Les bénéfices devraient augmenter de 16 % cette année en raison de la hausse des prix de l’énergie et de la résilience des consommateurs (jusqu’à présent). Pour les investisseurs, la principale préoccupation est de savoir si les banques centrales réussiront à réduire la liquidité, en vue d’endiguer l’inflation, sans que l’économie bascule en récession.
Les bénéfices des sociétés subiront vraisemblablement des pressions, alors que le ralentissement du marché du logement et les effets à retardement des niveaux élevés de l’inflation, des prix de l’énergie et des taux d’intérêt se répercuteront sur le système.
L’économie et les marchés financiers en Europe ont été marqués cette année par la flambée de l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et des taux obligataires, et la vigueur du dollar américain. Bien qu’aucun de ces facteurs ne soit particulièrement favorable aux marchés boursiers, il semble que le pire soit passé.
Un ralentissement synchronisé de la croissance mondiale semble en cours et pourrait court-circuiter la reprise économique en Asie à compter du présent trimestre.
Parmi les évolutions à long terme susceptibles de déclencher la prochaine reprise des marchés émergents figurent une nouvelle accélération des échanges intra-asiatiques, l’urbanisation de l’Inde et la propagation des services financiers dans de plus grands segments de la population.
Sommaire
La croissance mondiale est actuellement compromise par divers obstacles, dont la hausse des taux d’intérêt, l’inflation et les difficultés économiques en Chine. L’incertitude est grande, et les marchés financiers sont extrêmement volatils. Cela dit, la correction importante du prix des actifs cette année a réduit le risque d’évaluation et renforcé le potentiel de rendement pour les investisseurs à l’aube de 2023.

Économie
Nous entrevoyons une hausse de 2,1 % du PIB mondial en 2023, soit moins d’un tiers de celle de 2021 et environ la moitié du pourcentage prévu pour 2022.
Titres à revenu fixe
Les investisseurs sont enthousiastes à l’idée que l’inflation pourrait avoir plafonné et que le rythme de resserrement ralentit. Les taux des obligations d’État à dix ans ont donc chuté de 50 à 130 points de base par rapport à leurs sommets de septembre et d’octobre.
Marchés boursiers
Bien que le risque lié aux valorisations ait diminué et que le potentiel de rendement ait augmenté, le cours des actions pourrait chuter en cas de récession et de repli des bénéfices.