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À propos de cette baladodiffusion

Dans cet épisode, Stu Kedwell, cochef, Actions nord-américaines, récapitule les résultats de fin d’année des principales banques du Canada dans un contexte d’évolution des taux d’intérêt et de dégradation de la conjoncture économique. M. Kedwell explique également certaines des principales différences entre les banques américaines et canadiennes, ainsi que leur incidence possible sur les perspectives générales du secteur financier en 2024.  [14 minutes, 38 secondes] (Enregistré : 12 décembre 2023)

Transcription

Transcription

Bonjour et bienvenue à cette édition de À télécharger. Je suis votre hôte, Dave Richardson, et c'est une édition très spéciale des mardis de Stu aujourd'hui, car c'est l'anniversaire de ma fille Sarah, le 12 décembre. Bien sûr, elle est particulièrement excitée que son anniversaire tombe un mardi de Stu. Il doit bien y avoir quelque part une promotion spéciale dans l’un de ces restaurants de poulets. Les «deux pour un» de Stu ou quelque chose comme ça. Si vous aimez le poulet. Et ma fille adore le poulet. Elle ne mange que ça. Elle a les goût d’une enfant de dix ans, même si elle en a 17. Ça changera bien un jour.

Je suis comme elle, j’ai un palais limité, disons. J'adore les nuggets de poulet. On s’entendrait bien.

Un palais limité. J'aurais pensé que vous étiez plus raffiné au niveau des goûts, Stu.

Non, j'ai le palais d'un enfant de six ans.

Vous n'aimez pas quand c’est trop épicé, c’est ça?

Pas trop épicé. Dans la moyenne, disons. Beurre d’arachide et confiture, c’est parfait pour moi.

Vraiment? Qu'est-ce que votre mère vous préparait quand vous étiez petit? Le menu devait être limité?

Je devais m’occuper du dîner une fois par semaine, dès mon plus jeune âge, et je préparais du poulet, justement, bien assaisonné. C'était bon. Avec du riz ou des pommes de terre, ce genre de choses.

Wow, pour ceux qui écoutent l’émission, peut-être qu'on pourrait organiser un dîner de Stu.

Mon livre de recettes ne fait que quelques pages.

Oui, il doit être mince. Et parlant de quelque chose de fade, nous avons prévu de la fadeur aujourd'hui. Ça doit tomber sous le sens que votre régime alimentaire soit fade lui aussi, car vous aimez aussi beaucoup les banques. Et les banques sont fades. Peut-être moins qu'avant, mais elles demeurent tout de même assez insipides. Les taux d'intérêt montent et descendent, l'économie va mieux ou moins bien, on gagne plus ou moins d'argent, les actions naviguent à une valorisation raisonnable ou pas, avec quelques dividendes à la clé. C'est un monde, disons, un peu ennuyeux, non?

Oui, mais elles font fructifier leurs dividendes.

C’est vrai, elles font fructifier les dividendes. Souvenons-nous en. Stu, commençons par les banques canadiennes, parce qu'elles viennent de publier leurs résultats, et il s’agissait de ceux de fin d'année. Ça nous permet de revenir sur l'année écoulée. Chaque banque est différente, mais de façon générale, ont-elles dit quelque chose d’intéressant, une annonce qui nous donne des indices sur ce que sera 2024 dans l'économie canadienne ou dans le secteur bancaire?

Deux ou trois choses à retenir. Certaines banques ont connu de bons trimestres, d'autres, un peu plus de difficultés. Je parlerai dans un instant de réglementation, mais dans l'ensemble, les ratios de fonds propres étaient assez raisonnables et les bénéfices pas trop mauvais. Certains ont été meilleurs. La grande nouveauté de cette année a été la manière dont les banques comptabilisent leurs provisions pour crédit. Et c'est différent des cycles précédents. Les banques doivent estimer le montant des pertes de crédit qu'elles subiront au cours des douze prochains mois et elles doivent mettre ce montant de côté avant que les pertes ne se produisent. Elles imaginent les scénarios; un scénario de base, un autre plus pessimiste, et elles leur appliquent des pondérations. Tout au long de cette année, les banques ont intégré dans leur compte de résultats ce qu'elles appellent des réserves de crédit productif. Les prêts sont toujours performants, mais elles ont légèrement assombri leur scénario pessimiste ou modifié les probabilités, et elles ont constitué des réserves à cet effet. C'est différent d’avant, car les gens se disent qu'ils investiront dans les banques lorsque le crédit connaîtra une forte hausse, ce qui n'est pas aussi probable cette fois-ci. Il n'en reste pas moins que nous constatons une certaine détérioration, non pas tant au niveau des prêts hypothécaires en souffrance, mais au niveau des cartes de crédit, des prêts personnels, qui commencent à se redresser un peu maintenant. Mais à mesure que l'année avance, vous pouvez prendre une réserve sur un prêt non-performant, mais en libérer une autre sur un prêt performant, parce que vous vous y êtes pris à l'avance. Le crédit a donc été un facteur défavorable cette année et le sera probablement encore un peu l'année prochaine, mais la comptabilité s’en trouve différente. Et c’est apparu clairement cette année. La plupart des banques se préparent à une modeste récession qui pourrait entraîner une légère hausse du chômage et une légère baisse des prix de l'immobilier. Elles s'y préparent à l'avance. Elles doivent se réoutiller dans leurs activités. Lorsque nous regardons vers l'avenir, sans vouloir nous montrer trop prévoyants, nous envisageons déjà les bénéfices de 2025, au-delà de 2024. Et lorsque vous regardez les banques en 2025, elles auront, selon toute vraisemblance, passé les pires provisions pour crédit. Elles seront plus intéressantes, c'est certain. Elles se seront redressées en réponse à cela. Nous avons déjà dit que ces reprises pouvaient être violentes. Mais les dividendes sont bons. Nous allons assister à une croissance modeste des dividendes pendant un certain temps. Et cela devrait s'améliorer par la suite, lorsque les choses iront mieux. Les banques ont évoqué les livres sur les hypothèques, l'augmentation des paiements à venir, et comment elles s'attendent à ce que cela se passe. Mais je ne dirais pas qu'il y a eu quoi que ce soit d'inquiétant sur ce front. Cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de difficultés, mais il n'y a rien de très inquiétant. Vendredi dernier, toutes les banques présentaient ce qu’on appelle les ratios de fonds propres de catégorie 1, et ils se situaient au-dessus de 12%, alors que l'autorité de régulation avait fixé le minimum à 11,5%. On s'est demandé si elle allait ou non relever ce seuil à 12%, mais elle l’a bien laissé à 11,5%. Après avoir examiné les banques, elle a étudié tous les scénarios— elle est mieux placée que les investisseurs pour le faire— et a laissé ce ratio de capital à 11,5%, après avoir estimé que les banques étaient bien positionnées et bien capitalisées.

Stu, si on exposait quelques scénarios concernant les taux d'intérêt pour voir ensuite si cela accélère ou fait avancer de façon spectaculaire l'opinion sur les banques et les actions bancaires, ou si cela la fait reculer. Le consensus général est que les banques centrales— la Réserve fédérale et la Banque du Canada— vont commencer à abaisser leurs taux au milieu de l'année prochaine. Eric Lascelles nous a parlé du rapport sur l'emploi de la semaine dernière, la première bonne nouvelle économique depuis plusieurs semaines, alors que d’autres rapports sont des surprises à la baisse. L'inflation aux États-Unis aujourd'hui est à la baisse, comme on le souhaite. Les prix du pétrole sont restés bien ancrés. Mais je lisais un article qui disait qu’il ne faut pas répéter les erreurs des années 1970, et que la Réserve fédérale allait donc être très prudente avant d'abaisser les taux d'intérêt. Supposons qu'au lieu de baisser les taux au milieu de l'année, elle les baisse à l'automne de l'année prochaine. Selon vous, comment les banques réagiraient-elles par rapport aux attentes, ou cela n'aurait-il aucun impact?

Oui et non. Il y a deux ou trois choses à dire à ce sujet. Tout d'abord, les marchés obligataires essaient également de prendre les devants, dans une certaine mesure. Les taux d'intérêt à court terme n'ont pas encore été abaissés par les banques centrales. Mais plus loin sur la courbe des taux, ils ont légèrement baissé. L'idée qu'ils pourraient baisser a deux effets. Tout d'abord, si vous vous inquiétez des provisions pour crédit, lorsque les taux d'intérêt sont plus bas, il est plus probable que les provisions pour crédit ne soient pas aussi élevées. Le même effet sur le crédit n’a pas lieu. La deuxième question est la suivante: quand les taux d'intérêt baisseront-ils et à quoi ressemblera le chômage? C’est de là qu’émergent les provisions pour crédit. C'est le deuxième élément à prendre en compte. Le troisième est la marge d'intérêt nette et la croissance des prêts, qui sont les fondements de leur activité. Pour une banque qui dispose d'une base de dépôts importante et que les gens utilisent dans leur vie quotidienne, des taux d'intérêt plus bas auraient un impact sur sa marge d'intérêt nette. Si vous êtes une banque qui a payé beaucoup pour les dépôts, cela pourrait être un petit avantage. Et puis, le dernier élément est qu'il reste beaucoup de titres dans les bilans de ces banques qui sont encore à des taux inférieurs à ceux que nous voyons aujourd'hui. Lorsqu'ils vont arriver à échéance, même si les taux sont plus bas, ils bénéficieront d'une augmentation du taux auquel ils ont investi. Nous devons donc prendre tout cela en compte. Un environnement de taux d'intérêt stables, à partir d'aujourd'hui, sera sûrement positif pour toutes les banques. Peut-être que l'économie ne va pas s'effondrer de la même manière que ce que les gens craignaient. Et il y a des avantages et des inconvénients à l'intérieur des bilans qu'elles peuvent gérer. Je pense que toutes les banques s’accommoderaient bien de cet environnement.

Et si le contraire devait se produire? Si la Fed et la Banque du Canada agissaient encore plus vite? Et si elles commençaient à baisser leurs taux dès le mois de mars? Cela changerait-il radicalement ou plus rapidement les perspectives des banques?

Pas seulement des banques, mais le marché dans son ensemble. Si elles doivent baisser les taux plus rapidement, ce serait parce que l'économie ralentit plus qu'elles ne le pensaient. C'est une question très délicate pour tout banquier central, car si vous dites au marché que vous dépendez des données, alors vous devez montrer des données faibles pour justifier une baisse. Mais lorsque vous voyez des données faibles, cela signifie qu’il y en a d'autres qui se cachent derrière. Ça pourrait aller dans les deux sens. Je continue de penser que pour les banques, en particulier au Canada, si les taux baissaient rapidement, cela réduirait la pression sur la part des revenus qui sert à payer les intérêts.

Et cela atténuerait certainement la pression potentielle sur le marché de l'habitation.

Tout à fait. Cela changerait les calculs d’abordabilité.

Y a-t-il une différence dans la façon dont vous regardez les banques américaines par rapport aux banques canadiennes en ce moment? J’ai tendance à l’oublier, parce qu’on se connait depuis si longtemps, mais vous avez aussi le mandat de toute l’Amérique du Nord. Répétons-le, Stu Kedwell est le co-responsable des actions nord-américaines chez RBC Gestion mondiale d’actifs. J'oublie de donner votre titre officiel. Pour tous les nouveaux auditeurs qui se joignent à nous, il s’agit là d’un homme très intelligent et très important avec lequel j'ai la chance de parler chaque semaine. Y a-t-il une différence entre la situation des banques américaines et celle des banques canadiennes à l'heure actuelle?

La première chose qui est intéressante, c'est qu'une banque canadienne s’adonne à une variété d'activités. Elle est ce qu'on appelle une banque universelle. Et à l'intérieur d'une banque universelle, il y a des activités qui tournent à plein régime, d'autres qui sont un peu léthargiques. Aux États-Unis, il arrive qu’une de ces grandes banques ne fasse qu'une seule chose. Là-bas, vous choisissez votre banque selon son activité. De manière générale, même pour une banque universelle, ce que ressent le consommateur américain par rapport au consommateur canadien est un peu différent. On a parlé de la perception des taux hypothécaires plus élevés. Les banques américaines se concentrent peut-être davantage sur leur client principal. Autre chose, à mesure que les taux d'intérêt baissent, certaines banques américaines ont été plus touchées par les pertes de titres dans leur portefeuille ou n'ont pas connu la même expansion de leur marge d'intérêt nette. Comme vous le savez, il y a des banques qui tirent profit de ce genre de situation. L'activité des marchés de capitaux sera, selon toute vraisemblance, la première activité qui commencera à augmenter à un moment donné et certaines banques vont se concentrer là-dessus. Je dirais donc que dans le portefeuille, en Amérique du Nord, il y a un peu plus de choses intéressantes à faire aux États-Unis qu'au Canada mais il y a toujours des avantages et de l'intérêt des deux côtés.

Et des dividendes partout. Je sais que vous aimez cela. Alors, Stu, encore une question, plus légère celle-là. Vous travaillez pour une banque, mais vous considérez-vous comme un banquier?

Euh, oui. Je pense que oui. Je suis un banquier royal, après tout.

En tout cas, vous savez comment elles marchent. L'une des choses que je retiens et que j'apprécie toujours lorsque nous parlons des banques, et que les auditeurs apprécient, c'est que vous avez une connaissance approfondie du fonctionnement des banques et des différents leviers qui font varier la valeur de ces actions et de leurs bénéfices. Vous êtes parfois réticent à le faire, mais c'est toujours amusant de parler avec vous de ce qui se passe à l'intérieur des banques parce que vous savez vraiment comment la saucisse est fabriquée, si l’on peut parler ainsi.

Merci, Dave. Et, peut-être que vous aurez des saucisses au poulet pour l’anniversaire de votre fille.

Je crois que ma fille pense plutôt à du poulet rôti, avec la bonne sauce brune qui va avec. Stu, merci comme toujours. On se retrouve la semaine prochaine.

Merci, Dave.

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Déclarations

Enregistré le 12 décembre 2023

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