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by  Brad Willock, CFA Apr 30, 2021

Quelles sont les perspectives des marchés boursiers américains ? Brad Willock répond à quatre questions clés en moins de dix minutes :

  • Quels secteurs devraient profiter le plus de la reprise de l’économie américaine ?
  • Quelles sont les répercussions prévues du nouveau plan d’infrastructure de Joe Biden ?
  • Quelle serait l’incidence d’une hausse de l’impôt des sociétés sur les bénéfices ?
  • Y a-t-il encore une marge de progression après les solides résultats enregistrés depuis le début de 2021 ?

Durée : 9 minutes 49 secondes

Transcription

Quels secteurs sont bien placés pour profiter de la reprise économique actuelle aux États-Unis dans les 12 prochains mois ?

L’économie américaine progresse bien.

Si vous vous souvenez, il y a un an, les économies du monde entier étaient paralysées. Des entreprises ont dû fermer leurs portes et l’activité est tombée à zéro, notamment dans le transport aérien international, à cause du virus. Il en a été de même pour les restaurants, qui ont perdu leur clientèle.

Pour ce qui est de la reprise dans le sillage de la COVID-19, les États-Unis ont fait un excellent travail, surtout depuis l’arrivée de l’administration Biden, grâce au déploiement des vaccins. Près de 80 % des personnes de plus de 65 ans et environ 46 % de tous les adultes ont reçu au moins une dose de vaccin. L’activité commerciale s’est donc raffermie dans tous les secteurs, allant du transport aérien à la restauration. Les données sur les dépenses par cartes de crédit indiquent la même tendance. En Floride par exemple, lorsqu’on compare, d’une année à l’autre, le nombre de personnes qui fréquentent les restaurants et les montants dépensés, incluant les dépenses des personnes venant d’autres États, on note une augmentation de 21 %. Cela indique que des gens ont voyagé en Floride. Les données sont évidentes. J’ai même entendu dire que des hôtels manquent de personnel pour s’occuper de toute cette clientèle. C’est toute une différence comparativement à l’an dernier. La reprise est donc bel et bien amorcée.

Qu’est-ce que cela signifie sur le plan du rendement des portefeuilles et des secteurs ? Cela veut dire que les secteurs cycliques comme la finance, les matières, l’énergie et les produits industriels se sont redressés avec l’économie et que les investisseurs ont commencé à anticiper l’amélioration que nous attendons tous. La dernière année a été celle de la progression du secteur des biens de consommation du marché ; nous entrevoyons cette année le retour en force de celui des services aux consommateurs. Pensons notamment aux restaurants et aux hôtels, aux casinos, aux parcs d’attractions, et peut-être aussi aux voyages, surtout les déplacements internes. Ce sont là des segments de l’économie qui devraient offrir de bons rendements dans les secteurs du marché susceptibles de faire belle figure à notre avis.

Le secteur industriel devrait aussi bien se comporter, compte tenu des changements politiques sur le plan de la relance budgétaire.

Quelles seront les répercussions du plan d’infrastructure du président Biden sur les actions américaines ?

Le plan d’infrastructure de M. Biden fait partie d’un vaste programme appelé « Build Back Better » (rebâtir en mieux). Les trois « B ». Le plan américain pour l’emploi récemment annoncé à cet égard comporte trois grands objectifs : réduire les émissions de gaz à effet de serre, promouvoir la justice sociale et raciale et créer des dizaines de milliers d’emplois bien rémunérés dans divers secteurs d’activité. L’administration Biden essaie ainsi de faire de la compétitivité avec la Chine une question prioritaire, ce qui est assez intelligent selon moi. Et cela ne se limite pas aux projets d’infrastructures traditionnelles où des fonds seraient normalement consacrés à la construction d’autoroutes, de routes, de ponts, d’aéroports, de ports et autres. Beaucoup de fonds ont également été attribués afin de favoriser, entre autres, la connexion Internet à large bande dans des régions rurales et dans certains centres urbains où la vitesse de téléchargement n’est pas élevée. Des centaines de milliards de dollars ont également été alloués à d’autres projets, notamment aux bornes de recharge de véhicules électriques et aux infrastructures de réseau.

Beaucoup de fonds sont alloués à l’amélioration du réseau électrique, puisqu’une énorme quantité d’électricité devra être produite pour alimenter l’électrification du parc automobile au cours des 30 prochaines années. C’est une autre facette de l’infrastructure que je trouve très intéressante.

Après les mauvaises conditions climatiques au Texas qui ont entraîné une panne de courant dans cet immense État pendant près d’une semaine, il est évident que le financement du réseau est absolument nécessaire et devrait contribuer à le transformer.

Des investissements massifs ont également été faits dans la recherche et le développement, un secteur qui n’a pas vraiment retenu l’attention dans la dernière décennie, mais qui pourrait contribuer à l’essor de l’économie dans son ensemble et devrait en définitive profiter grandement aux fournisseurs d’outils et de pièces des secteurs financés.

Quelle sera l’incidence d’une hausse éventuelle de l’impôt des sociétés sur les marchés boursiers américains ?

Oui... la hausse des impôts. Le plan américain pour l’emploi doit être financé. Pour ce faire, l’administration Biden propose de faire passer de 21 % à 28 % le taux marginal d’imposition le plus élevé des sociétés. Mes interlocuteurs de Washington D.C. estiment que ce taux devrait se situer à 25 %. Certains sénateurs, démocrates, dont le vote est requis pour l’adoption de cette mesure, disent ne pas être en faveur d’un taux de plus de 25 %. La limite est donc de 25 %, ce qui est assez important. Le but de ce volet fiscal du plan est non seulement de permettre au gouvernement de générer d’importants revenus pendant la période visée, mais aussi de taxer les multinationales, surtout les très grandes entreprises qui détiennent d’importants droits de propriété intellectuelle dans d’autres pays et qui ne paient pas beaucoup d’impôt. On peut notamment penser aux entreprises du secteur de la technologie, ainsi qu’à un grand nombre de fournisseurs de soins de santé. Dans le secteur des communications, Facebook et Google font également partie de la catégorie des entreprises qui seront touchées par la hausse des impôts.

Voyons les éventuelles répercussions sur les bénéfices... Si le plan est adopté tel quel, c’est-à-dire avec un taux d’imposition des sociétés de 28 % et toutes les autres dispositions à l’égard des revenus internationaux, et que les bénéfices des composantes du S&P sont d’environ 200 $ ou 205 $ en 2022, ces bénéfices pourraient diminuer de 12 à 15 $, et leur taux de croissance pourrait baisser de moitié, soit de 15 à 8 % environ. Les bénéfices se situeraient donc aux alentours de 190 $ dans un tel cas. Je pense que nous nous situerons quelque part entre les extrêmes. Il y aura certainement une hausse des impôts, mais il ne s’agira probablement pas du pire scénario.

Y a-t-il encore une marge de progression après le rebond sans précédent des marchés boursiers en 2020 ?

Eh bien... La remontée de l’année dernière a été incroyable. C’est la meilleure reprise jamais enregistrée après un creux important. Le S&P a progressé de plus de 80 % et le rapport risque-rendement n’est, de toute évidence, pas aussi positif qu’auparavant. Rien de plus normal dans la deuxième année suivant un creux important. Les rendements se situent habituellement aux alentours de 10 % ou 15 %. Le marché boursier se négocie toutefois à près de 20, 22 fois les bénéfices prévus et la suite des événements dépendra grandement de ce qu’il adviendra des impôts dans ce projet de loi sur l’infrastructure. Les décisions que nous prenons à l’égard de nos portefeuilles contribuent à améliorer la qualité de nos actifs.

Beaucoup des sociétés qui ont le plus progressé depuis la publication des données sur les vaccins de Pfizer en novembre étaient plus petites, et bon nombre d’entre elles font partie de secteurs plutôt cycliques. Elles ont enregistré une forte progression et leurs titres tiennent compte en grande partie des améliorations qui surviendront dans le courant de l’année. Les marchés boursiers sont tournés vers l’avenir. Donc, nous retirons des fonds des secteurs du marché qui ont le plus progressé au cours des cinq derniers mois pour les réinvestir dans des segments du marché qui sont un peu plus axés sur la valeur, offrent des dividendes plus élevés et affichent de meilleurs rendements en flux de trésorerie disponible. Les actions de ces secteurs sont, en d’autres termes, moins coûteuses et de meilleure qualité. Nous pourrons ainsi tenir le coup dans les prochains mois au cas où le projet de loi sur l’infrastructure aurait du mal à passer au Congrès.



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