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À propos de cette baladodiffusion

Les investisseurs vivent des émotions fortes, car l’incertitude se répand sur les marchés. Comment ceux-ci peuvent-ils éviter de paniquer et maintenir le cap ? Dans cet épisode, Stu Kedwell, chef, actions nord-américaines, explique ce qui engendre la volatilité des marchés aujourd’hui et la façon dont il prépare les portefeuilles afin de tenir compte des multiples incertitudes dans les mois à venir. Stu explique aussi comment les investisseurs à long terme peuvent transformer la volatilité en leur avantage afin de saisir les occasions lorsque les marchés retrouveront de la vigueur. [11 minutes 08 secondes] (Enregistré le 17 mai 2022)

Transcription

Bonjour et bienvenue à cette édition de À télécharger. Je suis votre hôte, Dave Richardson, et c’est le mardi de Stu. Nous avons fait une petite pause la semaine dernière parce que Stu et moi nous trouvions à une conférence pour parler à un groupe de conseillers principaux, et, comme beaucoup d'investisseurs, ils sont tous un peu nerveux avec ce qui se passe sur les marchés. Donc nous avons fait appel à Stu pour les rassurer. Bon, cela s’est fait par satellite, et si jamais vous voulez inviter Stu à parler lors d'un de vos événements, sachez que sur le grand écran, eh bien sa tête est absolument géante. D’aucuns diraient que c’est parce qu’il y a beaucoup de choses dedans. Stu, pourquoi une si grosse tête?

Pour être franc, je l’ignore. J'ai un grand front, les cheveux qui excèdent un peu. Ça donne peut-être l'impression qu'elle est volumineuse.

Bon, eh bien, nous allons creuser dans cette tête-là pour mieux comprendre. On s’était parlé il y a deux semaines, vous et moi, et à ce moment-là, on n’en avait que pour l’annonce de la Réserve fédérale sur les taux d'intérêt, et le marché, avec tout ce qui s’y passe, qui ne se portait pas particulièrement bien, qu’il s’agisse d'actions, de titres ou d'obligations. Depuis, vous avez tenu votre réunion du comité de stratégie d'investissement la semaine dernière. Qu'en est-il ressorti et quel est votre point de vue? Que faites-vous avec les portefeuilles en ce moment?

Eh bien, disons qu’il s’agit d’une période intéressante, une période émotionnelle pour les investisseurs car tout semble se compresser pendant une telle période de volatilité. La première chose que nous faisons est d'essayer d'étendre un peu notre horizon temporel. L'autre chose que nous faisons est d'essayer de répondre à la question: qu'est-ce que nous savons pour sûr? Nous savons que le sentiment est mauvais, qu'il y a beaucoup d'inquiétude. Nous savons que les bénéfices ont encore été assez bons, mais qu'il y a une certaine incertitude au cours du second semestre de cette année concernant les chaînes d'approvisionnement et pas tellement l'impact de l'inflation elle-même, mais plutôt l'ampleur du resserrement monétaire qui va se poursuivre pour maîtriser cette inflation. Ensuite, oui, nous examinons l'inflation et, selon toute vraisemblance, nous sommes au zénith en ce moment. La question est de savoir si, à la fin de l'année, nous pourrions nous retrouver dans les quatre faibles et sur le point d'atteindre les deux, ou les deux à trois, ce qui ressemblerait à un atterrissage en douceur. Si par contre nous sommes autour de quatre mais que ce quatre s’avère persistant, dû à la pression continue sur les salaires, alors il pourrait y avoir un resserrement supplémentaire qui suivrait. Comme vous le soulignez, ce qui inquiète le marché boursier et quantité d'actifs, c'est que par le passé, lorsque l'inflation a été aussi élevée— et les échantillons ne sont pas si nombreux—, une récession s’est avérée nécessaire pour y remédier. Ce qui nous amène à nous inquiéter pour les revenus. Un économiste pourrait dire qu'il y a environ 35% de chance de récession. Ce que nous, nous aimons faire, c'est regarder ce que le marché boursier prend déjà en compte. Et lorsque le S&P s'échange autour de 4000 points, cela signifie que le risque de récession est probablement de 50%. Notre tâche la plus importante consiste à suivre les mouvements de la seconde moitié de l'année autour de la situation de l'inflation, car elle déterminera le degré de resserrement monétaire, et cela sera important pour le montant des bénéfices que le marché boursier produit et le multiple auquel il se négocie. En tant qu'investisseurs à long terme, nous savons que nous allons vivre une, peut-être deux situations de ce type tous les dix ans. Mais à court terme, les gens se demandent ce qui se passera s'il y a récession. Et ce qui s’y passe le plus souvent c'est que 10 à 20% des bénéfices disparaissent et que le multiple se contracte pendant un certain temps. Pendant une telle période, c'est génial si vous avez du capital à mettre au travail parce que vous pouvez vraiment accélérer vos rendements à long terme. Mais ce qui tend à se produire, c'est que, je le répète, ces horizons temporels se compriment et on fixe très rapidement les prix comme si la récession allait durer éternellement. Et puis, quand la reprise a lieu, elle revient d’un coup. Nous nous tournons du côté des entreprises: à quoi ressemblent-elles en cas de récession, et à combien se situerait le prix de leurs actions? Et il y a beaucoup d'entreprises dans certaines des zones cycliques du marché— peut-être pas les matières premières parce qu'elles ont été plutôt fortes— mais dans certaines des industries plus sensibles à l'économie, certaines des banques, etc., pour qui il y a probablement eu plus que cette inquiétude de 50% dans le prix de certaines de leurs actions. Les deux choses que tout investisseur doit toujours faire sont d'examiner les bénéfices dans un scénario optimiste puis dans un scénario plus baissier, et ensuite d’accorder un multiple sur ces deux scénarios. Et si vous pouvez trouver des situations où vous payez un faible multiple sur des bénéfices déprimés, vous avez deux sources d'augmentation qui viendront à votre rencontre, une fois que l'inquiétude prendra fin. Vous obtiendrez un effet de fronde en termes de reprise des bénéfices de même que la valorisation de la reprise qui vient avec. Nous recherchons ces entreprises. On peut revenir en arrière et retirer 15 à 20% des bénéfices actuels d'une entreprise et regarder le multiple que le prix actuel de l'action serait alors. On peut revenir en arrière jusqu'en 2018, tant qu’à faire. On peut remonter aux récessions précédentes. Et je ne dirais pas que c'est le cas de toutes les actions, mais il y a certainement plusieurs entreprises qui tiennent déjà compte de ce genre de scénario. Sans doute, certaines entreprises seraient en difficulté en cas de récession complète. Il s’agit certes d’une période de grande émotion pour un investisseur, mais c'en est aussi une excellente dans la mesure où l'analyse de scénario peut être très payante. On essaie de faire de l'ingénierie inversée: qu'est-ce qui est nécessaire pour réussir dans l'investissement que je vais faire? Si vous pouvez vous mettre dans des situations où vous êtes payé pour certains des ciels nuageux qui existent actuellement, alors vous pouvez profiter de la hausse qui vient lorsque ces nuages vont se dissiper. Malheureusement, à l'heure actuelle, il faut encore attendre trois à six mois avant d'avoir une bonne idée de la situation. Mais tous les jours, nous sommes à la recherche d'indices.

Oui, c'est ce dont nous avons parlé tant de fois avec nos invités. C'est une de ces périodes où l'éventail des résultats possibles est si large et il y a tellement de choses différentes qui pourraient se produire. Donc si nous nous trouvons à la fin ou au zénith de l'inflation, comme vous le suggérez— et le rapport de mercredi dernier était un peu mitigé à ce sujet— mais si tel est le cas, vous pouvez certainement voir où l'inflation chute et il pourrait même y avoir une certaine hausse à partir de là parce que le marché a en quelque sorte surréagi à ce potentiel et à la possibilité de voir les taux monter. L'autre chose dont je parle souvent avec les investisseurs— et faisons une distinction très nette entre, d’un côté, les investisseurs à long terme, les investisseurs qui continuent à déployer, comme vous le dites, de nouveaux capitaux en permanence, donc qui continuent à épargner et à accumuler, et de l’autre, les investisseurs qui ont accumulé leur épargne et qui vivent maintenant des revenus générés par cette épargne, et pour qui il faut être beaucoup plus prudent. Mais pour les investisseurs à long terme, une réduction de 20% s'est avérée un bon prix, au fil du temps. 20% de réduction, ce n’est pas ce qu’on voit chaque année. On voit des corrections de 10% assez fréquemment, mais les corrections de 20% sont beaucoup plus espacées. Pour un investisseur à long terme, elles se sont avérées un bon point d'entrée. Il suffit de parler à ces conseillers qui travaillent avec de très gros clients et de leur dire que la chose la plus difficile à comprendre— même si mathématiquement c'est la plus logique— est que si vous avez une longue période d'investissement, vous aimez que le marché baisse. En fait, on veut qu'il baisse encore plus pour acheter à des prix plus bas. Bien sûr, ce n'est jamais agréable quand ça arrive, mais si vous vous placez dans cet état d'esprit, ça finit par être mieux quand les choses baissent, si vous avez trente ou quarante ans devant vous avant d'utiliser cet argent.

Vous avez tout à fait raison. Si je désire continuer d'épargner, comme vous le dites, l'ironie est que j'aimerais que le marché boursier baisse pendant vingt ans et qu'ensuite j'obtienne tous les gains le dernier jour juste avant ma retraite. Ce que nous savons, c'est qu'il y a toutes sortes de hauts et de bas et que c'est un environnement merveilleux pour les conseillers qui doivent parler à leurs clients, comprendre leurs objectifs et savoir où se situent leurs risques et leurs rendements, et vraiment faire de la volatilité leur amie. Si vous utilisez votre portefeuille pour le revenu et d'autres choses de ce genre, alors vous aurez une certaine approche, mais si vous utilisez votre capital pour travailler, vous aurez une approche différente, et c'est là toute la beauté de la relation entre le conseiller et le client.

Stu, je crois avoir compris ce qui se trouve dans votre gigantesque crâne: de la sagesse. Une tête remplie de sagesse! Et vous venez de nous en balancer tout un lot, juste là en dix minutes de balado.

Euh, ok, je ne sais pas. Mais c’est ce qu’on m’a dit de plus gentil aujourd'hui, alors je vais le prendre.

En plus, les marchés sont en hausse aujourd'hui, donc c'est une journée parfaite. Les gens vous complimentent, les marchés sont en hausse. Stu, c'est toujours un plaisir de vous avoir sur ce plateau et nous avons hâte de vous voir la semaine prochaine.

Super. Merci, Dave.

Déclarations

Enregistré le 17 mai 2022

Le présent balado a été préparé par RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. (RBC GMA Inc.) à titre d’information à la date indiquée seulement et ne doit pas être reproduit, distribué ou publié sans le consentement écrit préalable de RBC GMA Inc. Vous trouverez des précisions sur RBC GMA au www.rbcgam.com.

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