Économie
La situation devrait s’améliorer dans une certaine mesure l’an prochain, étant donné que le pire des ajustements des droits de douane sera passé et que les taux d’intérêt aux États-Unis représenteront un facteur positif.
Titres à revenu fixe
Les banques centrales font preuve de prudence, car elles évaluent à la fois l’incertitude politique aux États-Unis et les priorités concurrentes de la faiblesse de l’économie et de la vigueur de l’inflation qui appellent à des mesures opposées.
Marchés boursiers
Les droits de douane ont déclenché une vente massive qui a poussé de nombreux indicateurs techniques et indicateurs de l’humeur du marché à des niveaux extrêmes et a détourné le leadership des actions américaines.
Sommaire
L’incertitude à l’égard des droits de douane américains persiste, mais le pire scénario a largement été écarté, en raison des progrès accomplis dans les négociations d’accords commerciaux. Selon notre scénario de base, la croissance économique devrait ralentir, sans pour autant s’arrêter, et toute hausse de l’inflation devrait se révéler temporaire. Dans ce contexte, les actions pourraient bien se comporter si la politique, les bénéfices et la confiance des investisseurs s’allient. Pour leur part, les obligations offrent un potentiel de rendement raisonnable tout en ne présentant qu’un risque de valorisation modéré.

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Canada
Les analystes prévoient que le taux de croissance de l’économie canadienne sera inférieur à la tendance, soit 1,2 % en 2025, contre 1,5 % en 2024, et que la croissance ralentira encore davantage, pour s’établir à 1,0 % en 2026.
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États-Unis
D’après les sondages de la Réserve fédérale américaine et les prévisions explicites fournies par les sociétés dans leurs rapports sur les résultats du premier trimestre, les plus grandes entreprises américaines peuvent s’attendre à une baisse d’environ 10 % de leurs marges bénéficiaires après impôts, ce qui pourrait entraîner un recul de la croissance des bénéfices du S&P 500 cette année, de 8 % à environ 4 %.
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Europe
L’engagement des deux plus grandes économies de l’Europe à l’égard de l’augmentation des dépenses publiques nous rend plus optimistes quant aux marchés boursiers européens à moyen terme, puisque nous verrons enfin un essor de la demande intérieure dont l’Europe a bien besoin.
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Asie
Les droits de douane et la faiblesse de la demande mondiale pourraient freiner les exportations et les dépenses en immobilisations en Asie au second semestre de 2025.
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Marchés émergents
Les marchés émergents surpassent les États-Unis depuis le début de l’année, et il est concevable, à notre avis, que cette tendance se poursuive.