Les gestionnaires actifs d’obligations qui œuvrent dans l’univers des obligations mondiales et ont une bonne compréhension du contexte des politiques monétaires mondiales peuvent tirer profit d’occasions de placement pouvant offrir à la fois une protection contre le risque de baisse et une certaine croissance du capital.
Une stratégie visant à tirer profit des marchés obligataires mondiaux pourrait vous aider à réduire le risque et à accroître le potentiel de rendement. Les obligations mondiales offrent non seulement des occasions de diversification, mais aussi la possibilité d’élargir vos sources de rendements potentiels par rapport aux obligations canadiennes, ce qui pourrait vous aider à atteindre vos objectifs de placement à long terme.