Transcription
Bonjour et bienvenue à cette édition de À télécharger. Je suis votre hôte, Dave Richardson, et c'est le mardi de Stu. Et si le calendrier indique que ce n'est pas le dernier mardi de l'année, c’est pourtant le dernier mardi de Stu. Encore quelques mardis, mais plus de mardis de Stu. Il y a pourtant une grande différence entre un mardi de Stu et un mardi ordinaire, n'est-ce pas, Stu ?
Tout à fait. Peut-être pas pour tout le monde, mais pour quelques-uns, ça fait toute une différence. Et nous sommes deux de ceux-là.
En effet. Et justement, n'oubliez pas de vous abonner, où que vous regardiez cette vidéo ou écoutiez cette balado. Accordez-nous un commentaire cinq étoiles. Et Stu, je pense que je connais la réponse, mais voici ma question cinq étoiles : êtes-vous du genre à porter les affreux chandails de Noël ou bien préférez-vous rester plus discret devant la parenté ?
Un peu plus discret. J'aime bien les cravates de Noël. J'en ai avec des rennes et des cannes à sucre. Je possède aussi quelques chandails de Noël, mais je préfère m’en tenir aux cravates.
Mais si vous portez la cravate de Noël, alors c’est aussi tout le costume qui vient avec ?
Oui, eh bien, ça dépend des événements. Mais ça vient de mon enfance. J'étais du genre à porter des blazers en flanelle grise et bleue pour le dîner du dimanche, vous voyez. La cravate de Noël était donc de mise. Aujourd'hui, les gens portent des costumes en sucre d'orge. On peut les commander sur Amazon en un rien de temps. Je ne l'ai pas encore fait.
Oui, les gens mettent le paquet. Et au party de bureau, vous terminez la soirée avec la cravate autour de la tête, c’est ça ? Vous portez déjà le bandeau pour faire du sport.
Eh bien, quand on danse toute la soirée, on transpire un peu. Ce n’est pas impossible, Dave.
Pas impossible. Alors, si vous êtes dans la région de Toronto, surveillez Stu à une fête près de chez vous. Tout est possible, comme aux mardis de Stu. Et cette année a été une excellente année pour Stu, car ce marché, comme nous l'avons dit à maintes reprises, a été exceptionnel, en particulier aux États-Unis, concentré, il est vrai, dans les mêmes secteurs. Puis il y a eu les élections, qui ont levé une partie de l'incertitude, et nous sommes passés à un autre niveau. Nous allons faire un bilan de l’année, une sorte de revue de Stu avec lui. Alors si l’on regarde 2024, que pensez-vous de cette année et de l’avenir ? Quels sont les points marquants de 2024 pour le gestionnaire de portefeuille que vous êtes ?
En tant que bon gestionnaire de portefeuille, je regarde toujours ce que j'ai fait de bien et ce que j'aurais pu faire de mieux. Lorsque je repense à l'année écoulée, j'observe un marché en rotation, avec une forte concentration autour d'une poignée de valeurs très axées sur l'intelligence artificielle, qui ont connu une forte poussée, puis le marché s'est élargi, les gens pensant que l'économie allait s'améliorer, et tout d'un coup, les valeurs financières et autres ont repris le flambeau et sont allées de l’avant pendant un certain temps. Nous avons connu ce va-et-vient tout au long de l'année. Cela s'est traduit par des rendements élevés dans de nombreuses catégories d'actifs. Je pense à certaines des catégories dominantes. La technologie en a été une, bien sûr. On pourrait en parler longtemps, mais ce que je retiens ce n'est pas tant la croissance des bénéfices, qui était bonne, que l'expansion des valorisations. Expansion des valorisations après expansion des valorisations. Il était un peu plus difficile d'avoir le même degré de confiance que dans les valeurs financières, qui étaient très solides, et qui partaient d'une valorisation très raisonnable, et ce sont les perspectives d'amélioration des fondamentaux qui ont poussé ces valeurs sur le marché boursier. Nous avons connu une certaine volatilité, mais un mouvement relativement bénin de la part du marché des titres à revenu fixe, et ce va-et-vient entre le marché étroit et le marché plus large. Nous terminons l’année avec des marchés étroits. Nous verrons au début de l'année prochaine si le marché peut s'élargir à nouveau après la fin de l'année.
C'est intéressant. Nous y reviendrons en termes d'exposition au risque et nous verrons quels ont été les grands gagnants par rapport aux autres. Mais c'est la raison pour laquelle nous faisons une rétrospective de l'année, car nous devons revenir en arrière et réfléchir à ce qui s'est passé. Vous avez tout à fait raison, et ce n'est pas une surprise pour ceux qui nous écoutent, de dire qu'il y a eu cette vague de va-et-vient. Dans l'ensemble, les prix augmentent à chaque fois, mais il y a eu cette concentration, qui s'est ensuite étendue à un ensemble différent de titres. Nous allons revenir, je pense, à la meilleure synthèse de la situation du marché et du déroulement de ce va-et-vient. Nous essaierons de partager le lien, comme on le fait sur ce plateau, avec les trois catégories dont Stu parle souvent, et dont nous avons souvent parlé à l'été et l'automne. Il y a eu ce véritable mouvement. Encore une fois, dans l'ensemble, c'est une année exceptionnelle. Il y a eu plus de gagnants que de perdants, mais comme nous le rappelons toujours, il n'y a jamais de ligne droite vers le haut pour tout. Il y a eu pas mal de va-et-vient. Le rendement des obligations à dix ans que nous aimons suivre est descendu dans les 3 %. Nous avons atteint 3,68 % à un moment donné, puis jusqu'à 4,50 % au courant de l'année. Nous nous situons à nouveau autour de 4,40 %, alors qu'il y a à peine trois semaines, il se situait autour de 4,10 %. L'année a été intéressante sur le front des titres à revenu fixe, et cela reflète ces mouvements entre ces titres technologiques et financiers de haute volée et d'autres titres qui ont également bien marché.
C'est intéressant. Il y a un thème qui est récurrent. L'un des facteurs les plus performants sur le marché des actions a été la révision des estimations. Nous avons souvent parlé du long nez du marché boursier, qui flaire à l’avance. Dans ce genre de situation, dès qu'un élément est perçu comme s'améliorant, normalement par le biais d'une légère révision à la hausse de l'estimation, le marché boursier s’emballe. Le marché boursier s'est mis en branle et a tiré cette estimation vers le haut de manière exagérée. On a vu une banque canadienne grimper de 8 à 10 % en l'espace de quatre-vingt-dix minutes, lorsque la perception du plafonnement des provisions pour crédit est devenue plus évidente. Cette semaine, nous avons vu une grande société de semi-conducteurs, sans doute exposée à la prochaine phase de l'intelligence artificielle, dont les estimations pour 2027 et 2028 ont augmenté de 6 ou 7 %, et l'action a augmenté de près de 25 ou 30 %. Si quelque chose s'améliore un tant soit peu, le marché boursier pense que cela va s'améliorer beaucoup plus, et on veut tout d’un coup payer en avance pour cela. Ainsi, lorsque nous passons d'une catégorie à l'autre et qu'il y a des pauses dans les nouvelles formes de performance, on prévoit en quelque sorte que les bénéfices de cette catégorie sont sur le point de s'améliorer. Ensuite, une véritable poussée s’en est suivie, une poursuite de ces périodes, qui sont devenues très dominantes sur le marché boursier. Et bien sûr, ce que nous essayons de faire, c'est d’être de la partie quand ils y parviennent. En ce moment, nous sommes dans une période d'accalmie pour les actions moyennes. La performance n’est pas négative comme telle, mais pendant une période de trois ou quatre semaines, on avait l’impression qu’elles se rapprochaient des Sept Magnifiques en termes de performance. Une certaine révision des estimations, en partie due aux élections, à l'approche de 2025.
Oui, c'est vrai. J'avais oublié que le lendemain de l'élection, plusieurs actions de banques américaines, grandes et moyennes, ont augmenté de 10 à 15 %, uniquement en raison du résultat de l'élection. Et il y a eu un certain mouvement de ce genre tout au long de l'année. Comme vous l'avez dit, dès qu'il y avait le moindre signe d'optimisme dans un secteur, l'argent affluait dans cette direction et on assistait à de grands mouvements.
Oui, les gens veulent vite voir leur rêve se réaliser. Et ils sont à la recherche de preuves. Voilà ce qui aura été un des grands thèmes de cette année. Dès que l'on sentait que l'histoire allait migrer vers quelque chose de nouveau. Plus c'était loin, plus c’était important, et plus ça pouvait l’être encore plus. Sans aucune preuve à court terme, les gens voulaient néanmoins migrer vers ces rêves cette année.
On riait tout à l’heure. Tout le monde n'est pas fan des Monty Python, mais il se trouve que j'en suis un. Ce week-end, un de leur film est passé à la télé. J’ai sommé mes filles de dix-huit et vingt ans de le regarder avec moi. Et elles ont bien ri, ce que je trouve assez extraordinaire. On sait que quelque chose est bon quand cela dépasse les générations. Mais il y a une scène dans ce film où ce type immense, connu pour son appétit d’ogre, entre dans le restaurant et se met à tout manger. Et voilà mon analogie. Quelqu’un absorbe tous les risques qu'il peut prendre. Et dans le film, à la fin, ne reste qu’une petite gaufre que le garçon essaie de lui faire manger. Il finit par la manger, et alors toutes ses tripes explosent. Désolé pour l’image, mais voilà mon analogie avec le risque ou l’appétit pour le risque, je dirais. Nous en parlions avec Marcello. Nous l'avons reçu vendredi. L'idée générale, c'est qu'on a l'impression que le marché, au moins depuis l'élection et à différents moments de l'année, en demande toujours plus. Plus de risque. Si je tolère ce risque, je vais réussir. J’en veux toujours plus. Ou est-ce que je finis par atteindre satiété ? N’est-ce pas là le thème pour 2025 ? Ou bien il y a tellement d'innovation et de potentiel à venir, pour les prochaines années, que cela en serait justifié ?
Eh bien, comme pour votre exemple de Monty Python, vous feriez mieux de me donner le bon seau. Il est intéressant d'essayer de prédire quand le marché aura besoin du seau. Je pense qu'il y a certainement des domaines où, lorsque les prix des actifs augmentent plus vite que les estimations des bénéfices et des flux de trésorerie qui les sous-tendent, il faut se méfier un peu. En tant qu'investisseur à long terme, c'est vraiment ce qui détermine le prix des actifs sur de longues périodes. Parfois les choses paraissent techniques, et il y a beaucoup d'enthousiasme pour l'avenir. Parfois, les meilleures histoires n'ont pas de preuves à court terme parce qu'il n'y a rien qui puisse interférer avec le rêve. Nous devons être prudents car nous savons qu'un jour ou l'autre, pour beaucoup de ces titres, on va revenir sur Terre. La dernière fois que nous avons connu une période comme celle-ci, c'était à la suite de la COVID. Il y avait eu beaucoup d'enthousiasme pour certains titres à l’époque. Les valorisations étaient conséquentes en ce sens qu'elles étaient élevées, mais elles n'avaient pas d'incidence sur la décision d'investissement. Et finalement, des chiffres moyens ont entraîné un changement de prix important. Nous parlons souvent de mes citations sur mon mur, et nous plaisantions avant de commencer. L'une de mes préférées est celle de Peter Bernstein, qui a écrit le grand livre sur le risque intitulé « Plus fort que les dieux ». Cela parle de cette notion de l’assurance contre le risque. Et lui dit : Que se passe-t-il si j'ai tort ? Tout plan d'investissement rationnel doit commencer par cette question. J’ai cette inscription juste au-dessus de mon écran. En ce moment, il y a beaucoup d'enthousiasme, mais pas tant d'attention portée aux différentes façons dont les choses pourraient se dérouler. Il y a aussi cette phrase d'Howard Marks : la quête de rendements d'investissement supérieurs est claire, il ne faut pas s'attendre à gagner de l'argent sans prendre de risque, mais il ne faut pas non plus s'attendre à gagner de l'argent simplement pour avoir pris des risques.
Simplement pour avoir pris des risques.
Il y a toujours des poches d'enthousiasme que nous devons surveiller. Si vous y êtes déjà, alors vous devez évaluer vos positions. Si vous n’y êtes pas encore, vous vous demandez s'il est trop tard. Et vous devez juger cela fondamentalement. Nous l'avons dit dans le passé, l'investissement veut que ces flux de trésorerie augmentent au fil du temps pour soutenir la hausse des prix des actifs. La spéculation, elle, veut acheter quelque chose pour le vendre à quelqu'un d'autre. Il s'agit de deux boîtes à outils différentes. Il ne faut pas confondre les deux. Deux ensembles de compétences différents.
Les gens vont penser que je suis le vieux grincheux qui veut empêcher les enfants de courir sur son terrain. Je suis souvent en tournée à l'automne. J’organise notre programme d'événements et je m'adresse à des milliers de personnes à travers le pays, je parle aux gens. Je parle toujours aux conseillers de ce que leurs clients demandent. Je suis toujours à l'affût non seulement de l'étroitesse du marché, mais aussi de l'étroitesse des questions que l'on me pose. Les gens viennent m’interroger sur ce que je n'ai peut-être pas suffisamment abordé dans mon discours de quarante-cinq minutes. Il y a eu l’or pendant un certain temps. Aujourd'hui, cela s'est calmé. Maintenant, ce sont les crypto-monnaies. Et puis, bien sûr, il y a les actions technologiques américaines. Mais le questionnement semble devenir lui aussi très étroit, et c'est là que je commence à m'inquiéter parce que l'une des choses que je sais et que vous savez pour avoir été dans le coup depuis longtemps — les années 70, le krach boursier de 1987, l'éclatement de la bulle technologique, tous ces événements financiers mondiaux, tous ces événements différents qui ont eu lieu et qui sont significatifs sur les marchés — chaque fois qu’on s’éloigne de ce principe de diversification, alors vaut mieux se préparer à des temps plus difficiles. L'une des choses qui frappent le plus les gens, c'est le renversement de tendance. Nous avons vu NVIDIA, Bitcoin ou Bre-X Gold, ici au Canada. Je pourrais continuer la liste encore de tous ces noms à travers l'histoire. Souvent, les gens se font piéger. Les choses s'inversent, l'élan disparaît, l'attrait disparaît, et il est étonnant de voir à quelle vitesse les choses chutent, et il est étonnant de voir combien de personnes s'y accrochent. Oui, bien entendu, la diversification est quelque chose d’ennuyeux. Certes pas aussi excitant que de voir un investissement augmenter de 10 % tous les jours. Il y a des parties d'un portefeuille diversifié que vous regardez progresser jour après jour, et vous vous dites : pourquoi est-ce que ça ne bouge toujours pas ? Je vais m’impatienter. Je vais vendre ce titre et en acheter d'autres. Et je dirais qu'il s'agit là d'un argument en faveur d'une prise de recul, d'une respiration profonde et d'un retour à vos premiers principes d'investissement. Oui, bien sûr, l'idée que vous avez un peu dépassé vos limites et que vous avez pris un peu plus de risques que vous ne le feriez normalement, et que vous avez eu un petit bonus pour Noël.
Oui, et cela dépend de votre plan financier. Le degré d'implication que vous voulez avoir dans certains de ces placements, est-ce intégré dans votre plan financier ? Et de ne pas dépasser la limite que vous vous étiez donnée. L'exposition au risque est tolérable. Et ce sont des discussions très importantes à avoir avec votre conseiller. Lorsque nous faisons des placements, je pense toujours à deux choses. La première est, bien sûr, la règle des 72 en termes de doublement. C'est au dernier doublement que je gagne tout mon argent. Et si je me précipite sur le premier doublement et que je manque le dernier doublement, cela a des conséquences importantes sur le portefeuille. Il n'y a rien de mal à vouloir participer. Il s'agit simplement de comprendre comment tout cela s'inscrit dans le grand schéma des choses. Cette année a été bonne pour de nombreux investissements, mais je regarde certains d'entre eux et je me dis que nous avons possédé cette action pendant deux ou trois ans et que nous pouvions voir le flux de trésorerie qu'elle générait et que le bilan s'améliorait, que nous pouvions parler à la direction et que nous savions que nous allions gagner de l'argent. Nous ne savions pas exactement quand. Certaines de ces actions ont ensuite doublé en six mois. Et si nous continuons à remplir le portefeuille, c'est peut-être un peu comme votre modèle Maytag, il n'a pas l'air aussi excitant le jour où vous l'achetez. Mais si nous continuons à alimenter le portefeuille avec ces options positives à long terme, que nous pensons les avoir achetées à bon prix et que nous avons souscrit un degré de risque qui nous rassure, alors lorsque nous serons récompensés, si cela arrive plus tôt, nous aurons un rendement spectaculaire, si cela arrive à temps, nous aurons un très bon rendement. Il peut s'agir d'excellents investissements dans un portefeuille, mais ce ne sont jamais ceux-là qui font nécessairement les manchettes. Et comme je l'ai dit, il n'y a rien de mal à cela. Mais le fait de regrouper ces expériences dans votre portefeuille est généralement très important lorsque vous vous retrouvez dans ce type d'environnement.
Oui, mais je veux être clair sur un point. Dites-moi si je me trompe, mais nous ne disons pas que nous ne sommes pas favorables aux actions ou aux obligations. Lorsque la Fed entame un cycle de réduction des taux, elle tend généralement, s'il n'y a pas de récession, à produire des rendements corrects, voire légèrement supérieurs à la moyenne, dans les douze mois qui suivent la première réduction, historiquement. Cependant, il est important d'avoir cette diversification car si une partie du marché fait un bond d’un an en quelques jours, vous voulez aussi posséder ces autres actions dont Stu parle qui peuvent être un peu à la traîne et frustrantes à court terme, mais tant que les choses restent positives, elles finiront par progresser. Nous sommes toujours très favorables aux actions et aux obligations, mais nous privilégions un portefeuille diversifié et nous évitons de trop nous concentrer et de prendre trop de risques et de ne compter, comme vous l'avez dit, que sur ces risques pour générer du rendement.
Je repense au passé, et il est toujours difficile de dire exactement où l'on se trouve dans les points du cycle. Je travaille à la Banque Royale depuis près de trente ans et j'achète des actions de la Banque Royale toutes les deux semaines depuis que j'ai commencé. En 2000, j'ai utilisé une partie de mon argent pour acheter Verticalnet. Comme je m’en souviens. Il s'agissait d'un commerce interentreprises qui allait rapporter gros. Je crois que j'ai perdu un tiers de mon argent en une heure. J’ai même conservé les deux tickets, celui de l'achat et celui de la vente, juste pour m’en rappeler. Évidemment, j'aurais aimé que les choses se passent bien, mais cela n'a pas perturbé mes autres projets. Il est très important de ne pas tout mélanger dans votre portefeuille. L'enthousiasme avec lequel vous vous engagez ici et maintenant, on peut essayer d'être tout aussi enthousiaste à l'égard de la capitalisation à long terme qui peut vous servir ailleurs.
Il y a une autre chose qui n'est pas vraiment liée à ce sujet, mais qui est liée à l'achat d'actions bancaires. L'autre jour, lors d'une fête de départ à la retraite d'un collègue que beaucoup d'entre nous auraient décrit comme l'une des rares personnes indispensables que nous n’ayons jamais vues au sein d'une organisation, nous plaisantions avec lui sur le fait que les actions de l’entreprise avaient augmenté de 40 % depuis l’annonce de son départ à la retraite. Eh bien, il s'agit de grandes organisations, et c'est la grande économie et la croissance de l'économie globale, la productivité humaine, l'innovation humaine, les bénéfices dans tous les domaines, qui font monter les prix des actions. Il s'agit d'une vue d'ensemble, et il suffit de garder tout cela en perspective au fil du temps.
Tout à fait, Dave. Et c'est un excellent message pour cette période de l'année. Nous sommes chanceux de ce que nous faisons et des interactions que nous avons. Et ce fut une excellente année 2024.
Tous nos auditeurs ne fêtent pas Noël, mais Stu et moi le faisons. Et si j’ai appris quelque chose cette année, c'est la concentration. Essayez cela chez vous. Je parie que Stu le fait chez lui. Dans mes cadeaux, je fais ce que j'appelle des achats échelonnés pour Noël. Cela s'inscrit donc dans le cadre de la méthode des placements échelonnés de Stu. J'offre de plus petits cadeaux. Comme ces calendriers de l'Avent où l'on découvre un nouveau morceau de chocolat tous les jours.
Tous les jours.
Bon, j’en donne un peu plus à ma femme. Les enfants, elles, en ont déjà bien assez. Mais les placements échelonnés pour Noël. Je le fais aussi avec mes petits chiens. Un goûter par jour tout au long de l'année pour les chiots. Voilà pour les placements échelonnés.
Excellent.
Et si vous vous demandez quel cadeau vous avez reçu de nous cette année, eh bien, vous avez eu beaucoup de mardis de Stu et beaucoup de conseils sur les placements échelonnés. Stu, merci encore pour cette année formidable. Tout le monde vous aime. J'étais aux États-Unis et j'ai croisé quelqu'un à un match de football, un auditeur qui m'a dit, pour être honnête avec vous, Dave, j'en ai un peu marre de vous écouter vous, mais ce Stu, je l’aime bien. Je sais que les gens apprécient vraiment votre sagesse. Merci de m'avoir supporté à chaque semaine. J'ai vraiment hâte de vous revoir au cours de la nouvelle année. Tous mes vœux à vous et votre famille.
D'accord, merci, Dave. Et tous mes vœux à tous ceux qui nous écoutent.