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À propos de cette baladodiffusion

Dans cet épisode, Sarah Riopelle, vice-présidente et première gestionnaire de portefeuille, Solutions de placement, explique la façon dont elle gère les portefeuilles, en particulier les titres à revenu fixe qui ont dû faire face à des turbulences en 2022. Elle parle aussi des changements tactiques apportés aux portefeuilles parallèlement à l’évolution des marchés, et nous énumère ses dix principes de base en matière d’investissement à suivre en 2023. [21 minutes, 29 secondes] (Enregistré le 16 janvier 2023)

Transcription

Transcription

Bonjour, et bienvenue à une nouvelle édition de À télécharger. Je suis votre hôte, Dave Richardson. Et bonne année à l'une de nos invitées préférées, Sarah Riopelle. Sarah, comment allez-vous?

Très bien. Bonne année. Est-ce qu’on peut encore se souhaiter bonne année à cette date de janvier?

Vous avez raison, nous entrons dans la seconde moitié de janvier. Peut-être qu’on ne devrait plus se souhaiter la bonne année, mais comme on ne vous a pas eue sur ce plateau en 2023, pour nos auditeurs, c'est encore bonne année et c'est un plaisir de vous voir à n’importe quel moment. Disons qu’on va le faire cette fois-ci, mais pas la prochaine fois, d’accord?

D’accord. Alors, bonne année à vous. Et je suis très heureuse d'être ici.

Ce que nous faisons, en ce début d'année, c'est que nous essayons de donner un aperçu de ce qui nous attend en 2023. Alors, est-ce que 2023 sera une bonne année?

Eh bien, c'est intéressant. L'année dernière a bien sûr été difficile pour les investisseurs, car nous avons assisté à une rapide réinitialisation des valorisations dans de nombreuses catégories d'actifs, en particulier les actions et les obligations. Actions et obligations ont baissé en même temps et ce fut difficile pour les fonds équilibrés et les investisseurs de type équilibré, particulièrement difficile pour nos investisseurs les plus réticents au risque qui ont des portefeuilles plus conservateurs avec des allocations plus élevées en obligations. Les gens s'attendent toujours à une certaine volatilité dans les marchés d'actions, mais pas autant sur les marchés à revenu fixe ou dans les obligations. En rétrospective, la période a donc été difficile. Mais lorsque nous regardons vers l'avenir, nous considérons que 2022 fut une année de remise à niveau. Nous avons réinitialisé ces valorisations sur les marchés boursiers et obligataires, et cela nous a plutôt bien positionnés pour l'avenir. Les perspectives semblent donc bien meilleures. Les rendements futurs sont bien meilleurs qu'il y a un an. Ainsi, par exemple, si vous regardez les rendements attendus pour un investisseur équilibré, ils sont passés de 4,9% il y a environ douze mois à 7%, ce qui correspond à ce que nous avions prévu à l'époque. Des points de départ plus bas pour les actions et les obligations signifient des rendements attendus plus élevés à l'avenir, et c'est également vrai pour nos portefeuilles plus conservateurs. Nous devons nous rappeler qu'il y a toujours des risques à l'horizon. Il y a toujours des points à surveiller. Il y a des défis à court terme étant donné le risque de récession et l'incertitude autour des perspectives de bénéfices des entreprises. Mais dans le contexte d'une vision à plus long terme, nous sommes plus positifs sur les perspectives maintenant que nous l'étions il y a six ou douze mois.

Nous avons reçu Eric Lascelles à la fin de la semaine dernière, qui parlait de la probabilité d'une récession. Et Stu Kedwell, la vedette des mardis de Stu, a émis une note plus positive, notamment en ce qui concerne les titres à revenu fixe, mais il était un peu inquiet au sujet des actions et de la possibilité qu'une récession et une baisse des bénéfices ne se soient pas déjà complètement reflétées dans les valorisations. Je voudrais connaître votre point de vue là-dessus, car la vôtre est une perspective de construction de portefeuille. Comment tout cela s'articule dans les différents portefeuilles, et plus généralement le type de portefeuille équilibré 60-40 que les gens connaissent? Les obligations ont été fortement vendues l'année dernière. Vous l'avez dit, c'est quelque chose qu’on doit toujours garder à l'esprit, mais j’ai l’impression que l'investisseur a appris au fil des ans, alors que de plus en plus de personnes investissent directement ou indirectement dans des actions et des obligations, qu’il y aura de la volatilité sur le marché boursier. Il n'y a aucun doute là-dessus. Cela fait partie de la vie d'un investisseur en bourse. Et les investisseurs, les Canadiens en général, sont de plus en plus à l'aise avec les hauts et les bas des actions. Bien sûr, ils préfèrent les hausses aux baisses, mais le revenu fixe est un peu différent, et les marchés de revenu fixe en ont surpris plus d’un. Nous avons vu beaucoup d'investisseurs, à mesure que les taux augmentaient, se tourner vers les taux plus élevés qu'offrent les liquidités ou les équivalents, les investissements de type liquidités. Êtes-vous d’accord avec Stu? Partagez-vous l'opinion selon laquelle nous avons vu le pire sur le marché des titres à revenu fixe et des obligations? Ou bien vous attendez-vous toujours à ce que certains secteurs s’en sortent mieux que d'autres? Comment gérez-vous les portefeuilles de titres à revenu fixe cette année?

Oui, c'était une volatilité sans précédent sur les marchés à revenu fixe. Les investisseurs obligataires ont dû subir la pire liquidation que nous ayons connue depuis des décennies. Et cela a probablement été encore pire parce que ces investisseurs avaient bénéficié de rendements supérieurs à la moyenne pendant de nombreuses années, ce qui a conduit à cette vente historique sur le marché obligataire. Il y a un an, nous estimions que les investisseurs obligataires étaient confrontés à un risque de valorisation important, car les rendements étaient historiquement bas et nous prévoyions une hausse des rendements, ce qui s'est effectivement produit, mais beaucoup plus rapidement que prévu. Je pense qu'aujourd'hui, les investisseurs obligataires sont confrontés à un scénario bien différent, dans lequel les valorisations des obligations sont beaucoup plus raisonnables et les rendements futurs beaucoup plus solides qu'il y a six ou douze mois. L'écart entre les taux d'intérêt actuels et ceux que nos modèles suggèrent s'est considérablement réduit au cours de l'année dernière. Alors oui, il y a encore une certaine incertitude autour de l'inflation et du plan de relèvement des taux de la banque centrale, mais jusqu'à présent, la banque centrale a fait un bon travail pour réduire l'inflation et nous voyons des lectures plus positives au cours des deux derniers mois. Nous pensons donc que la nécessité d'un resserrement significatif semble s'estomper. En fait, si l'on examine les prévisions de hausse des taux des banques centrales, du moins de la Fed aux États-Unis, on s'attend à une nouvelle petite hausse en février, une autre en mars, puis au cours du second semestre, le marché prévoit une baisse. Nous nous rapprochons donc de la fin de ce cycle. À ces niveaux de rendement plus élevés, les obligations vont, selon nous, offrir une plus grande protection contre la chute des cours des actions en cas de ralentissement économique. Elles peuvent donc servir de lest dans un portefeuille multi-actifs, ce qu'elles ont traditionnellement été en mesure de faire, et cela n'a tout simplement pas fonctionné aussi bien l'année dernière. Mais nous pensons que cette relation entre actions et obligations peut se réaffirmer à l'avenir. Nous reconnaissons que si l'inflation ne coopère pas et reste élevée, il y a un potentiel pour des rendements plus élevés à court terme. Mais nous pensons, comme vous l'avez dit, que le pire de la douleur sur le marché obligataire est probablement derrière nous à ce stade.

Oui, et ce que vous avez dit au sujet des valorisations est très important, je pense, car vous avez constaté une normalisation des valorisations des titres à revenu fixe, ce qui signifie, pour l'avenir, que les obligations n'auront pas à subir le retour en arrière que nous avons connu. Bien sûr, les taux ont chuté et ont dû chuter beaucoup trop bas pendant la COVID et les fermetures. Il fallait qu’ils se normalisent. Cela signifiait une hausse des taux, ce qui allait être difficile pour les titres à revenu fixe. Mais maintenant qu'ils se sont normalisés, tout d'abord, il y a des taux d'intérêt plus attrayants sur le marché obligataire, ce qui permet de gagner un peu d'argent avec des titres à revenu fixe— ce que nous aimons tous, surtout si nous sommes retraités ou si nous cherchons à générer des revenus avec nos portefeuilles—, mais aussi de bénéficier d'une certaine hausse si l'économie ralentit comme nous le prévoyons et que les taux commencent à s'inverser. Pas revenir à zéro, mais peut-être baisser un peu.

Oui, c'est tout à fait vrai. Nous avons un graphique qui montre 150 ans de rendements obligataires, et nous avons une moyenne à long terme sur ce graphique. Et là où se trouvent les rendements obligataires en ce moment, ils sont de retour à leur moyenne à long terme. Ainsi, le risque de valorisation que nous avons constaté sur le marché obligataire au cours des deux dernières années semble avoir été résolu. Nous partons donc de niveaux de valorisation normaux. Les obligations peuvent donc se comporter un peu plus normalement qu'au cours des cinq dernières années.

Vous avez évoqué les choses positives qui nous attendent pour l’avenir, mais continuons un instant à regarder en arrière. Comment avez-vous géré tout cela? En 2022, en tant que gestionnaire de portefeuille, vous possédez des actions et des obligations, vous êtes diversifiée dans le monde entier, vous détenez toutes sortes de placements, et vous vous retrouvez tout à coup confrontée à des actions et même des obligations qui ont chuté de près de 20%. On n’a jamais vu ça.

En effet.

Comment avez-vous géré cela? Et en rétrospective, êtes-vous à l'aise avec les décisions que vous avez prises dans la gestion des portefeuilles?

Oui, bien sûr. Nous avons une superposition d'actifs tactiques sur les portefeuilles. Cela signifie que nous observons les marchés et que nous recherchons constamment des opportunités d'augmenter ou de diminuer notre poids en actions et en obligations lorsque nous pensons pouvoir ajouter de la valeur aux portefeuilles. La volatilité des marchés l'année dernière nous a donné l'occasion de gérer le portefeuille de manière tactique. Nous avons donc été particulièrement actifs l'année dernière. Nous avons effectué un certain nombre de transactions dans les portefeuilles de manière tactique. Si je devais résumer en un thème général, nous avons acheté des obligations au fur et à mesure que les rendements augmentaient, nous sommes donc entrés en 2022 avec une sous-pondération importante en obligations dans tous les portefeuilles, et au fur et à mesure que les rendements augmentaient, nous avons réduit cette sous-pondération dans les portefeuilles. Par ailleurs, nous avons également réduit les risques, car nous avions une surpondération en actions en 2022 et, au fur et à mesure que l'année avançait, nous avons diminué cette pondération en actions, car les risques augmentaient sur les marchés et nous avons estimé qu'il serait prudent de réduire cette pondération. Nous sommes donc plus proches de la neutralité que nous ne l'avons été depuis un certain temps, car nous augmentons la part des obligations vers la neutralité et diminuons celle des actions vers la neutralité. Et nous avons effectué un certain nombre de transactions au sein des portefeuilles au cours des douze derniers mois pour refléter cela. Mais un changement important s’est produit au début du mois d'octobre alors que nous avons fait marche arrière en ce qui concerne la pondération des actions et nous avons ajouté une certaine pondération des actions dans les portefeuilles parce que nous avons estimé qu'une grande partie de l'ajustement de la valorisation qui était nécessaire avait déjà eu lieu et que les choses semblaient un peu plus robustes ou un peu plus positives pour les marchés des actions à l'approche de la dernière partie de l'année. Nous avons donc ajouté un peu d'actions au début du mois d'octobre, ce qui s'est avéré être une valeur ajoutée positive pour les portefeuilles car les marchés d'actions se sont bien comportés depuis. Quand je dis que nous avons été particulièrement actifs dans les portefeuilles, c’est en raison du fait que nous pouvons négocier les portefeuilles à tout moment. Par exemple, nous avons effectué une transaction le jour de la fête du Canada, le 1er juillet, les marchés canadiens étant fermés, mais les marchés américains restant ouverts. Notre équipe a travaillé ce jour-là et a effectué des transactions dans le portefeuille, car les rendements obligataires évoluaient de manière significative à ce moment précis et nous avons estimé qu'il y avait là une opportunité. Nous surveillons les portefeuilles en permanence, procédant à des ajustements lorsque nous voyons des possibilités d'ajouter de la valeur et le fait de pouvoir effectuer des transactions rapidement dans tous les portefeuilles est, je pense, un avantage supplémentaire pour nos clients.

Ouais. Et on pourrait dire que vous êtes plus actifs que vous ne l'avez jamais été en termes de portefeuilles. Et cela a à voir avec la technologie, l'efficacité de l'exécution de la stratégie. Vous arrivez à faire les choses plus rapidement qu'avant, et vous avez fait plus l'année dernière que vous n'avez probablement jamais fait au sein des portefeuilles que vous supervisez?

Oui, bien sûr. Et nous nous assurons que nous avons beaucoup d'outils à notre disposition, qu'il s'agisse de négocier des obligations sous-jacentes réelles ou des titres sous-jacents et des fonds sous-jacents, que nous utilisions des contrats à terme et des FNB et d'autres types de produits dérivés pour négocier au sein des portefeuilles. Nous avons beaucoup d'outils et de leviers à notre disposition pour pouvoir négocier rapidement et efficacement sur les marchés. Et comme vous l'avez dit, la technologie est également un outil supplémentaire pour nous, de sorte que nous avons la capacité de négocier au sein des portefeuilles dans différents fuseaux horaires, à différentes heures et dans différents endroits. Il y a donc beaucoup de flexibilité pour pouvoir le faire. Et comme vous l'avez dit, si l'on regarde ce que nous étions capables de faire il y a dix ans et la rapidité de certaines de ces transactions à l'époque, c'est nettement mieux aujourd'hui grâce à la technologie à notre disposition.

Je reçois des messages chaque fois que vous êtes à l'antenne et les gens me disent avoir l'impression que je semble toujours un peu intimidé en votre présence. Les auditeurs doivent savoir à quel point vous êtes puissante, celle qu’on appelle la femme aux 150 milliards. Est-ce que j’ai seulement le bon chiffre, ou est-ce que je sous-estime votre pouvoir?

Vous le sous-estimez de quelques milliards de dollars, mais bon. Arrondissons à 150 et ça ira.

Elle a entre les mains autant d'argent que n'importe qui au Canada. Elle a un suivi étonnant sur LinkedIn. Je vous encourage à la suivre parce qu'elle y a toujours de ces mots de sagesse. Et pour ceux qui l’ont suivie l'année dernière, Sarah avait rassemblé ou publié ce que vous appelez vos dix principales vérités en matière d'investissement. Y a-t-il des mises à jour de cette liste après l'année que nous avons connue et que vous voudriez partager avec les auditeurs? Je vous encourage tous à la suivre sur LinkedIn. Vous avez un article sur les portefeuilles 60-40, ce que nous abordons aujourd’hui. Quelque chose a changé sur ces dix vérités d'investissement?

Peut-être juste ce sur quoi mettre le focus. Ma liste vaut toujours la peine d'être gardée à l'esprit mais c'est assez comique, les gens ne me demandent ma liste des dix meilleures pratiques que lorsque les marchés sont volatils. Lorsque tout est calme ou que la tendance est à la hausse, on ne me pose pas souvent la question. Quoi qu'il en soit, je pense que des marchés différents mettent en évidence des éléments différents. En ce moment, pour 2023, il faut se concentrer sur la direction que prennent les marchés, et non sur ce qu'ils ont connu. L'année 2022 a été un marché difficile pour beaucoup de gens, mais nous devons faire de notre mieux pour mettre cela dans le rétroviseur et nous concentrer sur l'avenir et les opportunités qui s'offrent à nous, sans rester sur la touche sous prétexte qu’on serait encore traumatisé par ce qui s'est passé en 2022. Autre chose, il est presque impossible de chronométrer le marché. Cela revient à deux décisions que l’on doit prendre: quand sortir et quand revenir. Cette dernière, la décision de revenir sur le marché, est souvent prise lorsque les choses sont anormalement mauvaises, le pire moment, alors que c'est en fait le meilleur pour revenir sur le marché, et les gens ont beaucoup de mal à le faire. Je crois vraiment qu'un bon plan d'investissement peut résister à tous les types d'environnements de marché, et il est important de rester investi plutôt que d'essayer d'anticiper le marché. L'un de mes collègues dit toujours que l'objectif devrait toujours être de surperformer au fil du temps, mais pas tout le temps. C'est pourquoi je crois qu'il faut revenir à l’essentiel, rester investi, se concentrer sur le plan d'investissement que vous avez élaboré avec diligence avec vos conseillers, au lieu de laisser vos émotions vous guider et d'essayer d'anticiper le marché.

Oui. 2022 est certainement une année où les valorisations ont compté et la qualité a compté. Et encore une fois, lorsque vous essayez de pousser un peu trop pour obtenir ces rendements supplémentaires, à un moment donné, vous allez en pâtir. Et l'année dernière a été l'une de ces années où les valorisations extensibles sur les titres à revenu fixe et dans certains secteurs— mais en en fait, dans tous les marchés à revenu fixe—, et certainement différentes parties des marchés d'actions, ceux qui ont poussé un peu trop fort en ont payé le prix. C'était le genre d'année qu’on a connu.

Bien sûr. Ce fut un rendement sur un an exceptionnellement difficile. Mais lorsque nous regardons les rendements historiques, sur 3, 5 ou 10 ans, ils sont presque toujours positifs pour un investisseur équilibré. Par conséquent, si vous vous concentrez trop sur ce qui s'est passé au cours des douze derniers mois, vous risquez de ne pas profiter de certaines des opportunités qui pourraient se présenter au cours des douze prochains mois, voire des deux, trois ou cinq prochaines années, selon l'horizon temporel des clients.

Oui, j'expliquais la différence entre les jeux d'argent et les investissements à ma fille hier soir. Je la raccompagnais pour la déposer à l'université où elle fait des études en commerce. Si vous jouez au blackjack dans un casino, les chances sont en faveur du casino d’environ 50,2 contre 49,8%. Donc si vous jouez, jouez et jouez sans arrêt et à jamais, vous allez finir par perdre. En ce qui concerne l'investissement, comme vous l'avez dit, il est très rare, voire impossible, historiquement— il ne faut jamais dire jamais, mais historiquement— si vous arrivez à cinq ans, le portefeuille équilibré est toujours positif. Vous pouvez jouer, jouer et jouer sans arrêt en investissement et y rester à jamais, et vous finirez toujours par gagner. C'est la différence. On l’oublie souvent, en particulier les jeunes investisseurs, mais c'est quelque chose que les investisseurs professionnels comprennent et utilisent à leur avantage lorsqu'ils gèrent des portefeuilles comme vous le faites.

Oui, et j'ai un graphique que j'utilise parfois comme visuel lorsque je fais des présentations, et c'est le rendement à long terme d'un portefeuille équilibré 60-40. Vous l'examinez sur un horizon de 30 ou 35 ans, et si nous avons connu beaucoup de périodes difficiles sur les marchés au cours de cette période, il est presque impossible de les distinguer sur le graphique tant elles se perdent sur l’étendue de cette série de rendements à long terme. Il s'agit donc parfois de prendre un peu de recul et de regarder les choses du point de vue d'un investisseur à long terme et de se dire, ok, c'était une période difficile, c'est sûr, mais ce n'est pas une période qui devrait me faire dévier de mon plan d'investissement. Car lorsque je regarde, historiquement, nous avons eu ces périodes difficiles dans le passé, mais le graphique montre toujours une forte performance dans une perspective à long terme.

Bien sûr, comme vous le dites, vous avez vos modèles d'allocation d'actifs tactiques, et il y aura des moments où vous apporterez quelques changements tactiques à un portefeuille. Mais tout cela est fait dans le contexte de l'amélioration des rendements pour surpasser les performances sur le long terme, et donc, pas tout le temps. Il y aura toujours des moments où l'approche ne sera pas favorable. Les marchés sont parfois irrationnels, comme nous le savons, mais sur le long terme, ils sont rationnels, et c'est là que vous pouvez surperformer. Je suis intimidé devant vous, c’est évident, parce que j’aime tout ce que vous faites, Sarah.

Oh, je ne pense pas qu'il soit possible de vous intimider, Dave.

Quoi qu'il en soit, Sarah, à vous et à votre famille, une excellente année 2023. Du côté professionnel, nous espérons que vous aurez une année 2023 spectaculaire. Tout le monde l'espère. Ces 150 milliards ou plus que vous gérez. Je sais combien vous êtes occupée. Alors merci encore pour votre temps.

Tout le plaisir est pour moi, Dave. Merci.

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Déclarations

Enregistré le 16 janvier 2023

Le présent balado a été préparé par RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. (RBC GMA Inc.) à titre d’information à la date indiquée seulement et ne doit pas être reproduit, distribué ou publié sans le consentement écrit préalable de RBC GMA Inc. Vous trouverez des précisions sur RBC GMA au www.rbcgam.com.

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