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À propos de cette baladodiffusion

Et celles du marché de l’Europe, théâtre d’une guerre qui fait rage ? Quelles seront les incidences de la hausse des taux d’intérêt sur les titres européens ? Dans cet épisode, David Lambert, premier gestionnaire de portefeuille, Actions européennes, RBC Global Asset Management (UK) Limited, répond à ces questions. De plus, il présente sa démarche de gestion de portefeuille sous l’angle des critères ESG. [16 minutes 00 secondes] (Enregistré : 23 mars 2022)

Transcription

Bonjour et bienvenue à cette édition de À télécharger. Je suis votre hôte, Dave Richardson, et je suis très heureux de recevoir aujourd'hui mon ami David Lambert, qui vient d’être nommé responsable des actions européennes chez RBC Gestion mondiale d’actifs. Dave, tout d'abord, félicitations! Cela ne pouvait arriver à une meilleure personne. Quelqu'un avec une grande expérience, un parcours étonnant dans la gestion des avoirs. Je ne peux pas être plus heureux pour vous. Alors, félicitations!

Merci, Dave. Vous savez, cela reste un événement un peu doux-amer; si je deviens chef, c’est en raison du départ à la retraite de Dominic. Lui et moi avons travaillé ensemble étroitement pendant quinze ans et nous nous entendions très bien. Il s’agit d’une arme à deux tranchants. Mais je suis très heureux et emballé à l’idée de reprendre ce rôle; et les temps à venir sont excitants.

C’est vrai, Dominic a été un invité régulier sur ce plateau. Il prend sa retraite, et il va nous manquer car c'était l'un de nos invités préférés. Il avait toujours plein de choses intéressantes à raconter, et toujours avec la manière un peu sophistiquée du professeur. Vous étiez à ses côtés pendant les quinze dernières années, vous avez toujours été ensemble, donc difficile d’imaginer une transition plus douce. Tout au long d'une carrière ou pour une entreprise, vous souhaitez mettre en place le meilleur plan de succession, vous voulez une transition en douceur. Et la vôtre en est le meilleur exemple.

Merci. Nous y avons longuement réfléchi au fil des ans. C'était important pour l'équipe et pour l'avenir. Mais nous l’avons fait lentement. Ce jour allait venir de toute façon et nous y avons pensé à l’avance. C'est vrai aussi pour les entreprises dans lesquelles nous investissons. Si nous appliquons cela aux entreprises dans lesquelles nous investissons, nous devrions le faire pour nous-mêmes. Et nous avons longuement réfléchi à la façon dont cela allait se faire.

Maintenant que vous êtes un invité régulier, nous allons pouvoir parler de ce que vous et moi aimons en particulier, c'est-à-dire manger. Seule chose, en vieillissant, moi je mange et je grossis, tandis que vous mangez et semblez fondre au soleil. Vraiment, vous avez l’air en pleine forme. Dommage qu’il s’agisse d’une balado audio seulement. J'aimerais bien qu’on puisse vous voir, mais bon, nous reviendrons une prochaine fois sur vos conseils en termes de gastronomie. Ce qui préoccupe le plus les gens en ce moment, c'est l'Europe et les actions européennes, que vous supervisez maintenant, et certains des défis du marché européen. Nous avons parlé avec Dominic, et aussi avec Sarah Riopelle, qui était sur ce plateau et qui gère les solutions de portefeuille, et qui réfléchit aux positions qu'elle va surpondérer ou sous-pondérer. Elle semble privilégier la valeur et la croissance, si les prix sont raisonnables. Il y a quelques mois, sur les valorisations des marchés mondiaux, l'Europe lui a semblé très attrayante, en particulier par rapport aux États-Unis. Depuis, bien sûr, nous avons connu cette horrible invasion russe en Ukraine. Les images sont plus terribles chaque jour, alors ne perdons pas de vue la catastrophe humaine. Mais pour ce qui est des investissements, l’image de l'Europe a changé, du moins à court terme, à l’échelle mondiale. De votre point de vue, est-ce que cela fait une si grande différence? Ou bien pensez-vous que les marchés vont s’y intéresser au fur et à mesure que se poursuit l’invasion, voire au moment d’un cessez-le-feu, comme on le souhaite tous?

D’après moi, le marché va regarder au-delà et mettre tout cela en perspective. Pour l’heure, la première réaction est que la proximité de l'Europe avec les événements en cours fait augmenter la prime de risque. Donc, par défaut, je suis d'accord avec ce que Sarah voulait dire: il y a un niveau de risque accru en Europe. Mais lorsque nous prenons du recul et que nous regardons ce qui se passe du côté des entreprises, lorsque nous regardons les bénéfices, la dynamique opérationnelle des entreprises, tout reste assez robuste. Rappelons-nous que si ces entreprises sont domiciliées en Europe, elles sont souvent d’envergure mondiale. Elles ont la capacité de déployer des capitaux dans le monde entier. Bien que les événements se déroulent aux portes de l'Europe, les entreprises ne sont pas aussi touchées qu'on pourrait le penser en lisant les manchettes. Mais, Dave, avec les actions européennes, nous avons connu cela depuis de nombreuses années. Il y a eu la crise de la dette, la crise des migrants, les crises financières, en particulier en Europe du Sud. Et lorsque nous nous adressons aux investisseurs canadiens ou autres, nous essayons de dissocier la politique des économies et des entreprises européennes. C'est différent. Ce sont des bêtes différentes. Et les entreprises européennes comme telles restent somme toute en bonne santé. Les niveaux d'endettement sont plus bas. La dette a été financée vers l’avant. La duration de vie de la dette est plus longue. Les rendements des flux de trésorerie disponibles sont encore attractifs. D'un point de vue opérationnel, nous sommes confiants. Cela dit, comme cette crise se prolonge, nous commençons à voir un impact sur l'inflation, les prix des matières premières, les chaînes d'approvisionnement, et c'est avec cela que toutes les entreprises du monde doivent jongler. Mais nous n'avons pas vu d'impact durable jusqu'à présent. Et pour revenir au premier point que vous avez soulevé, à savoir la valeur en Europe versus aux États-Unis pour les prochaines années, c’est peut-être vrai, mais en revanche, ce l’est depuis longtemps. Alors rien n’a vraiment changé, n’est-ce pas? Il y a des différences entre l'Europe et les États-Unis. La composition des marchés est différente. Les États-Unis sont très axés sur la technologie. L'Europe est davantage dominée par la finance, et il y a une tension là-dessus. Quand on compare l'Europe aux États-Unis, on a tendance à comparer la technologie américaine versus les banques européennes. Ce n'est pas aussi simple que cela, évidemment, mais c'est ce que l'on voit au niveau du marché. Ce que nous faisons, c'est investir dans des portefeuilles dans les meilleures entreprises que nous pouvons trouver, et pas au niveau du marché. Il ne faut pas regarder l'économie européenne, mais bien les actions européennes, et encore, pas toutes les actions européennes, mais les meilleures entreprises en Europe. Et c'est sur cela que nous concentrons nos investissements, et nous continuons à le faire.

Oui, très important de se concentrer sur les entreprises, et du bas vers le haut, par opposition au haut vers le bas. Bien sûr, le haut est important, l'environnement autour de ces entreprises. Mais comme vous le dites, ce sont des entreprises mondiales, d'énormes entreprises. Au Canada, on oublie que certaines de ces entreprises, certaines de ces marques, existent depuis toujours, et sont importantes au niveau mondial. Revenons à la base; alors que vous prenez la relève de Dominic, quels sont les types de sociétés sur lesquelles vous vous concentrez? Quelle est la clé de votre approche de l'investissement dans les entreprises européennes?

C’est l’essentiel, Dave. En bout de ligne, nous voulons investir dans les meilleures entreprises que nous pouvons trouver. Nous pensons aux entreprises qui peuvent générer des rendements plus élevés, des niveaux de rentabilité élevés sur leur base d'actifs, générer suffisamment de liquidités et continuer à réinvestir dans leur base d'actifs pour se développer. Généralement, ces entreprises sont légères en capital. Leur croissance ne coûte pas cher. Ces rendements plus élevés sont recyclés dans l'entreprise pour générer d’autres rendements encore plus élevés sur la base d'actifs élargie. Et en cumulant tout cela, pendant des années et des années, vous obtenez cette magnifique courbe exponentielle de création de valeur pour les actionnaires. Et c'est exactement ce que nous essayons d'exploiter au sein du portefeuille, une action à la fois. On peut regarder de l’amont en aval, comme vous dites, mais c’est plus difficile à prévoir. En fait, il est impossible de prévoir avec certitude le sens de la géopolitique. Mais on peut regarder d’aval en amont— et c’est là notre force, là où nous excellons— et faire de bien meilleures prédictions sur la rentabilité, le profil de croissance, les marges, la rotation des actifs, la force d'une entreprise qui existe depuis deux cent ans et dont la rentabilité solide comme le roc a traversé deux guerres mondiales. Vous voyez ce que je veux dire? Nous nous concentrons sur cette zone du marché où nous pouvons avoir confiance et avoir plus de prévoyance. Nous nous concentrons sur les entreprises qui ont des modèles d'affaires plus élevés, durables, prévisibles, cohérents, reproductibles, qui produisent des rendements année après année. C'est l'essentiel de ce que nous faisons. Et cela n'a pas changé. Dominic est arrivé en 2007 et nous avons travaillé ensemble à mettre en place ce processus et laisser croître cette philosophie dans tout ce que nous faisons. Et cela se poursuit. C'est une continuation de l'évolution qui a été mise en place il y a une quinzaine d'années.

David, si nous regardons les marchés américains, nous avons constaté au cours des derniers mois que les technologies, qui ont mené les marchés pendant plusieurs années, ont été délaissées au profit de secteurs qui n'ont pas vraiment intéressé les investisseurs depuis longtemps: les énergies, les matériaux, les vieux trucs ennuyeux que l'on extrait du sol ou que l'on construit, l’acier, l'aluminium. Constatez-vous des changements similaires dans les marchés en Europe? Et si oui, l'Europe offre-t-elle des opportunités intéressantes?

Dans un contexte mondial, la région de valeur reste sans doute l'Europe en ce moment, en raison du niveau élevé des valeurs financières. L'énergie et l'exploitation minière y sont présentes également. C'est donc la zone de valeur mais nous voyons ce changement de garde. Et ce qui en est l'origine— d'autres personnes l’ont déjà dit sur votre plateau— c'est que la hausse rapide des taux que nous avons connue au début de l'année entraîne des dislocations au sein du marché suivies de rotations. Des études sur de nombreuses années nous permettent de voir que la rapidité des hausses de taux est bien plus importante que les hausses de taux elles-mêmes. Une trajectoire régulière vers des taux plus élevés n'aurait pas tendance à provoquer ces dislocations, comme nous en avons vues jusqu'à présent cette année. Mais des pics et des changements de taux abrupts font en sorte que les gens commencent à remettre en question, par exemple, la durée des valeurs technologiques aux États-Unis. L'Europe est moins exposée à la technologie, bien que ce secteur y soit aussi en croissance. Mais nous avons vu un net changement vers l'énergie. C’est une bonne chose, Dave, parce que les actions énergétiques ont connu des jours difficiles. Elles ont été battues à plate couture. Personne n’en voulait, que ce soit pour des raisons ESG ou pour des raisons d'intensité de capital. Je suis fier de dire que nous sommes restés flexibles et n’avons pas écarté ces grandes entreprises, même si elles ne correspondent pas à l'ADN de ce que j'ai décrit plus tôt comme ce qui fait une grande entreprise. De bonnes entreprises moins dépendantes du capital, avec moins d'argent injecté dans l'exploration et la production, et puis le pétrole qui augmente. Ces monstres qui créent une énorme quantité de flux de trésorerie et dont la valorisation est au plus bas. En tant qu'investisseurs, nous devons être conscients que même les sociétés qui n'ont pas vraiment l'apparence et l'odeur d'une bonne société peuvent être de bons investissements. Par exemple, même si le secteur de l'énergie a connu une forte hausse, c'est toujours un secteur très intéressant du marché qui, à mon avis, a été négligé pendant trop longtemps.

Vous œuvrez en Europe, qui est en avance sur l'Amérique du Nord en matière des ESG. Tout passe à travers cette lentille, n'est-ce pas?

Tout à fait. Les facteurs ESG représentent un actif de plus; un actif intangible au sein d'une entreprise qui peut contribuer au niveau de la durabilité des rendements, de la durabilité de l’entreprise à l'avenir. À entendre les gens, ces facteurs semblent un peu banalisés aujourd’hui, mais pour nous, ils représentent l’engagement, la promotion d'un changement positif, l'honnêteté de la direction. C'est très important, et en tant qu'investisseurs actifs, c'est exactement ce que nous devrions faire. Font-ils vraiment ce qu'ils prétendent faire? Leurs engagements ESG sont-ils remplis tels qu’ils les avaient définis? C'est un élément fondamental de notre façon d'envisager les investissements depuis longtemps. Ces dernières années, le label ESG y est accolé, mais la gouvernance, l'impact sur l'environnement, sur les parties prenantes de l'entreprise, sur la société, sur l'amélioration des choses, ont toujours été importants. Ce n'est que maintenant que nous avons obtenu ce label et que nous l'encadrons dans ce contexte, mais c'est d'une importance vitale. Nos clients veulent que nous les considérions, mais aussi que les entreprises le fassent, et nous sommes là pour obliger ces entreprises à remplir leurs engagements.

Un autre outil pour cibler les grandes entreprises bien gérées. Vous et Dominic l'avez toujours fait. Vous avez toujours été en avance, et je sais que cela va continuer. Dave, encore une fois, félicitations! J'ai été ravi de vous revoir. Nous sommes en audio, mais nous-mêmes nous pouvons nous voir en vidéo et vous avez l'air en pleine forme. On voit bien que vous êtes fin prêt, n'est-ce pas?

Et vous, la pandémie vous a bien traité, Dave. On dirait que vous avez dix ans de moins que la dernière fois que je vous ai vu en chair et en os. Clairement, les choses vont bien pour vous.

Dominic va nous manquer, c’est certain, mais c'est rassurant de vous voir aux commandes. Vous venez de l'entendre, si vous investissez dans les actions européennes ou si vous désirez y être exposé au Canada, vous êtes entre de bonnes mains avec David Lambert. Alors, Dave, merci, et nous vous reparlerons peut-être dans deux ou trois mois pour voir comment les choses évoluent.

Merci, Dave. Merci de m'avoir invité.

Déclarations

Enregistré le 24 août 2022

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