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À propos de cette baladodiffusion

Stu Kedwell discute de l’ingénierie de portefeuille et de la façon dont il l’utilise dans le cadre d’une stratégie de gestion de portefeuille très diversifiée. Il aborde également la question des tarifs douaniers proposés par Donald Trump sur le Canada et explique l’incidence à court et à long terme que ces changements potentiels pourraient avoir sur les sociétés.  [29 minutes, 45 secondes] (Enregistré : 3 décembre 2024)

Transcription

Transcription

Bonjour et bienvenue à cette édition de À télécharger. Je suis votre hôte, Dave Richardson, et il s’agit d’un mardi de Stu sous le signe de la frustration. Stu, vous étiez au Royaume-Uni la semaine dernière et nous allons en parler. Vous voyagez, vous rencontrez des gens et vous revenez toujours avec un tas d’observations intéressantes. De notre côté, nous avons enregistré quelques émissions pendant votre absence et je pense que certains de nos invités ont emprunté votre casque d’écoute?

Eh bien, je ne suis pourtant pas si maniaque, mais j’aime que mes affaires restent à leur place. En fin de compte, c’était juste mon incompétence. Vous et notre productrice Nancy avez réussi à refaire marcher mon casque d’écoute. Rien de bien grave, au final.

Je ne vous ai pas souvent vu dans un tel état, Stu.

Vous avez mentionné que j’étais au Royaume-Uni, j’y ai entendu une expression que je n'avais pas entendues depuis longtemps : j'ai jeté mes jouets en bas de mon landau.

Nous avons eu quelques très bons invités la semaine dernière. Quant à moi, je continue de parcourir le pays. Je suis en Saskatchewan. C'est ici que j'achète mes reliures en peau de phoque. Mais nous sommes ici pour un grand événement pour les investisseurs. Avec le refroidissement éolien, il a fait moins 30 pendant la nuit. C’était formidable. Et nous avons beaucoup de choses intéressantes au programme. Mais permettez que je vous parle de quelque chose qui va vous remonter le moral. Comme vous le savez, je suis un grand fan des Ducks de l'Oregon. Ils ont une fiche de 12 et 0. Je vais me rendre à Indianapolis pour assister au match de championnat du Big Ten, et j'espère qu’ils vont remporter le championnat national. J'ai un canard gonflable sur ma pelouse avec la main en l’air pour faire «numéro-un». J'ai aussi un pingouin géant avec de grands yeux de biche. Il est très mignon, il a l’air très gentil. En rentrant de voyage la semaine dernière, on remettait les prix pour les décorations les plus festives et accueillantes pour les fêtes. Et nous avons remporté le prestigieux prix Griswold pour notre quartier. Je sais que vous êtes aussi du genre à beaucoup décorer votre devant de maison.

Oui, en effet. Nous avons un sapin bleu de quinze mètres de haut tout illuminé. Ce n’est pas moi qui le fais. C'est assez beau à voir. Il y a un gars qui grimpe dans l'arbre et y installe les lumières. C'est vraiment impressionnant.

Il a bien dû y avoir un moment où c’est vous qui faisiez ça, non?

J'aimerais pouvoir dire que oui, mais ce serait un mensonge.

Incroyable. Je suis surpris. N’avez-vous pas été laveur de fenêtres dans votre jeunesse? Les hauteurs ne vous font pas peur, tout le monde sait ça.

C'est vrai, mais il faut être un véritable contorsionniste pour passer à travers toutes les branches. Et puis, ça prend cette longue perche. Il faut s’accrocher au tronc de l’arbre et pousser les lumières vers le haut au moyen de cette perche. C'est vraiment quelque chose à voir.

C'est impressionnant. Une vraie prouesse d'ingénierie. Et ça nous amène à notre sujet d’aujourd’hui. Au Royaume-Uni, vous avez justement parlé d'ingénierie de portefeuille, un terme que j'adore. Nous en parlons parfois avec les investisseurs, probablement pas autant qu’on le devrait, mais il s’agit d’un élément très important, pour un gestionnaire de placement professionnel, quand vient le temps de construire un portefeuille, versus quelqu'un comme moi qui construis le sien. Dites-nous un peu ce qu’est l'ingénierie de portefeuille et la manière dont vous l'utilisez, particulièrement dans la gestion de portefeuilles diversifiés?

Oui, pour moi, l'ingénierie de portefeuille, c'est comme si je pilotais un avion et que je disposais de tous les instruments de bord dont j'ai besoin pour amener l’avion à bon port. Quand je considère mon portefeuille et que je réfléchis au rendement et au risque, je peux l’évaluer de différentes manières. Les ingénieurs de portefeuille vous aident à considérer le fait que le rendement qu'une action peut offrir est composé de tous ces facteurs. À la fin, ce qui demeure est ce que l'on appelle le risque idiosyncrasique. Il s'agit d'un risque spécifique à l'action. Par exemple, quand mon action monte tous les jours alors que les taux d'intérêt baissent, si c'était le facteur déterminant ou s'il y avait une corrélation à 100% entre mon action et les taux d'intérêt, alors c'est à cela qu'elle est exposée. Elle est exposée au facteur des taux d'intérêt. Si mes actions montent et descendent tous les jours et que les prix du pétrole montent ou descendent, elles sont alors exposées à 100% au facteur pétrole. Et si mes actions montent toutes seules, sans être affectées par quoi que ce soit, elles sont à 100% idiosyncrasiques. Ce rendement-là est propre à l'entreprise elle-même. Nous avons donc commencé par étudier une série d'analyses factorielles. Pour votre portefeuille, vous avez ces facteurs — la valeur, la croissance, l’élan, la qualité, les taux d'intérêt — et vous regardez comment il est exposé à ces facteurs. Dans l'ensemble, certains facteurs génèrent un rendement fiable au fil du temps, mais il n'est pas vraiment souhaitable d'intégrer une exposition factorielle importante dans un portefeuille. En tant que gestionnaire de portefeuille, il est préférable d'avoir une exposition idiosyncrasique et propre aux actions. Par exemple, si j'ai deux entreprises du secteur de l'énergie et que, sur une période de cinq ans, l'une a doublé et l'autre est restée stable, c’est le facteur idiosyncrasique qui a joué, puisque les deux sont exposées au même environnement énergétique. Il s’agit de la gestion, des compétences, des actifs, de la qualité de tous ces éléments qui entrent en ligne de compte. Si nous sommes des analystes raisonnables et que nous parvenons à trouver ce potentiel de rendement idiosyncrasique, nous obtiendrons de bons rendements au fil du temps. Ce que nous avons fait lors de ce symposium, faute d'un meilleur terme, c'est de découper les portefeuilles en tranches et de réfléchir à de nouvelles façons d'étudier le potentiel de rendement de nos portefeuilles, ce qu'il peut être et ce à quoi il peut être lié.

Stu, ce que vous essayez essentiellement de faire, c'est d'éliminer tous les risques factoriels au sein d'un portefeuille ou de les équilibrer d'une manière ou d'une autre et de ne compter que sur le risque idiosyncrasique, ou est-ce qu'il y a quelque chose de plus que cela?

La première chose à faire est de comprendre ce à quoi vous êtes exposé. Si je pense que les taux d'intérêt vont baisser, je pourrais analyser l'exposition factorielle et voir ce qui est le plus exposé à cette baisse. Je me demande ensuite si le portefeuille présente le potentiel de risque et de rendement que je souhaite par rapport à ce point de vue. La moitié de la bataille de l'ingénierie de portefeuille consiste à déterminer quels risques sont présents dans le portefeuille et si le rendement est suffisant pour les compenser. Ensuite, vous pouvez procéder à des tests et vous demander si, sur la base de cette vision que j'ai intégrée dans le portefeuille, quel serait le risque de perte si nous examinions, par exemple, les vingt jours les plus défavorables de cette exposition au fil du temps? Cela me donnerait une idée du niveau de risque potentiel. J’en reviens à ma première analogie, l'instrumentation. Si je vole à une certaine altitude et que je suis préparé à toutes sortes de choses qui pourraient autrement perturber ce que je pense être un voyage plutôt tranquille, je dois m'assurer que j'ai réglé ces expositions à un niveau avec lequel je suis à l'aise.

Vous essayez avant tout de comprendre quels sont vos risques. Est-ce que c'est vous qui établissez les paramètres, ou est-ce que quelqu'un travaille en coulisses pour vous, en arrangeant ces paramètres pour vous et en signalant où se situe le portefeuille?

Chaque équipe de GMA compte un ingénieur de portefeuille. Ensuite, vous commencez avec ce que nous appelons des modèles de risque. Il s'agit de modèles de risque prédéfinis. Mais nous construisons ensuite les nôtres. Une partie de cette construction revient à notre définition des thèmes, mais aussi l'examen de la corrélation entre nos actions, parce qu'il y a des façons très traditionnelles de considérer l'exposition, c'est-à-dire votre poids par rapport au poids du marché ou l'exposition sectorielle. Si nous prenons un thème comme l'intelligence artificielle, il s'étend à tout un tas de secteurs différents. Bien sûr, il y a NVIDIA, mais aussi les compagnies d'électricité qui en dépendent. Si je vous demandais quel est votre degré d'exposition à l'intelligence artificielle dans le portefeuille, vous me parleriez de votre exposition à NVIDIA. Mais l'intelligence artificielle va bien plus loin que NVIDIA. Aujourd’hui, l'un des grands thèmes du marché est celui des facilitateurs de l'intelligence artificielle. Vous pourriez créer un modèle de risque qui prendrait en compte tous ceux qui sont exposées à la mise en œuvre de l'intelligence artificielle. Vous pourriez ensuite en créer un autre sur tous ceux qui peuvent habiliter l'intelligence artificielle. Et vous pouvez évaluer votre exposition dans le portefeuille à ces différents thèmes en vous basant sur le travail de l'ingénieur de portefeuille.

Pour en revenir à votre analogie avec le pilote et le panneau de contrôle, est-ce que des alarmes se déclenchent pour vous à un moment ou à un autre? Recevez-vous un avertissement si quelque chose ne va pas? Attachez vos ceintures de sécurité, nous faisons face à des turbulences.

L'idée de l'avertissement est intéressante. Votre exposition peut fonctionner dans les deux sens. Une exposition trop importante ou bien une exposition insuffisante à des éléments qui génèrent des performances sur le marché. C'est une arme à deux tranchants. Il s'agit d'obtenir cette longue liste d'éléments susceptibles de générer de la performance, puis de déterminer la part du portefeuille qui est soit sous-exposée, soit surexposée à chacun de ces facteurs ou thèmes. Cela correspond-il à mon point de vue général? L'idéal est de maintenir ces types d'exposition à des niveaux qui ne soient pas vraiment élevés au fil du temps. Et vous voulez que les avantages des entreprises que vous possédez et les bonnes équipes de gestion que vous possédez et qui ont de bons actifs génèrent des performances fiables au fil du temps.

Mais il ne s'agit pas d'un pilote automatique où les facteurs entrent en jeu et l'avion avance tout seul. Vous continuez à piloter l'avion et il vous fournit simplement les données et les analyses pour comprendre l'impact potentiel de la position du portefeuille.

Oui, tout à fait. Et les paniers auxquels vous êtes exposés changent au fil du temps. Si vous prenez le facteur élan, il se redéfinira chaque mois sur la base de l'évolution des prix. Le facteur de la valeur se redéfinirait chaque mois en fonction de l'évolution d'une action qui, si elle se porte très bien, n'est peut-être plus une valeur. Elle n'est donc plus exposée à ce facteur. Il s'agit donc d'un processus très itératif et très dynamique.

Vous utilisez cette méthode depuis plusieurs années. Permet-elle davantage d'améliorer les rendements ou de réduire le risque pour un niveau de rendement donné, ou est-ce qu'elle fait un peu des deux? Quels résultats avez-vous obtenus depuis que vous utilisez davantage l'ingénierie de portefeuille? Il me semble que cela n’existe pas depuis trente ans. Cela a pris de l'importance dans le secteur de l'investissement au cours des dix, quinze ou vingt dernières années, non?

Je pense que cela a toujours existé, de façon intuitive, quant à ce à quoi on est exposé. Aujourd'hui, c'est beaucoup plus mesuré. Pour reprendre l'analogie avec le pilotage d'un avion, si votre avion vole à plat mais qu'il se trompe de cinq degrés, vous allez le sentir. Si l'écart est d'un degré, vous ne le sentiriez peut-être pas. Mais ce degré, sur une longue période, vous fera atterrir à un endroit fort différent. Les outils disponibles et la capacité de surveiller le portefeuille en temps réel, la capacité de surveiller et de comprendre les nouvelles expositions, tout cela a explosé récemment. Le grand avantage, c'est que lorsqu'un investisseur a trouvé le type d'exposition et d'expérience qu’il recherche dans ses investissements, notre capacité à répondre à ces attentes est beaucoup plus élevée qu'elle ne l'était auparavant grâce à tous ces outils. Et cela présente des d'avantages. Le premier est que vous obtenez l'expérience que vous souhaitez, bien sûr. Le second est que, lorsque vous n'êtes pas surpris par l'expérience que vous attendez, les chances de rester investi en suivant le plan financier, tout cela augmente. Ce sont là quelques-uns des principaux avantages que nous retirons de cette expérience.

Et c'est l'une des raisons pour lesquelles il y a tant de mathématiciens sérieux qui s'intéressent à la gestion de portefeuille et à la gestion de placement.

Sans aucun doute. L'une des différences, c'est qu'il y a bien plus de diplômés en physique et en mathématiques qui participent à l'analyse de portefeuille qu'il y a quelque temps.

Et bien sûr, vous pouvez le faire parce que vous avez-vous-même tous ces diplômes. Mais c'est incroyable de voir la superposition et l'amélioration constante. Parfois, il s'agit de grandes choses, parfois de petites. Cela fait trente ans que je travaille dans ce secteur, et je suis heureux de constater que l'on a fait beaucoup pour affiner le processus et l'améliorer, progressivement et parfois à grands pas. Pour rester dans l'analogie, cela prend un excellent pilote aux commandes de l'avion. Vous ne voulez pas que ce soit moi qui pilote l'avion. Il est préférable que ce soit vous qui le fassiez. Nous avons besoin d'un bon pilote, mais nous pouvons faire appel à la technologie, aux mathématiques, la physique et tout ce qui est à notre disposition pour donner à ce pilote de meilleures informations, de meilleurs outils pour prendre de meilleures décisions. Et c'est vraiment ce que vous faites, en fin de compte. Je pense que c'est ce que j'ai compris en parlant avec vous à cette émission au cours des quatre dernières années. Tout tourne autour de la prise de décision critique. Et plus vous avez d'informations, mieux vous vous portez, n'est-ce pas?

Oui, c'est vrai. Quand je pense qu'il y a vingt-cinq ans ou plus, avec Dan, nous avions l'habitude de faire les trois scores de discipline : un score quantitatif, un score technique et un score fondamental. Il s’agit en fait de l'évolution constante d'un processus d'investissement discipliné. L'ingénierie de portefeuille n'en est que le prolongement.

Je suppose que vos convictions fondamentales sur ce qui va guider le marché et les actions de votre portefeuille ne changent pas vraiment, si ce n'est que vous disposez de meilleurs outils pour vous assurer que ce que vous avez dans votre portefeuille est précisément ce que vous voulez.

En fin de compte, nous voulons une bonne entreprise qui a le potentiel de se développer et que nous acquérons à un moment où elle ne gagne ni trop ni pas assez, et où sa valorisation est cohérente avec les fourchettes que nous avons vues auparavant. Si nous partons de ces deux éléments, les chances que l'entreprise se développe au fil du temps sont très favorables. Ensuite, lorsque nous prenons en charge des entreprises, nous savons que certains des éléments qui affectent l'entreprise sont sous le contrôle de la direction, et que d'autres échappent à son contrôle. Nous voulons donc nous assurer que nous comprenons toutes ces expositions et que nous voyons vraiment à l'intérieur du portefeuille si nous surchargeons l'une de ces priorités extérieures. Ensuite, nous voulons mélanger et assortir ces bonnes entreprises pour obtenir les expositions que nous voulons et laisser le portefeuille fructifier en notre nom.

Un excellent aperçu de ce qu'est l'ingénierie de portefeuille, comment elle vous aide, pourquoi elle est importante, comment elle continue d'évoluer, et le rôle que vous jouez en conjonction avec elle. Je suis sûr que les auditeurs apprécient. Et je parie qu’ils apprécient aussi qu'ils n'étaient pas eux-mêmes à ce symposium la semaine dernière. Ils sont heureux que ce soit vous qui y étiez et non eux. Était-ce vraiment une partie de plaisir, Stu?

C'était une très bonne idée d’y être. Le Thanksgiving aux États-Unis est un peu plus calme sur les marchés, car le marché américain est fermé. C'était le moment idéal pour lancer quelques idées sur la manière d'améliorer notre processus de gestion de portefeuille à l'avenir.

Vous ne l'avez peut-être pas entendu depuis votre retour, mais il s'est passé beaucoup de choses pendant que vous étiez là-bas. Nous avons reçu Eric Lascelles à chaud mardi dernier, à la suite de l'annonce de droits de douane supplémentaires sur le Canada et le Mexique. Nous en avons aussi parlé avec d'autres invités, et des effets des droits de douane sur l'économie mondiale, sur l'économie américaine et l'impact qu'ils pourraient avoir sur le Canada. Lorsque vous avez entendu cette annonce à l'étranger, quel a été l'impact sur les entreprises que vous détenez dans votre portefeuille? La réaction a-t-elle été immédiate? Vous êtes-vous précipitié vers l'ingénieur en charge du portefeuille pour lui demander quelles sont les entreprises que je possède qui sont exposées ou qui seront particulièrement touchées par l'augmentation des droits de douane? Vous commencez à penser à parler aux entreprises, aux dirigeants, à la direction et à leur demander ce qu'ils en pensent. Comment cela va-t-il affecter vos activités? Comment avez-vous réagi à cette annonce? Elle a fait beaucoup de bruit ici, du moins au niveau du gouvernement.

Dave, nous avons fait quelque chose de très similaire à ce que vous avez fait avec Eric. D'abord et avant tout, comprendre ce qui est exposé, passer en revue le portefeuille, les sources de revenus qui dépendent fortement de l'exportation vers les États-Unis. Mais comme c’est souvent le cas avec le marché boursier, vous possédez de bonnes entreprises et vous devez aller vérifier auprès des équipes de gestion si elles ont des plans auxiliaires ou si elles ont une compréhension des impacts de second ordre qui pourraient découler de ces changements potentiels. Nous avons discuté entre autres avec un producteur qui pourrait être touché par les droits de douane, et lui avait déjà fait un certain travail. Ce qu’il exporte aux États-Unis étant soumis à des droits de douane, son concurrent aux États-Unis garderait davantage de produits sur le marché intérieur parce qu'il bénéficierait des prix probablement plus élevés induits par ces droits de douane. Il cesserait donc d'exporter à partir des États-Unis, de sorte que ce producteur canadien pourrait acheminer son produit là où le produit américain avait l'habitude d'aller. Cela ne veut pas dire qu'il n'y aurait pas d'impact, mais il pourrait ne pas être aussi important que ce que l'on pense au premier jour. Les analystes et les gestionnaires de portefeuille prennent donc certainement en compte ces impacts de premier ordre, mais ils appellent également toutes les équipes de gestion pour comprendre les impacts de deuxième et troisième ordre.

Voudriez-vous dans les circonstances réévaluer la qualité de l'équipe de gestion? Vous le faites déjà avec les entreprises que vous possédez, mais est-ce que ce serait un autre test, en particulier pour les entreprises qui sont particulièrement exposées à ce problème. Ce 25% semble sorti de nulle part, mais l'élection de Trump était déjà une possibilité, l'application de droits de douane supplémentaires ou d'une modification de l'accord de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique. Pouvez-vous utiliser cela comme un indicateur pour voir quelles équipes de gestion ont modélisé cela et compris comment elles allaient s'en accommoder, par rapport à d'autres qui ont été prises au dépourvu? Cela vous expose peut-être à un peu de déception à l'égard de l'équipe de direction qui n'a pas su voir plus loin que ce qu'elle avait sous les yeux.

D'emblée, vous mesurez la réponse que vous obtenez à la même question posée à un grand nombre d'entreprises. Cela va donc vous donner un certain score. Nous l'avions déjà constaté chez les producteurs de bois d'œuvre au Canada, qui subissent depuis un certain temps les effets des droits de douane. Nous avons vu certains d'entre eux réorienter radicalement leurs activités vers un plus grand nombre de scieries américaines, au point de dépasser le 50/50. D'autres ont conservé un bilan plus prudent afin de ne pas avoir à payer les droits de douane. Ainsi, si l'on s'engage sur le long terme avec une bonne équipe de direction, le résultat sur une très longue période peut être radicalement différent. La plupart d'entre eux examinent l'activité et, à l'instar de l'ingénierie de portefeuille, ils procèdent à l'ingénierie de leur propre portefeuille d'activités et se demandent à quoi ils veulent être exposés à long terme. Et si nos actifs se limitent au Canada, nous sommes exposés à un facteur important qui échappe à notre contrôle. Les entreprises travaillent donc leurs actifs de la même manière qu'un gestionnaire de portefeuille travaille son portefeuille au fil du temps. Vous avez tout à fait raison. Les bons éléments, la crème, remontent à la surface dans ce cas également.

Au fil des ans, j'ai eu l'occasion d'effectuer quelques visites avec des gestionnaires de portefeuille pour voir différentes entreprises et interviewer les équipes de direction. Quand je tiens une entrevue d'embauche, quand je recrute quelqu'un, je m’attends à ce qu'il ou elle réponde à la question d'une certaine façon. Mais d'autres points ressortent qui vous renseignent sur d’autres aspects. On ne recherche pas que l'élément quantitatif, mais aussi qualitatif. En fin de compte, vous avez une idée différente de ce dans quoi vous investissez, au-delà des chiffres. C'est parfois ce qui fait la différence entre une entreprise qui gagne ou qui perd dans son secteur d'activité.

On s’éloigne un peu du sujet, mais il m’est arrivé d’entrer dans certaines entreprises et d’y voir les mêmes affiches sur le mur datant des deux ou trois directions précédentes, lesquelles avait fait faillite. Vous vous dites, wow, cette entreprise a déjà fait faillite trois fois, je ferais mieux d'être prudent. Et puis il y a eu d'autres fois où nous sommes allés rencontrer la direction, et avant même de commencer la réunion, ils ont passé en revue les mesures de sécurité et nous ont indiqué où se trouvaient les escaliers de secours. On se dit alors qu’ils sont sérieux. On regarde leur bilan de sécurité, qui est irréprochable. Ils prennent cela très au sérieux. Donc, oui, il y a toutes sortes de petites choses que l'on remarque. Et les discussions sur les tarifs illustrent bien qui est sérieux et qui ne l'est pas.

Une question plus légère. Vous étiez au Royaume-Uni quelques semaines après les élections. Vos collègues mais aussi tous les gens dans les rues de Londres, comment réagissent-ils aux résultats des élections américaines? Avez-vous eu une idée de leur sentiment? Vous aviez dû y être aussi durant les années 2016-2020. De quoi parlent-ils? Quel est leur sentiment face à ce nouveau gouvernement?

Il y a quelques semaines, nous parlions du niveau d'énergie et d'enthousiasme qui règnent aux États-Unis et du malaise qui règne au Canada. Je dirais que c'est quelque part entre les deux. Comme au Canada, leurs économies ne sont pas exposées à ces technologies et ces entreprises à croissance explosive. Les impôts ne sont pas susceptibles de baisser comme aux États-Unis. Il y a donc un peu de malaise, mais pas tout à fait les mêmes préoccupations en matière de taux d'intérêt du côté des consommateurs. On se retrouve quelque part entre les deux, je dirais. Il y a certainement beaucoup d'enthousiasme pour les actions américaines et les portefeuilles mondiaux, comme nous l'avons vu ici. Et il y a une grande différence de valeur, comme ici, où les marchés canadiens sont moins chers que les marchés américains, de même que de nombreux marchés du Royaume-Uni et de l'Europe continentale. Bien sûr, ils ne sont pas autant exposés à la technologie. Néanmoins, on y trouve de bons rendements en dividendes. On trouve cela sur de nombreux marchés. Mais oui, il s'agit de savoir quel sera le prochain mouvement. La tempête de messages sur ce qui pourrait nous arriver, en bien ou en mal, et comment cela affectera la suite des choses. Ce sont les mêmes discussions que nous avons ici.

Avez-vous vu des célébrités, des acteurs ou actrices américains qui ont déménagé au Royaume-Uni? En avez-vous croisé?

Malheureusement non, pas dans mon cercle d’amis.

Ce que mes voisins apprécient, c'est d'avoir une célébrité dans le voisinage. Avec mon grand prix pour mon canard et mon pingouin devant la maison. Toute une affaire, laissez-moi vous dire. Je serai peut-être même obligé de déménager au Royaume-Uni moi-aussi. Et j’y mettrai un autre Duck sur ma pelouse.

Sans aucun doute.

Alors, Stu, merci. C'est un plaisir de vous revoir. Et pour la semaine prochaine, je garde la surprise. Je vais simplement dire à tout le monde que la semaine prochaine, ce ne sera pas le Stu frustré, ce sera un Stu super excité, parce que nous ferons ce que nous appelons notre Noël en avance avec Stu Kedwell. Ne le dites à personne. Nous voulons que les gens reviennent et regardent. Nous voulons aussi qu'ils s'abonnent, qu'ils laissent des commentaires cinq étoiles, qu'ils en parlent à un ami, qu'ils écoutent l’émission, et surtout les mardis de Stu. Merci, Stu. À la semaine prochaine.

Merci, Dave. Bon match de football.

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Déclarations

Enregistré le 03 décembre 2024

Le présent balado a été préparé par RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. (RBC GMA Inc.) à titre d’information à la date indiquée seulement et ne doit pas être reproduit, distribué ou publié sans le consentement écrit préalable de RBC GMA Inc. Vous trouverez des précisions sur RBC GMA au www.rbcgam.com.

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