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À propos de cette baladodiffusion

Dans cet épisode, Marcello Montanari, premier directeur général et premier gestionnaire de portefeuille, Actions nord-américaines, analyse les principaux thèmes et facteurs du secteur de la technologie pour 2024. Il s’intéresse en particulier aux avancées prometteuses dans les domaines du commerce électronique et de l’intelligence artificielle générative. Il explique également comment il augmente la sensibilité des portefeuilles en évaluant soigneusement les perspectives de croissance.  [24 minutes, 27 secondes] (Enregistré : 19 janvier 2024)

Transcription

Transcription

Bonjour et bienvenue à cette édition de À télécharger. Je suis votre hôte, Dave Richardson, et c'est l'heure de la technologie. Je sais que c'est l'épisode préféré de tout le monde parce que nous avons Marcello Montanari, qui fait partie de l'équipe des actions nord-américaines de RBC Gestion mondiale d’actifs, et qui est un peu notre gourou de la techno. Vous n’aimez pas quand je dis cela, je pense?

Oui eh bien, j'ai toute une équipe derrière moi. Moi, je suis plutôt un généraliste. Je suis tiraillé dans toutes les directions. Mais heureusement, j'ai une bonne équipe sur le plan technique, qui me couvre. Il y a tellement d'écosystèmes et de technologies différentes que ce n'est pas homogène, comme le marché du pétrole, par exemple. Je ne voudrais pas offenser les analystes de l’énergie, cela dit.

Oui, c'est vrai. Tout le monde sait que c’est un domaine bien facile qui ne fluctue jamais. Tout le monde connaît le prix du pétrole au jour le jour. L'homme de la rue peut le faire. Bon, les analystes de l’énergie dans le prochain épisode vont peut-être s’offenser. Vous ne me rendez pas la tâche facile, Marcello.

Oui, j’avais envie de commencer une petite guerre.

Mais, parlant de marchés qui n'ont pas été particulièrement bons l'année dernière. L'année 2022 avait été très bonne pour l'énergie et les matières premières en général, mais très difficile pour la technologie. Puis celle-ci est revenue en force en 2023. Lorsque vous regardez l'année 2023, qu'est-ce qui ressort pour vous dans ce domaine?

Je suis content que vous mentionniez 2022 qui, en effet, n’avait pas été une bonne année. Comme je l'ai déjà dit dans votre émission, nous avons eu cette économie désynchronisée où la technologie a connu sa propre récession avant tous les autres secteurs. Je souligne toujours que les secteurs industriels étaient en plein essor et que la technologie était en plein marasme. L'année 2022 n'a donc pas été une grande année, après une année 2021 spectaculaire. Mais à la fin de l'année 2022, les valorisations étaient épuisées. Les actions aussi. Pratiquement tous les stratèges de la planète s'accordaient à dire que 2023 serait un véritable désastre. La récession s’en vient. Elle sera là dans trois mois. Il ne faut surtout rien posséder de tel. Et puis, la question des taux. Il y a eu quelque chose comme treize hausses de taux. La configuration était des plus mauvaises. Tout le monde penchait d’un côté, et nous avons décidé de pencher de l’autre. Nous avons cru que si le marché de la technologie s’était effondré avant tout le reste du marché, alors le rapport risque/rendement devrait être plutôt bon. Nous avons donc ajouté un peu de torque aux portefeuilles. Et puis, je ne me souviens plus du jour exact, mais vers la fin février, Microsoft a lancé Chat GPT sur Bing et l'a présenté à environ sept milliards de personnes en leur disant: amusez-vous avec ça. Cela a déclenché tout un cycle d'engouement pour l'IA. Mais je pense que ce cycle est bien réel. Il y a des cycles d'engouement qui sont faux et d'autres qui sont vrais. Je pense que celui-ci l’est. Cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de baisse à un moment ou à un autre de l'année. Mais la légende de l'IA s’est mise à fonctionner. En outre, du côté du commerce électronique, l'année 2022 avait été lamentable. J’ai déjà raconté comment Apple avait coupé les jambes de tout le monde avec ces mesures concernant la publicité numérique. Le fait qu'Apple ait coupé les vivres aux annonceurs numériques avait beaucoup nui au commerce électronique dans son ensemble. Apple a dû commencer à corriger ses outils à la fin de l'année 2022. Ils ont réalisé les dommages qu'ils avaient causés à l'ensemble du marché. En outre, tous les autres acteurs, les Meta et Google avaient commencé à contourner ces obstacles. Les outils d'Apple fonctionnent mieux aujourd’hui. On a donc assisté à une réaccélération de la publicité numérique. L'ensemble du marché du commerce électronique s’est remis en selle, y compris les paiements. Tout est donc rentré dans l'ordre. Mais les chiffres, eux, n'étaient pas encore au rendez-vous. Les marchés sont toujours tournés vers l'avenir. Ce sont les multiples qui se sont expandus, si l’on peut dire, avant que cela ne paraisse dans les chiffres. Si j’essaie de prédire l’avenir, l'expansion des multiples va-t-elle se poursuivre? Peut-être un peu, en périphérie, mais cette partie du cycle est probablement derrière nous. Maintenant, il s’agit de suivre la progression des chiffres, bien choisir les titres et identifier les futurs grands gagnants à venir.

Il y a beaucoup à retenir dans tout ce que vous avez dit. Je rappelle aux auditeurs que la dernière fois que nous avons reçu Marcello — retournez dans les épisodes, je pense que c'était vers juillet ou août de l'année dernière — il avait donné un excellent aperçu de l'IA et de son impact sur l'économie mondiale, ainsi que de son potentiel en investissement. Je vous encourage donc à revenir en arrière et à écouter cet épisode. Mais un autre point important que vous avez soulevé — et cela concerne l'investissement en général — c’est cette idée d’aller dans un sens alors que tout le monde va dans l’autre. Lorsque tout le monde se range d'un côté de la transaction ou d'un point de vue particulier, c'est souvent à ce moment-là que vous gagnez en allant dans l'autre sens. Déjà l'année dernière, à la même époque, c'était votre point de vue. Félicitations pour ça. Vous utilisez l'expression «ajouter du torque» au portefeuille. Pour les auditeurs qui se demandent à quoi ça rime, qu'entendez-vous par là? Ça sonne plutôt bien, en tout cas.

Eh bien, la façon dont nous gérons le portefeuille, en fonction des conditions, des valorisations et autres, nous passons d'un type à l'autre. Nous avons ce que nous appelons les piliers, les très grands acteurs, les Apple et les Microsoft de ce monde. Ce sont toujours des entreprises en croissance. Et puis il y a une catégorie d'actions que nous appelons les valeurs optionnelles. C'est là que se trouve le torque. Il s'agit de petites sociétés qui, si tout va bien, devraient avoir de meilleures perspectives de croissance que certains des piliers plus matures. Et puis il y a les liquidités. Nous passons d'un peu plus de liquidités si nous sommes sur la défensive, à plus de valeurs sûres. Ensuite, lorsque nous pensons que les choses s'alignent, nous déplaçons une plus grande partie des actifs vers des noms optionnels, ou ce que nous aimons appeler le torque. Il s'agit par exemple de Trade Desk, de Pinterest, etc. Des noms plus petits.

Donc si les choses évoluent dans la direction que vous pensez, sur laquelle vous pariez, elles iront plus loin et plus vite que certains de vos grands noms, comme vous les appelez, les piliers.

C'est exact.

Et c'est ce que vous appelez le torque.

Oui, nous avons ajouté le torque au portefeuille.

Projetons-nous maintenant en 2024. Depuis l'année dernière, tout le monde est enthousiaste à propos de la technologie. Par ailleurs, personne n'aurait pensé l’année dernière que l'on aurait vu ce mouvement dans tout le secteur, alors que les rendements sur le 10 ans américain ont augmenté jusqu'à plus de 5%. Aujourd'hui, ils sont redescendus aux alentours de 4%, et l’on pense qu'ils vont encore baisser. Alors, comment positionnez-vous le portefeuille pour cette année, d'une manière générale?

Nous sommes toujours positifs sur le secteur. Nous pensons que les taux d'intérêt vont baisser. Nous sommes depuis longtemps dans le camp des taux plus élevés, mais nous pensons toujours qu'ils vont baisser. Nous pensons simplement qu'il n'y aura pas autant de réductions. Il y a deux semaines, on parlait encore de huit réductions cette année. Mais vous savez, l'économie est encore assez forte. Nous sommes dans une année électorale. En général, il n'y a pas de récession pendant les années électorales. Nous nous sommes donc dit que nous n'aurions probablement pas autant de réductions. Il se peut donc qu'il y ait un petit recul lorsque les choses se réajusteront à notre vision du monde, ce qui s'est produit au cours de la semaine ou des deux dernières semaines. Cela ne veut pas dire que nous aurons raison, mais c'est ce qui semble se produire actuellement. Nous restons donc positifs. Si l'on examine sur deux ans ce qui s'est passé pour les valeurs technologiques, on constate qu'elles n'ont pas beaucoup progressé. Si l'on remonte à la fin de l'année 2021, ou aux premiers jours de 2022, nous étions ici — vous ne me voyez pas mais vous comprenez où je place ma main — ensuite, nous avons fait ceci, et maintenant notre fonds est en fait au-dessus de ce qu'il était à la fin de l'année 2021, ce qui est très bien. Mais les rendements ne sont pas si élevés sur une base de deux ans. Nous pensons donc qu'il y a encore de la marge. Comme je l'ai dit, je ne pense pas que cela viendra autant des multiples que de l'amélioration des conditions. Et nous commençons déjà à voir que parmi les fournisseurs du cloud, ou du nuagique, le flux de nouvelles commence à s'améliorer, les volumes commencent à augmenter, ce qui va profiter à beaucoup d'éditeurs de logiciels, en particulier ceux qui fonctionnent par utilisation plutôt que par nombres de ventes. Les choses s'améliorent dans ce domaine. Le commerce électronique et la publicité numérique continuent de s'améliorer. On assiste également à un glissement de la publicité linéaire de la télévision traditionnelle vers le domaine numérique. Ce qui explique le succès de Netflix. Bon, désolé, je m'éloigne du sujet, mais Netflix a ajouté un niveau de publicité pour avoir encore plus de clients et faire baisser ses prix. Elle a vu ces 70 milliards de dollars de publicité linéaire à la télévision et s’est dit que cela allait bouger et qu’il fallait saisir l’occasion. Les conditions s'améliorent. Nous espérons que cela se traduira par des résultats plus élevés pour les entreprises. Nous espérons pouvoir identifier celles qui dépasseront les attentes. Il ne s'agit pas seulement de répondre aux attentes. Il faut les dépasser pour que les actions continuent de progresser. Nous espérons donc pouvoir les choisir. Et ce sera une année où je pense que la plupart des actions fonctionneront, sur la base de l'amélioration des conditions et des entreprises qui dépassent les attentes.

Pour revenir à ce que vous disiez en début d’émission, c'est pourquoi il est si important de s’entourer d’une équipe, de ces personnes qui font le travail de recherche afin de dénicher les bonnes entreprises, celles qui vont répondre aux attentes. Dans le monde de la technologie, les gens parlent ou chuchotent et les attentes sont élevées.

Oui, il y a beaucoup de chuchotements dans le monde de la technologie. Et en plus, il y a toutes ces sociétés de données tierces qui scrutent les données des cartes de crédit. Beaucoup de ces actions bougent bien avant toutes les autres, simplement parce qu'il y a tellement d'indicateurs avancés ici et là glanés à partir de sources de données alternatives. Elles ont inondé le marché et ont eu tout un impact.

Ne dévoilez pas vos secrets à tout le monde, mais quels sont ces éléments clés sur lesquels vous vous concentrez pour identifier les gagnants?

Vous savez, nous n'avons pas de secrets. En fait, nous avons volé les secrets des autres et les mettons en pratique à notre façon. Sans blague, la technologie dépend beaucoup des cycles de produits et de l'innovation. Je dirais que nous sommes d'abord des analystes commerciaux et ensuite des analystes boursiers, et nous essayons toujours de nous assurer que nous sommes positionnés dans les bonnes entreprises qui détiennent les bonnes technologies. Par exemple, dans le domaine de l'IA, il y a tous les prétendants qui lèvent la main en se disant des acteurs. Ils veulent tous bénéficier de l'aura de l'IA parce qu'elle peut expandre leurs multiples. C'est pourquoi je dis que dans ce secteur, il est si important d'avoir une histoire et de l'expérience parce que tout se construit en quelque sorte par soi-même. Après avoir fait cela pendant un certain temps, vous commencez à devenir assez bon avec votre détecteur de mensonges. Ai-je le droit de dire cela? S'agit-il vraiment d’un jeu d'IA ? S'agit-il d'un véritable jeu sur le cloud? S'agit-il d'une véritable transformation des données? Vous devez donc avoir ce type d'expérience pour vous aider à identifier ces prétendants. Et ensuite, avec un peu de chance, vous choisissez les gagnants. Et comme nous le disons souvent, le marché de la technologie est unique en cela que le gagnant remporte toujours toute la mise, ou presque. Pensez au nombre d'entreprises spécialisées dans les bases de données. Eh bien, elles sont au nombre de trois. Il y a Oracle, IBM et Cybase. Aujourd'hui, il y a bien quelques sociétés de bases de données d'un nouvel âge qui sortent du lot, comme MongoDB. Mais on a tendance à avoir des marchés où le gagnant rafle tout ou presque tout. Ce sont des entreprises qui ont des rendements très élevés. Et parce qu'elles raflent tout, elles deviennent de plus en plus grandes et attrayantes. On se retrouve donc avec une logique de répulsion de la moyenne plutôt que retour de la moyenne. Ces entreprises ne cessent de grossir. C'est ce qui explique la taille des Mag Seven. Je pense quant à moi qu’on devrait plutôt dire les Mag Six, mais bon. Si Apple est ce qu'elle est aujourd’hui, c'est parce qu'elle a éliminé toute concurrence dans le marché des téléphones sans fil. Microsoft est forcément le système d'exploitation de votre ordinateur. Elle est par ailleurs, à mon avis, l’acteur le plus important des trois grands de l’informatique nuagique. Allons-nous avoir dix acteurs en informatique nuagique? Je ne crois pas. Il y en a trois pour le moment. Oracle est peut-être le quatrième. Mais les grands acteurs deviennent de plus en plus gros. Bon, je me suis éloigné de votre question.

C'est ce que nous aimons. Quand vous vous éloignez de votre sujet, cela nous permet d’en apprendre encore plus sur le secteur et ce à quoi il faut penser. Les Sept Magnifiques — ou les six, selon vous. Comme vous l'avez dit, ces entreprises sont en position de continuer à gagner à long terme, cela ne fait aucun doute. Nous n’avons pas vu toutes les nuances dans la technologie. Beaucoup de petites entreprises auxquelles les gens ne prêtaient pas beaucoup d'attention, qui n'étaient pas dans le S&P 500, et qui se sont assez bien comportées, en marge des grands. Pensez-vous que les performances boursières de ces entreprises vont se poursuivre, certainement à long terme, mais aussi à court terme, ou pensez-vous qu'elles sont quelque peu surévaluées et surjouées à l'heure actuelle?

Je ne pense pas qu'elles soient surévaluées dans la mesure où certaines sont encore bon marché. Dans le cas de Nvidia, on a tellement craint les ventes anticipées que le multiple semble bon marché sur les chiffres à court terme, car les gens ont plus peur de l'avenir que du présent. Je pense donc qu’elle peut continuer à progresser. Comme je l'ai dit, l'IA est une réalité. La façon dont nous envisageons l'IA ou toute autre nouvelle technologie, c'est qu'il y a ceux qui la créent et puis il y a ceux qui la déploient. Prenez la Banque Royale. Nous allons déployer l'IA et nous en servir pour améliorer nos opérations et, je l'espère, pour augmenter nos ventes. Qui sait, l’IA peut peut-être nous aider à vendre plus de nos fonds. Sur un diagramme de Venn, vous avez cette portion en amande au milieu, et certaines de ces entreprises jouent sur les deux tableaux. Microsoft est à la fois un facilitateur et un déployeur. Il en va de même pour Meta et Google. Nvidia est plus du côté de la facilitation que du déploiement. Nous pensons donc qu'il y a encore beaucoup d'opportunités à saisir. Nous n'en sommes qu'au début, et si vous écoutez des gens bien plus intelligents que moi comme Bill Gates ou Jensen Huang, ils parlent tous du moment de l'iPhone, du moment du PC, du moment de l'Internet, où de toute nouvelle vraie technologie qui commence à décoller. Nous voyons encore beaucoup de possibilités de hausse. Ces valeurs sont vraiment bien positionnées. Cela étant dit, comme pour chaque cycle d'engouement, on arrive à un plafond puis à une descente, et c'est là que s’éliminent les acteurs les plus faibles. Les prétendants sont éliminés, mais cela a tendance à faire chuter tout le monde en même temps. Ensuite, il y a un retournement de situation et une trajectoire de croissance à long terme. Est-il possible que l'IA plafonne cette année et que l'on assiste à un léger repli? Oui, c'est toujours possible. Si j'avais une boule de cristal, je vous le dirais. Nous avons suffisamment confiance à long terme dans ces noms pour ne pas être inquiets, mais nous restons prêts à faire face à tout ralentissement à court terme associé à ce cycle d'engouement. Il s’agit d’un processus qui s'est fondamentalement répété très souvent dans l'histoire.

Mais comme vous le dites, il est très important d'avoir un processus en place. Un investisseur individuel doit étudier ces actions, avoir une compréhension approfondie afin de trouver les gagnants — les gagnants qui, comme vous le dites, raflent toute la mise. Cette sélection est primordiale si vous voulez connaître la croissance lors de la prochaine vague de hausse.

Oui, c'est certain.

Une dernière question. Et je vais vous demander de la sortir, votre boule de cristal. Au lycée, je n’étais pas vraiment dans le coup, question look. Je gardais un profil bas, quand je n’étais pas victime de brimades. Mais aujourd'hui, je vais à Los Angeles ou à Brooklyn, et j’aime bien voir ce que les jeunes branchés vont porter cette année. L'IA a été la grande nouveauté de l'année dernière dans le domaine de la technologie. Que voyez-vous venir à l'horizon, cette année ou dans quelques années, qui, selon vous, fera les gros titres et sera une grande nouveauté dans le secteur en termes d'innovation? Cela pourrait être un phénomène qui se concrétise maintenant, mais comme vous l'avez dit, l’orientation que prendront certaines entreprises pour l’avenir. Y a-t-il quelque chose d'intéressant à venir qui pourrait faire l'objet d'un investissement aujourd'hui ou dans dix ans?

Eh bien, en périphérie de l'IA, les entreprises ont besoin d'obtenir leurs données au bon endroit et au bon moment pour créer leurs propres modèles spécifiques au domaine afin d'améliorer leurs opérations. Et cela concerne un tas d’entreprises. Je vous donne un exemple qui m'enthousiasme beaucoup: un grand modèle linguistique qui peut être jumelé à la robotique. Je pense que la capacité de parler à un robot et de lui donner des instructions qu'il comprendra et suivra est quelque chose d'extraordinaire. C'est donc quelque chose que je surveille de près. Un autre sujet dont nous n'avons pas beaucoup parlé par le passé, à savoir la transition verte. J'ai l'impression que l'énergie nucléaire va connaître une renaissance, si l'on en croit les données disponibles. C'est ce qui commence à se dessiner. Il devient de plus en plus clair que toutes les solutions vertes intermittentes au problème de l'énergie ne sont pas les meilleures. Elles sont positives, certes, et c’est bien que nous les mettions en place, mais cela ne règle pas le problème à la base. Et plus on introduit de solutions intermittentes sur un réseau, plus celui-ci devient fragile. Sans parler des points d'entrée pour les acteurs malveillants, comme les cybercriminels. Nous regardons le domaine nucléaire. Voilà un exemple probant. Par ailleurs, l'informatique nuagique semble connaître une nouvelle accélération. Les entreprises ont traversé une période de recul, ce qu'elles appelaient l'optimisation de leur utilisation des services d'informatique en nuage, et maintenant il semble qu'elles aient redimensionné les choses et sont prêtes à redéployer de nouvelles applications. Il y a donc tout un tas de choses qui se mettent en place.

C'est pour cela que j'aime vous poser ce genre de questions, parce que vous me surprenez toujours. Je n'ai pas vu venir ces réponses, en particulier celle concernant le nucléaire, qui est vraiment intéressante. Est-ce que cela va être un phénomène canadien, américain, ou plutôt dans d'autres parties du monde, l'Europe en particulier, qui a toujours été en avance?

Mon opinion n'est pas encore complètement formée là-dessus, mais j'ai beaucoup étudié la question. Le Canada est bien placé. Nos réacteurs Candu sont très performants. En fait, le Québec possède le réseau le plus propre au monde grâce à Hydro, suivi par l'Ontario, en raison de l'immense quantité d'énergie nucléaire dont nous disposons. Nous avons beaucoup de compétences et de connaissances dans ce domaine. Ainsi, afin de gérer tous les risques liés aux nouvelles installations nucléaires, nous envisageons de les rendre plus petites et d’en fabriquer l’essentiel en usine, plutôt que de couler des tonnes de béton pour construire de plus grands réacteurs. En fait, il s'agit de joindre en chaîne des réacteurs plus petits, ce qu'on appelle les PRM, les petits réacteurs modulaires. Il y a un contrat signé pour installer les quatre premiers, si ce n’est les dix premiers réacteurs PRM à Darlington. Quatre réacteurs de 300 mégawatt chacun, soit 1,2 gigawatt, l'équivalent d'un grand réacteur. Si cela prend de l'ampleur et si, en tant que Canadiens, nous pouvons exploiter et commercialiser nos capacités, cela pourrait être très intéressant.

C'est absolument fascinant. Marcello, c'est toujours un plaisir de vous recevoir. Je vous posais la question à propos de l'équipe, ce qu'elle doit faire pour devancer ces tendances émergentes et s'assurer de cibler les bons noms au bon moment dans tous ces secteurs en évolution, dans toutes ces innovations qui se déroulent dans le monde entier. Je pense qu'en vous écoutant, les gens comprennent la curiosité intellectuelle et la profondeur des connaissances et des recherches que vous devez faire pour comprendre ces choses. C'est toujours un plaisir de vous rencontrer.

C'est toujours un plaisir d'être ici.

Cette année, j'ai changé l'orthographe de mon nom. J’avais un D majuscule suivi de A, V et E. Maintenant, j’opte pour un D minuscule, un A et un I majuscules, un V et un E minuscules. Cela se prononce toujours Dave, mais j'ai mis l'accent sur l'IA. Votre robot préféré se trouve ici, Marcello.

Super. Je vais chercher un moyen d'intégrer IA à mon nom.

Marcello. Bon, on vous réinvite dans quelques mois et on verra où en sont les choses. Mais merci encore pour tout le temps que vous nous avez consacré.

C'est toujours un plaisir.

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Déclarations

Enregistré le 19 janvier 2024

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