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À propos de cette baladodiffusion

Eric Lascelles discute des possibles répercussions économiques des tarifs douaniers imposés par les États-Unis, évalue les éventuels divers scénarios et souligne l’importance des négociations entre les pays pour atténuer les dommages. Il examine également les décisions prises par la Banque du Canada en matière de taux d’intérêt face aux incertitudes économiques, et la décision de la Réserve fédérale américaine de ne pas modifier son taux directeur.  [34 minutes, 36 secondes] (Enregistré : 31 janvier 2025)

Transcription

Bonjour et bienvenue à cette édition de À télécharger. Je suis votre hôte, Dave Richardson, et nous sommes en compagnie de l'économiste canadien le plus actif, Eric Lascelles. Et puisqu’il travaille encore plus fort cette semaine, raison de plus de l’inviter à l’émission. Eric, bienvenue sur ce plateau.

Merci, Dave. D’habitude, je ne suis pas d’accord avec vous. Je ne suis pas si travailleur que ça, mais ces deux dernières semaines ont été très occupées. Nous avons décliné toutes les variations possibles des politiques de Trump, avec les tarifs douaniers en toile de fond. Cette fois, alors, j’accepte l’épithète dont vous m’affublez et je serai heureux d'en parler.

À ce propos, Eric, je vous ai déjà dit que si vous ne veniez pas plus souvent à l’émission, j'allais vous imposer un tarif douanier de 25 %. Et comme vous ne me prenez pas au sérieux, je vais passer à l’acte. À partir de maintenant, vous allez vous appeler Eric Richardson.

Oui, ça tombe sous le sens.

Vous intégrez ma famille de force.

J'essaie de comprendre la logique financière derrière tout ça. Ou bien, c’est juste pour rire. Mais bon, je prends note de votre menace.

Oui. On plaisante, mais nous en avons parlé il y a un mois ou à peu près. Vous aviez déjà votre petite idée, mais vous avez effectué encore plus de travail sur les impacts potentiels des droits de douane. Et nous avons vu dans l'intervalle ce qui s’est passé du côté de la Colombie. Mécontents de ce que fait la Colombie, les États-Unis menacent d'imposer des droits de douane. La Colombie change de cap, les droits de douane sont supprimés, mais ils restent toujours en suspens. Même chose avec le Canada et le Mexique. Il y a une annonce qui est toujours ferme, corrigez-moi si je me trompe, d'un tarif douanier de 25 % contre le Canada et le Mexique. Comment analysez-vous tout cela, ce qui se passe et ce qui va probablement se passer, et comment cela peut-il affecter les Canadiens ?

C’est vrai que les choses vont vite. Nous avons envoyé une note à l’interne, sorte de résumé des changements de plans et de tarifs aux équipes d'investissement, c’était hier vers 16 ou 17 heures, et elle est déjà dépassée. On aurait peut-être dû attendre. C’est pour dire que les choses changent vite et que toute affirmation, même parfaitement raisonnable et intelligente, faite aujourd'hui pourrait bien être différente demain. Nous sommes attentifs à cela. Ce n'est pas une mauvaise idée de revenir aux principes de base et de se demander ce qu’est la position de Trump sur les droits de douane. Je dirais qu'il les envisage de deux manières différentes, avec des implications peut-être différentes. L'une d'entre elles est très clairement un outil permettant de garantir les objectifs américains. Vous avez mentionné la Colombie. La Colombie ne voulait pas reprendre des migrants et Trump a imposé des droits de douane de 25 %. La Colombie a dit d'accord, nous allons les reprendre et les droits de douane ont disparu. Par conséquent, si vous brandissez cette menace et que les pays se conforment aux exigences de Trump, souvent non-commerciales, vous avez une bonne chance d'éviter les droits de douane ou de ne pas être aussi durement touchés. Essentiellement, ce que M. Trump exige de ses voisins nord-américains, c'est bien sûr la sécurité des frontières. Ces pays seraient bien avisés d'écouter et de faire des annonces en ce sens. Et c’est ce qu’ils semblent faire. Il me semble qu’on pourrait même en faire un peu plus. La sécurité des frontières dans le contexte de l'immigration illégale et de la circulation des drogues illégales. D’aucuns diraient que cela concerne davantage la frontière sud que la frontière nord, mais nous ne sommes pas complètement immunisés contre ces phénomènes. On a donc fait comprendre à ces deux pays qu'ils devaient faire quelque chose à ce sujet. Cela vaut donc certainement la peine d'être réévoqué. L'autre idée est que, comme il l’a écrit dans son fameux «Art of the Deal», Trump a pour habitude de faire des demandes maximales. Cela a pour effet de normaliser les positions moins extrêmes qui lui sont toujours favorables. Il ne cherche peut-être donc pas à imposer des droits de douane de 25 % à tout le monde à tout moment, il pense peut-être à un chiffre un peu plus petit, mais il veut brandir cette menace pour obtenir des concessions de la part d'autres pays. Gardons cela à l’esprit. Comme vous le dites, l'exemple de la Colombie montre bien qu'il s'agit d'une tactique de négociation, et pas seulement d'une conviction des droits de douane. On avait bien affirmé qu'il y aurait des droits de douane dès le premier jour, le 20 janvier, et ils n'ont pas été mis en œuvre. Cela me laisse penser que Trump reconnaît que des droits de douane importants ne sont pas dans l'intérêt de l'économie américaine ni dans l'intérêt de maintenir l'inflation à un bas niveau. Nous constatons une certaine hésitation quant à la date. Nous n’avons rien eu le 20 janvier. Il y a la menace du 1er février. Nous sommes le 31 janvier en après-midi, pour ceux qui se posent la question, et plus tôt dans la journée, Reuters avait rapporté que la menace du 1er février avait été déplacée au 1er mars. Trump a depuis réaffirmé que c’était bel et bien le 1er février. Nous allons bientôt savoir ce qu'il en est. On verra donc demain laquelle de ces deux dates est la bonne. Il convient de noter que M. Trump avait commandé une étude sur le commerce et les droits de douane. Et cette étude allait être achevée pour le 1er avril. Cette date aurait pu être logique. Il est donc impossible de dire si le 1er février sera ou non le grand jour. Quoiqu’il en soit, il semble qu’il aurait été logique de laisser une fenêtre de négociation pour obtenir des concessions sans avoir à subir les conséquences des droits de douane. Est-ce que les droits de douane ne seraient qu'une vaste opération de bluff ? Je ne le pense pas. Trump a déjà parlé des droits de douane comme d'un outil de collecte de revenus pour financer les réductions d'impôts. Je suis un peu sceptique. Bien sûr, vous faites rentrer de l'argent dans les caisses de l'État, mais si l'économie est plus faible, vous en perdez ailleurs et vous n’êtes pas beaucoup plus avancé. Il est assez clair que l'économie dans son ensemble finit par prendre un peu de retard. Mais Trump cherche coûte que coûte à financer ses réductions d'impôts. Et s’il trouve le moyen d’affirmer qu'il s'agit d'une initiative neutre en termes de recettes et de dépenses, la pertinence des droits de douane n’a plus tellement d'importance. S’il arrive à vendre l’idée de milliards de dollars de réductions d'impôts. C'est aussi une de ses priorités. On en sort avec l'idée qu'il faut prendre ces menaces tarifaires très au sérieux. Des droits de douane pourraient être appliqués dans les vingt-quatre heures, on verra, mais je serais surpris si des droits de douane importants et globaux étaient appliqués pendant une période prolongée. Je pense qu'il est plus probable qu’ils soient plus petits et plus ciblés et, toujours dans la défense de certains intérêts américains. Des droits de douane sur l'acier et l'aluminium avaient été mis en œuvre la dernière fois. Je ne serais pas surpris de voir des droits de douane ciblés de cette nature. Ils seraient tout aussi malvenus d'un point de vue économique, mais feraient moins de dégâts. Bon je pourrais continuer longtemps sur le sujet. Je me contenterai de dire que nous avons élaboré cinq scénarios tarifaires différents. Je serais heureux de vous en parler si vous pensez que cela présente un intérêt.

Bien sûr, mais je voudrais revenir sur deux ou trois choses que vous avez dites. La première, je suis sûr que les auditeurs se demandent si le Canada en fait assez ou pas assez à la frontière ou s'il pourrait en faire plus. Il y a beaucoup d'opinions à ce sujet. Certaines provinces ont fait des déclarations variées sur ce qu'elles font à la frontière, et nous savons que le gouvernement fédéral en fait aussi. Mais au final, il n’y aura toujours qu’un seul juge, un seul jury et un seul bourreau, et ce sera le président des États-Unis. Son opinion est la seule qui compte. Il est clair que c'est là le seul enjeu dans ce cas-ci. Par ailleurs, vous aviez déjà réfléchi au moment de la première vague de menaces, celle des droits de douane de 25 % sur le Canada et le Mexique, c'était il y a un peu plus d'un mois. Mais à ce moment-là, vous pensiez déjà que les mesures seraient beaucoup plus ciblées. On a déjà parlé des domaines spécifiques qui préoccupent les États-Unis à propos du Canada, l'acier, l'automobile, le bois d'œuvre, peut-être les produits laitiers, et d'autres domaines de ce genre. Il est intéressant de voir que vous pensez toujours, même avec cette deuxième salve, qu'il est peu probable que l'on en arrive à des droits de douane généralisés. Selon vous, il s'agirait avant tout d'un stratagème de négociation pour amener le Canada à aller dans la direction que lui souhaite. Et quand il sera satisfait, on reviendra à une évaluation tarifaire beaucoup plus modeste et mesurée à l'égard du Canada.

Je pense que oui. Il existe un large éventail de possibilités. Des droits de douane considérables ne sont pas exclus. Je pense que cela serait extraordinairement dommageable, y compris pour les États-Unis. Difficile de croire que cela soit cohérent avec son désir de réduire l'inflation, d'avoir une économie forte et de faire en sorte que le marché boursier se porte bien. Et avec tous ces conseillers qui l'entourent, cela me semble assez improbable. En fait, nous pensons qu'il y a environ 10 % de chances que des droits de douane de 25 % soient appliqués tels quels, lequel scénario ferait entrer le Canada en récession. Mais nous pensons qu'il y n’y a que 10 % de chances. Nous estimons qu'il y a environ 10 % de chances que d'autres formes de droits de douane importants soient maintenues. Donc, 20 % de chances du pire scénario en termes de dommages économiques. Et donc, que les 80 % restants sont moins dommageables. À l'autre extrême, 10 % de chances qu’il n’y ait aucun droit de douane, ou qu'ils ne restent pas longtemps en place. C'est possible. Le parallèle n’est pas parfait avec 2017-2020, mais il y avait bien eu des droits de douane sur l'aluminium pendant un an. Je ne veux pas minimiser les souffrances de ces secteurs, mais les dommages tarifaires durables n’avaient pas eu lieu. À l'exception de la Chine, le premier mandat de Trump ne s'était pas soldé par une charge tarifaire agressive vis-à-vis du reste du monde. Il n'est donc pas complètement ridicule de suggérer qu'il y a 10 % de chances que nous n'ayons pas de droits de douane du tout, ou du moins pas de droits de douane durables. Il y a toutes sortes d’informations qui circulent, mais j'ai lu aujourd'hui que Trump envisageait d'exclure l'énergie canadienne des droits de douane généralisés. Je ne sais si cela inclut l’électricité, mais le pétrole et le gaz représentent à eux seuls 28 % des exportations canadiennes. Donc plus d'un quart en serait exclu. Personne ne veut taxer quatre millions de barils de pétrole par jour que les États-Unis importent. L'automobiliste moyen ne serait pas content. C'est pourquoi nous voyons ici quelques exceptions qui suggèrent qu'il n'est pas probable que la couverture soit totale. Quels autres secteurs pourraient être exclus ? Difficile à dire. Le secteur automobile reçoit aussi sa part de critiques. Notez qu'un droit de douane de 25 % avait été évoqué pour le secteur automobile nord-américain en 2018 aussi, et cela ne s'était pas produit. La chaîne d'approvisionnement y est très intégrée. Trump aimerait sans doute la désintégrer au fil du temps, mais l'effet à court terme serait, selon Wolfe Research, que la voiture américaine moyenne coûterait 3 000 dollars de plus si l’on devait appliquer des droits de douane de 25 % pour tous ces produits qui traversent la frontière plus d’une fois. Je ne serais donc pas surpris que ce secteur soit exclu, le cas échéant. Et il s’agit là de la deuxième source d'exportations canadiennes vers les États-Unis. Il y aurait donc 40 % des exportations canadiennes qui ne seraient pas exposées aux droits de douane. Rien n’est certain, mais je pense que l'on peut croire en des droits de douane ciblés et moins dommageables. Pour en revenir aux probabilités, il y a 10 % de chances qu'il n'y ait pas de droits de douane durables. 10 % de chances d'obtenir les 25 % de droits de douane les plus élevés, ce qui n'est pas très réjouissant. 10 % de chances de revenir au plan initial, souvenez-vous, qui prévoyait des droits de douane de 60 % sur la Chine et de 10 % sur le reste du monde. On en parle moins en ce moment, même si Trump a dit qu’il n’était pas prêt à appliquer des droits de douane de 10 % à tout le monde, et donc, qu’il y pense peut-être encore. 10 % de chances, donc. Cela fait donc 20 % de chances d'aboutir à un résultat plutôt problématique. Mais il reste encore tout un 70 % qui manque à cette discussion jusqu'à présent. Nous pensons donc qu'il existe deux scénarios pour faire ce 70 % de chances, et ce serait des droits de douane peu élevés avec des dommages économiques limités. Le premier serait que les pires tarifs douaniers soient appliqués demain, mais qu'ils ne durent qu'un mois ou deux, ou, dans le pire des cas, quelques trimestres. Il y aurait des dégâts, mais ils seraient limités dans le temps. L’autre scénario, le plus probable, avec 45 % de chances — encore incertain, mais le plus probable des cinq scénarios — nous en parlons depuis les élections de novembre, et c’est celui des tarifs partiels. Donc, pas de tarifs de 25 %. Pour un secteur ou deux, peut-être 10 %. Pour d’autres, 5 %. Des tarifs plus ciblés de manière à limiter les dommages économiques cumulés. Avec l'un ou l'autre de ces deux derniers scénarios moins percutants qui totalisent 70 % de chances, bien sûr, c’est dommage, ce n'est pas souhaitable, beaucoup d'incertitude, beaucoup de peur à court terme. Cela réduit la croissance économique d'un tiers de point de pourcentage, ce qui n’est pas souhaitable, mais cela n'entraîne pas de récession. Ce serait regrettable, mais ce ne serait même pas le thème dominant des marchés. Nous continuons à penser que c'est le plus probable. On peut se tromper. On peut revoir nos chiffres. Mais à la base, on sait qu’il aime les tarifs douaniers, mais il ne veut peut-être pas qu’ils soient appliqués dans leur intégralité, en raison des dommages qu'ils causent aux États-Unis. C’est la stratégie de la demande excessive initiale. Il suffit de regarder la Colombie ou bien l'expérience de 2017 à 2020, ou la menace de droits de douane de 25 % sur les automobiles ne s'étaient pas concrétisée. Le Mexique avait été menacé d'un droit de douane de 5 % qui augmenterait de 5 % chaque mois jusqu'à atteindre 25 %. Cela ne s'est pas produit. Fait à noter, le secrétaire au Trésor, M. Bessent, a récemment parlé d'un droit de douane global de 2,5 % qui augmenterait en théorie au fil du temps jusqu'à atteindre 20 %. Si vous pensiez que les droits de douane étaient une bonne chose, qu'ils généraient des revenus et rendaient votre économie plus forte, vous ne le feriez pas de manière échelonnée. Ils seraient appliqués d’un coup. On se demanderait pourquoi ne pas profiter de cette bonne chose dès que possible et en quantité aussi importante que possible. Pour moi, cela suggère implicitement qu'ils savent que des droits de douane élevés ne sont pas si souhaitables. En augmentant les droits de douane au fil du temps, on cherche à obtenir des concessions de la part des pays. Et quant à ce que le Canada est susceptible d'être invité à faire, comme vous l’avez suggéré, la sécurité des frontières est sûrement dans la ligne de mire. Gaspillez quelques milliards de dollars si nécessaire, pour qu’on voit bien ce que vous faites dans ce domaine. Les dépenses de défense constituent un autre enjeu. Le Canada ne dépense pas à la hauteur de ce qu’il devrait, selon l'OTAN, et surtout selon les États-Unis. Les dépenses de défense représentent 1,3 % du PIB, alors qu'elles devraient être de 2 %. Trump dit qu’elles devraient être de 5 %. 5 % n’est peut-être pas raisonnable, mais 2 % est un objectif que le Canada devrait atteindre rapidement et avec détermination. Ce n'est pas une demande déraisonnable et je pense qu'elle sera formulée. Le Canada doit sans doute aussi faire quelques concessions en ce qui concerne la taxe sur les services numériques. Dave, je ne sais pas si vous vous en souvenez, en 2024, le Canada avait mis en place cette taxe que les États-Unis n'avaient pas apprécié. Cette taxe touche les grandes entreprises technologiques américaines qui font de l’argent avec nos données, mais ne le déclarent pas dans les documents fiscaux canadiens. Je ne serais pas surpris que cette mesure fasse l'objet de pressions pour être supprimée. La gestion de l'offre dont nous avons parlé, les produits laitiers, les œufs, les droits sur le bois d'œuvre, ceux-là pourraient être touchés. Les droits de coupe font déjà l’objet d’une entente assez particulière, un peu à l’extérieur des lois du marché, même si elle est parfaitement équitable. La Chine avait promis la dernière fois, souvenez-vous, d’acheter tout un tas de produits américains. Pas certain qu'elle l'ait fait. Ce concept n'est peut-être plus sur la table. Mais si les États-Unis accusent un déficit commercial de 45 milliards de dollars avec le Canada, vont-ils nous forcer d’acheter pour 45 milliards de dollars de marchandises ? De quels produits parlerait-t-on ? Sans savoir comment on s’y prendrait, je ne serais pas surpris que l'on promette de réduire ce déficit commercial. Soi-dit en passant, il ne s'agit pas de 200 milliards mais bien de 45 milliards de dollars. On ne sait pas d’où est sorti ce chiffre. Enfin, il est clair que l’accord commercial Canada-Mexique-États-Unis sera rouvert. On ne sait pas si ce sera en 2026, comme prévu, ou dès maintenant, mais ce sera fait. Et il demeure que la plupart des plaintes américaines s'appliquent plutôt au Mexique, en termes de coûts de main-d'œuvre bon marché qui minent les États-Unis, et en termes de transbordements chinois qui passent par le Mexique pour arriver aux États-Unis et échapper aux droits de douane. Cela concerne un peu moins le Canada mais ensuite, s’il le désire, il pourrait faire un tour de passe-passe et utiliser l'énergie de l'adversaire contre lui et faire valoir l’argument que — comme on l’a vu avec Fortress Am-Can — si Trump est si désireux de sécuriser les ressources du Canada et du Groenland, il n'y aurait pas de meilleure façon de le faire que de minimiser les barrières commerciales et d'encourager le flux de marchandises qui permettent aux entreprises d'opérer malgré les frontières. Ce serait l'occasion d'approfondir les liens entre les pays, ce qui serait sans doute à l'avantage du Canada. Bon, j’en ai assez dit. En conclusion, il y a de la place pour des concessions.

Sur le front de l'énergie et des matériaux, cela semble tout à fait logique. Au fait, Eric, si quelqu'un doutait que vous étiez l'économiste le plus actif du Canada, il n'a qu'à écouter ce dernier monologue. C'était absolument brillant. Sur une note personnelle, j'ai déjeuné hier avec des investisseurs à Montréal, que je salue d’ailleurs, et je leur disais de ne pas trop s'inquiéter des droits de douane. C’est de la poudre aux yeux, rien d’autre qu’un stratagème de négociation. Mais comme vous l’avez dit, tout va très vite. Alors que nous spéculons et examinons toutes les différentes options qui pourraient se produire, vous pouvez dire quelque chose à un moment donné, comme hier lors de mon déjeuner à Montréal, et avoir l'air tout à fait ridicule deux heures plus tard lorsque les droits de douane de 25 % sont reconfirmés. Voilà tout à fait ce qui peut arriver. La situation est très fluctuante. Mais si les gens ont écouté votre dernière intervention, tous les détails et les domaines spécifiques de litige où les États-Unis peuvent pointer du doigt et dire, hey, nous aimerions que vous agissiez sur tel ou tel front. Mais il est également important de noter que le Canada a également des cartes à jouer. Nous faisons 78 % de nos échanges avec les États-Unis. De nombreux intérêts mutuels sont en jeu. Si l'objectif ultime est la croissance de l'économie américaine, cela sera généralement bénéfique pour l'économie canadienne à long terme. Vous n'optimiserez pas la croissance de l'économie américaine en imposant, à tort et à travers, des lourds droits de douanes à tous vos partenaires commerciaux dans le monde entier.

C'est tout à fait exact. Une querelle entre frère et sœur, en quelque sorte. Je ne pense pas que cette situation soit éternelle. L'autre point de vue, c’est que si des tarifs sont mis en place, je ne pense pas qu'ils le seront pour dix ans. Non pas que ce soit une consolation à court terme. Et vous avez tout à fait raison. Il ne s'agit pas seulement de faire des concessions, même si, malheureusement, c'est en grande partie le cas. Mais bien sûr, il y a l'option œil pour œil, dent pour dent, de la riposte tarifaire qui avait été envisagée la dernière fois, et que la Colombie a provisoirement envisagée. Au matin, plus rien de ça ne prévalait. Les droits de douanes demeurent, même s'ils ne portent pas sur les mêmes produits. Je suppose que le Canada a sa propre liste, et la question est de savoir jusqu'où il faut aller dans la liste en fonction de l'ampleur des droits de douane américains. On pourrait penser qu'il faut cibler les produits qui sont politiquement sensibles pour Trump, qui sont une source de douleur pour lui ou pour les politiciens qui le soutiennent dans le pays, alors que la demande canadienne est très élastique. Les Canadiens n’ont qu’à se dire qu'ils n'ont plus besoin de tel ou tel produit. Il s'agit d'un article discrétionnaire, pas d'un article essentiel. C'est moins douloureux, mais aussi, le prix pourrait ne pas être répercuté le long de la chaîne d'approvisionnement jusqu'au consommateur canadien, mais plutôt répercuté dans l'autre sens. Pour de tels produits optionnels, qu'il s'agisse de ketchup ou de moutarde, les consommateurs n’auraient qu'à acheter l'équivalent canadien ou une autre option internationale. Encore une fois, cela minimise la douleur pour le Canada. C'est donc une option. L'autre option est celle d'un plan de secours. Je ne dirais pas que c'est ce que j'attends, bien que cela ait été discuté. Les taxes à l'exportation ou d’autres restrictions ont été mentionnées. Si les États-Unis tiennent à imposer des droits de douane sur les produits canadiens, est-il nécessaire d’en faire beaucoup plus ? Si on peut exempter le pétrole, pourquoi ne pas le faire ? Le Canada cesse d’exporter son pétrole et, soudain, les États-Unis perdent un tiers du pétrole quotidien dont ils ont besoin pour faire tourner l'économie. Je ne m'attends pas à cela. Je pense que c'est plutôt improbable. L'Alberta a clairement exprimé son désintérêt pour cette idée. Mais s'il s'agit d'un tarif de 25 % qui s’étire sur plusieurs mois et que les États-Unis ne sont toujours pas contents, il existe des plans de secours, qui consistent à restreindre certaines exportations stratégiques, l'électricité, les minerais. On peut penser à la potasse ou au canola, à l'eau, apparemment. Et on en profite pour se tourner vers d'autres sphères d'influence dans le monde. Est-ce bien réaliste de faire pivoter son commerce vers la Chine, l'Asie ou l'Europe ? J’en doute. On a déjà fait des efforts en ce sens, et cela prend du temps, et au final, ça ne se concrétise jamais vraiment. Il ne faut pas sous-estimer l’avantage géographique du voisin proche. Au mieux, ça peut rendre les États-Unis un peu jaloux. Les ressources et les produits canadiens pourraient en intéresser d’autres. Il y a les options non conventionnelles. Je ne m'y attends pas mais on pourrait empêcher les avions américains de survoler l'espace aérien canadien. Devinez qui survole le Canada pour se rendre en Europe et en Asie ? Ou bien limiter le transbordement de marchandises américaines dans les ports canadiens ou les barrières non tarifaires. La liste est presque infinie mais nous ne voulons rien de tout cela. Pour être honnête, je ne m’y attends pas non plus. C'est le pire des cas, les options ouvertes en cas d'urgence. Pour l'instant, il s'agit essentiellement de négocier des tarifs et des droits de douane.

Oui, c'est vrai. Et en ce qui concerne l'électricité, comme je l'ai dit, j'étais à Montréal hier, et j'entends des discussions dans les cercles québécois sur l'électricité, et je pense que le premier ministre de l'Ontario a également parlé de l'électricité dans ce contexte. L'électricité et l'eau sont deux ressources dont le Canada dispose en abondance et dont tout le monde a besoin en abondance à mesure que nous progressons dans le domaine de l'intelligence artificielle et autres. Mais parlant de querelle fraternelle, Eric, j’ai un petit frère qui n’a rien de petit par ailleurs. Il mesure près de deux mètres et pèse deux cent kilos. Si je le mettais en colère quand on était enfants, il pouvait me malmener comme il voulait. Il ne faut pas trop réveiller la bête en la repoussant trop souvent. À propos, lors de ce déjeuner à Montréal, j’ai croisé quelques personnes qui nous écoutent régulièrement. Nous voulons plus d'abonnés. Si vous aimez ce que vous écoutez aujourd'hui. Et comment ne pas aimer l'analyse d'Eric ? Je suis bouche-bée. Eric est au sommet de son art. En plus, il nous rend visite très souvent, malgré les menaces de tarifs que je lui ai faites tout à l’heure. Mais s'il vous plaît, abonnez-vous, suivez-nous sur YouTube, donnez-nous un commentaire de cinq étoiles. Faites en sorte que les responsables du marketing soient satisfaits, car lorsqu'ils sont heureux et qu'Eric l'est aussi, nous faisons du travail encore meilleur. D'ailleurs, les personnes présentes au déjeuner sont de grands fans d'Eric Lascelles. Ils avaient donc beaucoup de choses agréables à dire à propos de vous et de vos visites. Parlons un peu de devise. Cela ferait une bonne transition entre les deux sujets d'aujourd'hui, à savoir l'éventualité de tarifs douaniers, et ce que la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine ont annoncé en début de semaine. Souvent, lorsque nous assistons à ces batailles, nous en voyons d'abord l'impact sur les marchés des changes, qu’ils soient profonds, liquides ou volatils. Depuis l'élection, le dollar canadien est passé de 73 à 69 cents américains. L'impact se fait sentir sur les devises. L'indice du dollar américain se situe entre 107 et 108. Il se situait aux alentours de 101 à la date des élections. Le dollar américain s'est apprécié par rapport aux autres devises. Cela se répercute sur le dollar canadien, sans parler des droits de douane qui annoncent évidemment aussi leur lot de problèmes.

Oui, c'est certain. Les menaces tarifaires y sont pour beaucoup dans l'affaiblissement du dollar canadien. Les réductions de taux de la Banque du Canada qui ne sont pas réciproques aux États-Unis y sont pour beaucoup aussi. Et pour justifier cette décision de la banque centrale, il y a les éléments suivants : l'inflation canadienne plus faible, l'économie canadienne plus faible, le taux de chômage plus élevé, alors qu'il est plutôt bas aux États-Unis. En conséquence, la monnaie est plus faible. Beaucoup de gens le savent, surtout les investisseurs parmi les gens qui nous écoutent. Cela affecte les chiffres selon l’endroit où se situent les fonds de placements. Je dirais qu'il est assez difficile de prévoir les devises et qu'il est assez rare que ce soit le facteur dominant en matière de rendement des placements, un peu comme les considérations fiscales. On ne peut les ignorer totalement, mais vous ne voulez peut-être pas fonder votre thèse d'investissement centrale sur l'efficacité fiscale ou sur des considérations relatives aux devises. Il y a bien d'autres chats à fouetter. Néanmoins, je ne serais pas choqué si le dollar canadien s'affaiblissait un peu plus dans un premier temps, si des tarifs devaient être appliqués. Que ce soit le 1er février, le 1er mars ou le 1er avril, et qu’ils soient importants ou non, l'économie s’en trouvera affaiblie. Nous venons de recevoir des chiffres négatifs pour le PIB en novembre, bien qu'il y ait des facteurs atténuants et que l'économie semble en bonne santé. Mais en fin de compte, il ne serait pas choquant que le dollar canadien s'affaiblisse encore un peu. Je pense qu'il est bon de rappeler aux investisseurs à long terme que le dollar canadien est très faible par rapport à son niveau historique à l'heure actuelle. Il y a beaucoup de pessimisme dans tout cela. Nous pensons qu'un dollar canadien faible est très utile en ce moment. Une monnaie faible est un avantage concurrentiel. C'est ce que le médecin prescrit lorsque l'économie n'est pas ce qu'elle devrait être et que les tarifs douaniers constituent une menace. Nous pensons que c'est très utile sur le plan économique et que cela devrait contribuer à remettre l'économie canadienne sur pied au cours de l'année à venir, en supposant, souhaitons-le, que nous n'ayons pas le pire scénario tarifaire. Voilà la perspective qui s'offre à nous. Mais en attendant, je trouve que le marché des changes, même s'il bouge beaucoup, se comporte très bien. Il se comporte bien dans le contexte où le Canada a besoin d'une monnaie plus faible. Notre économie est faible. Les tarifs douaniers ne vont pas aider. L'économie américaine a trop d'inflation. La croissance de l'économie américaine est sans doute trop forte. En fait, une monnaie plus forte aiderait l'économie américaine à absorber une partie de l'impact des droits de douane. Tous les effets ne vont pas se répercuter sur les prix à la consommation si la monnaie prend en charge une partie de l'ajustement. Vous imposez des droits de douane de 10 % et votre monnaie augmente de 10 % — non, je ne m'attends pas à une réaction de cette ampleur — mais, à titre d'exemple, le producteur canadien, ou le producteur étranger, peut toujours gagner exactement la même somme que celle qu'il a toujours gagnée dans sa monnaie locale. Le consommateur américain peut continuer à payer le même montant que d'habitude. La monnaie peut tout gérer. Je ne m'attends pas à un tel scénario, mais la monnaie joue un rôle d'amortisseur ou de tampon. Je suis plutôt satisfait de la façon dont les devises se comportent, à la fois en termes de soutien aux objectifs économiques et en réaction à la situation. La Banque du Canada a baissé ses taux et c'était logique. Restons prudents quant à l'évolution de la situation, avec toute l'incertitude autour des tarifs douaniers. Il est difficile de dire quelle sera la prochaine étape. Mais le marché évalue à 70 % les chances d'une autre réduction la prochaine fois, en mars. Il semble donc qu'il y ait de la place pour une réduction supplémentaire. Aux États-Unis, il n'y a pas eu de réduction. Le taux directeur est resté inchangé après trois baisses consécutives. Avec une inflation qui avoisine les 3 %, une croissance qui a été assez forte et, peut-être avec la menace de droits de douane et l'opportunité de réductions d'impôts, ce n'est pas plus mal que d’attendre encore pendant un certain temps. La Fed va attendre de nouvelles données avant de se sentir à l'aise pour réduire les taux, même sans les tarifs douaniers, et avec un marché boursier aussi fort. C’est l’effet de richesse. Chaque baisse de taux entraîne une augmentation des gains boursiers et bien sûr, en tant qu'investisseurs, nous aimons tous cela à court terme. Mais il ne faut pas créer inutilement une bulle. Il ne faut pas surchauffer les choses. Je pense donc qu'il est logique que la Fed s'arrête un peu. S’il est concevable qu'elle recommence à réduire ses taux d'intérêt plus tard dans l'année, notre opinion est que la Fed s'éloigne des réductions, reflétant simplement ces nouvelles circonstances.

Je devrais mentionner que nous sommes le 31 janvier et que, à moins que quelque chose de dramatique ne se produise à la fin de ce vendredi, le S&P 500 va terminer le mois en hausse d'environ 4 % pour le mois de janvier, ce qui est un début d'année excellent pour les actions. Si vous êtes Canadien et que vous convertissez vos dollars canadiens en américains pour acheter des actions américaines, vous obtiendrez non seulement un gain de 4 %, mais aussi environ 1 % de plus en termes de gains de change. Je pense que vous avez tout couvert sur les tarifs douaniers, ce qui peut arriver ou ne pas arriver, toute l'incertitude autour de cela, la faiblesse de l'économie canadienne par rapport à l'économie et à la monnaie américaines, et comment les monnaies compensent certains de ces événements qui peuvent ou ne peuvent pas se produire. Il y aura une décision de la part des États-Unis qui, basée sur la bonne croissance, est assez prévisible. Nous allons voir les chiffres de l'emploi et nous vous aurons vendredi prochain pour parler des rapports sur l'emploi dans les deux pays. Mais compte tenu de cette toile de fond, il n'est pas surprenant que les États-Unis maintiennent leur position, ni que les marchés ne s'attendent pas à autant de baisses de taux qu'il y a trois mois aux États-Unis et au Canada, tant que nous n'observons pas de changements spectaculaires sur les marchés des changes. Il est probable que la Banque du Canada continue à pousser l'enveloppe sur une politique quelque peu divergente, une politique de taux à court terme par rapport aux États-Unis.

Tout à fait. C'est exactement cela.

Oh wow. Je sais à quel point vous travaillez fort en ce moment. Alors, j'essaie de vous aider un peu à faire le gros du travail en termes d'information et de résumé de l'information, bien que je ne le fasse pas aussi bien que vous. Mais Eric, merci encore d'être venu aujourd'hui. Rassurez-vous, je ne vous imposerai pas de tarif. Vous êtes trop bon.

Il faudrait déjà que je vous vende quelque chose, non ? Bref. Tout le plaisir est pour moi, Dave. C'est toujours amusant.

N'oubliez jamais que la chose la plus précieuse que quelqu'un puisse vous donner, c'est son temps. Vous nous donnez beaucoup de votre temps, et ce temps est extrêmement précieux. Et c'est ce que nous apprécions. Eric, passez un bon week-end et nous nous reverrons la semaine prochaine. Nous attendons avec impatience le rapport sur l'emploi. Il pourrait être un facteur de changement pour le marché.

Et il se peut que le marché bouge encore d'ici là, en fonction de ce qu’il arrivera ce week-end. On verra bien. Merci.

Déclarations

Enregistré le 31 janvier 2025

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