Après la baisse observée à la fin de 2022 sur les marchés boursiers, le début de 2023 a été marqué par l’optimisme et par un changement de préférence des investisseurs pour les secteurs qui ont affiché un rendement inférieur l’an dernier.
Les actions sont sous pression depuis que la Réserve fédérale américaine (Fed) s’est engagée à juguler l’inflation la plus forte enregistrée en 40 ans.
Les événements macroéconomiques et les hausses des taux d’intérêt qui ont suivi la flambée de l’inflation sont les principaux facteurs expliquant les fluctuations des marchés financiers l’an dernier. Nous pensons que l’accent se portera sans doute sur les bénéfices de la zone euro, qui se sont révélés résilients par rapport à ceux d’autres régions.
Les actions asiatiques sont demeurées globalement stables au cours du trimestre qui a pris fin le 28 février 2023, à la suite du rebond des marchés financiers au début de l’année. Cette remontée a été favorisée par l’optimisme entourant la levée des restrictions strictes liées à la COVID-19 en Chine et par le maintien de la vigueur de l’économie américaine.
L’année 2022 ayant été difficile, il était attendu que les actions progressent, d’autant plus que l’inflation semblait diminuer après avoir atteint un niveau très élevé. Une résurgence de l’inflation pourrait toutefois entraîner une augmentation des taux d’intérêt, un ralentissement de la croissance mondiale et une nouvelle liquidation.
Sommaire
L’économie est stimulée par la vigueur du marché du travail et des dépenses de consommation, et jusqu’à tout récemment, un léger assouplissement des conditions financières. La réouverture de la Chine et la résilience de l’Europe face au choc énergétique ont également profité à l’économie mondiale, mais les investisseurs sont peut-être trop optimistes à l’égard des perspectives.

Économie
Nous continuons de nous attendre à une récession au cours de la période de prévision d’un an, mais nous avons majoritairement revu à la hausse nos prévisions de PIB pour 2023.
Titres à revenu fixe
À l’heure actuelle et selon notre modèle d’analyse des obligations, le risque de valorisation a considérablement diminué et les perspectives de rendements futurs se sont considérablement améliorées.
Marchés boursiers
Il est à noter que, même si les marchés des titres à revenu fixe ont subi des pertes massives dans la dernière année, les taux ne se situent pas à des niveaux extrêmes.