La main-d’œuvre canadienne continue d’évoluer au rythme de l’économie à la demande, qui emploie toujours plus de travailleurs autonomes et contractuels.
Selon un sondage récent sur la progression du travail autonome au Canada, les pigistes à temps plein ou à temps partiel, les entrepreneurs indépendants et les travailleurs à la demande pourraient représenter jusqu’à 45 % de la main-d’œuvre d’ici 2020.
Près de la moitié
47 % des travailleurs autonomes au Canada sont motivés par le désir de mieux concilier leur carrière et leur vie privée.
44 %
Dans une proportion de 44 %, ils s’en tirent mieux financièrement depuis qu’ils sont travailleurs autonomes.
41 %
Ils sont 41 % à vouloir gagner un revenu supplémentaire.
En raison de l’irrégularité de vos revenus, vous devez parfois faire les choses différemment, comme adopter un budget, afin de surmonter les périodes où vos liquidités sont moins importantes ou de faire face à une dépense imprévue. Il peut aussi s’avérer difficile de cotiser régulièrement à un régime d’épargne. Voici quelques conseils pour vous aider.
Se fixer un pourcentage plutôt qu’un montant
Fixez-vous un pourcentage plutôt qu’un montant de cotisation à prélever sur votre chèque de paie. Par exemple, une cible de 5 % ou 10 % de votre paie brute constitue une solide base d’épargne pour atteindre vos objectifs. Comme la valeur et la fréquence de leurs chèques de paie varient, les travailleurs autonomes devraient se fixer un pourcentage plutôt qu’un montant à épargner. Par exemple, au lieu de verser une cotisation de 100 $ par mois, visez plutôt 5 %. Vos cotisations seront ainsi proportionnelles à votre revenu. Même si le montant varie chaque mois, vous épargnez régulièrement au moyen d’un plan de placements périodiques qui offre une façon efficace de s’enrichir au fil du temps. Ainsi, les placements demeurent une priorité tout au long de l’année plutôt que d’être concentrés à certaines périodes, par exemple à la date limite annuelle pour cotiser aux REER.
Profiter de la manne
Si vous obtenez un montant inattendu comme un remboursement d’impôt, profitez-en pour alimenter votre compte de placement. Il vaut mieux y penser à deux fois avant de dépenser un gain prévu ou imprévu (comme votre remboursement d’impôt). Vous y gagnerez si vous résistez à la tentation de faire des achats impulsifs en vous disant comme trop de gens que « de toute façon cet argent est tombé du ciel ». Vous feriez mieux de l’investir en vue d’accroître sa valeur initiale.
Adopter une vision à long terme, même si c’est difficile
Les pigistes et les travailleurs contractuels peuvent s’inquiéter davantage des fluctuations de la valeur de leur portefeuille. Comme leur revenu est moins prévisible, ils peuvent chercher à préserver l’accès à court terme à leur épargne plutôt que de la considérer comme un placement à long terme. Il vaut mieux adopter une perspective à long terme, même lorsque les rentrées de fonds cessent. Si vous prélevez un pourcentage sur chaque paie (le cas échéant) et l’investissez, cette épargne profitera des rendements composés, même lorsque vous vous trouvez entre deux contrats et ne cotisez que peu ou pas.
Parlez de ces idées à un conseiller pour déterminer quelle stratégie d’épargne vous convient le mieux.