Voilà trois ans que nous avons lancé les portefeuilles mondiaux RBC. En rétrospective, bon nombre de personnes s’accordent à dire que ces années ont été mouvementées : la pandémie de COVID-19, qui a bouleversé les économies mondiales en 2020, la reprise étonnamment forte depuis le creux de la pandémie, et l’un des pires débuts d’année qu’aient connus les marchés financiers en 2022. Bien que cette période ait certainement mis à l’épreuve la résilience des portefeuilles, nous continuons de croire que l’adoption d’une approche diversifiée à l’échelle mondiale est essentielle à la réussite à long terme en matière de placements.
Les investisseurs canadiens ont tendance à concentrer leurs actifs sur le marché national. En moyenne, ils investissent seulement 10 %1 de leurs actifs hors de nos frontières. Ce penchant pour les titres nationaux peut donner de bons résultats à court terme lorsque les marchés canadiens surclassent les autres marchés mondiaux. Cependant, à long terme, il peut accroître la volatilité et limiter le potentiel de rendement des portefeuilles.
Nous tenions compte de ce point lorsque nous avons construit les portefeuilles mondiaux RBC. Nous avions pour but d’aider les investisseurs canadiens à atteindre leurs objectifs financiers à long terme en leur offrant une solution d’actifs multiples diversifiée à l’échelle mondiale, qui peut réduire le biais national dans leurs portefeuilles. Les avantages de cette solution pour les investisseurs sont les suivants :
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Placements mondiaux
Les portefeuilles mondiaux RBC allient nos solides ressources en actions mondiales et en titres mondiaux à revenu fixe au sein d’une solution véritablement mondiale qui comprend très peu de titres canadiens.
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Expertise mondiale
Nos équipes de placement sont réparties dans les principaux marchés du monde, vous offrant ainsi une vaste perspective mondiale et une riche expérience locale pour les portefeuilles.
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Gestion tactique de la composition de l’actif
Forts de plus de 35 ans d’expérience en création et en gestion de solutions d’actifs multiples, nous avons acquis l’expertise nécessaire pour apporter des changements tactiques aux portefeuilles et accroître les rendements selon l’évolution de la conjoncture économique mondiale et des marchés financiers.
Revue du rendement
Les marchés financiers mondiaux ont connu une forte volatilité au cours des trois années ayant suivi le lancement des portefeuilles. Bien que l’économie se soit extirpée du creux de la pandémie de 2020 et que sa croissance ait propulsé de nombreux grands marchés financiers à de nouveaux sommets au début de l’année 2021, des turbulences économiques et géopolitiques considérables, ainsi que d’importantes modifications des taux d’intérêt, des taux obligataires, des écarts de crédit et des valorisations boursières ont entraîné des corrections généralisées des titres à revenu fixe et des actions au cours des derniers mois.
Rendements cumulatifs des actifs :
Rendements depuis le creux de la pandémie par rapport aux rendements cumulatifs de 2022
Nota : Données en date du 9 août 2022. La date de début utilisée pour le creux de la pandémie est le 23 mars 2020. CUM 2022 (du 31 décembre 2021 au 9 août 2022). Actions canadiennes : indice composé S&P/TSX ; actions américaines : indice S&P 500 (CAD) ; actions européennes : indice MSCI Europe (CAD) ; obligations à rendement élevé : indice BoAML US HY (CAD – Couvert) ; actions de marchés émergents : indice MSCI Emerging Markets (CAD) ; actions asiatiques : indice MSCI AC Pacific (CAD) ; obligations de marchés émergents : indice J.P. Morgan EMBI Global Diversified (CAD – Couvert) ; obligations mondiales de catégorie investissement : indice Bloomberg Global Aggregate (USD – Couvert) ; obligations d’État mondiales : indice FTSE WGBI (CAD – Couvert). Source : RBC GMA
Même si les marchés mondiaux ont souffert jusqu’à présent cette année, la récente période n’a pas nui considérablement au rendement à long terme des portefeuilles. Le rebond depuis les creux de la pandémie a produit des rendements supérieurs et les actions mondiales ont devancé les actions canadiennes vers la fin de 2021. Les portefeuilles ont ainsi bénéficié de leur grande proportion de titres internationaux.
Récemment, les vents favorables à l’origine de la remontée après les creux de la pandémie se sont rapidement heurtés à des vents contraires, car les banques centrales ont reconnu la nécessité de resserrer les conditions monétaires pour lutter contre une inflation problématique. La politique des banques centrales s’est inversée et un cycle de resserrement énergique a commencé, ce qui a considérablement accentué la trajectoire prévue des taux à court terme. À la suite d’une révision rapide et rigoureuse de leurs valorisations, les actions et les obligations ont enregistré leur pire rendement en six mois depuis des décennies.
Les marchés boursiers mondiaux ont chuté au cours de la période en raison des craintes d’inflation et de la hausse des taux. Le marché boursier canadien, axé sur les ressources, a cependant moins baissé grâce à l’augmentation des prix des marchandises et du pétrole liée au conflit entre la Russie et l’Ukraine. Toutefois, cette tendance s’est inversée au cours des derniers mois, car les prix des marchandises ont commencé à se normaliser en raison de la décélération de la croissance économique.
RBC Portefeuilles mondiaux RBC
Rendement (%)
1 Rendements entre la date de lancement du 15 juillet et le 31 décembre 2019. Rendements de la série F, au 12 août 2022. Les taux de rendement indiqués représentent l’historique des rendements totaux annuels composés pour la période indiquée.
Inception date: July 15, 2019
Sources : RBC GMA, Morningstar.
Perspectives
Même si cette courte période a certainement été difficile pour les investisseurs, et nous ne voulons pas minimiser l’incidence qu’elle a eue, elle a eu pour effet positif de corriger certains excès de valorisation sur le marché et d’améliorer les attentes de rendement à long terme.
Dans le volet des titres à revenu fixe, la liquidation des obligations a été intense jusqu’à présent cette année, mais le risque d’évaluation a considérablement diminué et les taux se situent désormais à des niveaux beaucoup plus raisonnables. La hausse des taux et l’élargissement des écarts amènent un point de départ qui améliore les estimations de rendement prospectives des obligations. Nous prévoyons désormais que les obligations d’État produiront des rendements de 1 % à 5 % au cours des dix prochaines années.
Tout comme les obligations, les actions ont subi récemment une liquidation ayant amélioré leur potentiel de rendement à long terme. Nous prévoyons désormais des rendements d’environ 5 % pour les actions américaines et des rendements plus élevés pour les régions autres que les États-Unis, dans lesquelles les valorisations sont relativement plus attrayantes. Cela dit, il convient de noter que des défis à court terme subsistent, compte tenu du risque croissant de récession et de l’incertitude entourant les perspectives des bénéfices des entreprises. En cas de récession, les actions pourraient connaître une plus grande faiblesse à court terme. Toutefois, dans une perspective à plus long terme, les liquidations ont tendance à faire baisser les valorisations, créant ainsi les conditions nécessaires à un meilleur potentiel de rendement futur.
Indice composite des marchés boursiers mondiaux
Indices des marchés boursiers par rapport au point d’équilibre
Nota : Au 27 juillet 2022. Source : RBC GMA
Approche mondiale : la clé pour les Canadiens
Comme nous l’enseignent les six derniers mois, les marchés sont imprévisibles et des risques peuvent se matérialiser soudainement. Ces événements étant souvent difficiles à prévoir, une approche diversifiée à l’échelle mondiale permet d’en atténuer les conséquences sur le rendement des portefeuilles à long terme.
Bien que l’approche mondiale puisse ne pas donner de bons résultats à court terme, l’histoire a démontré que les placements dans un portefeuille composé d’un éventail de catégories d’actifs diversifiées sur le plan géographique permettent de générer de meilleurs rendements ajustés au risque au fil du temps. Ce faisant, les risques sont répartis sur plusieurs marchés, de sorte que le rendement d’un seul placement n’a pas une incidence démesurée sur le rendement du portefeuille. Même si elle réduit occasionnellement le potentiel de hausse, cette stratégie minimise le risque de baisse et vous permet de conserver vos placements lors de replis temporaires du marché, comme celui que nous venons de vivre.
La diversification mondiale peut accroître les possibilités de rendement tout en diminuant la volatilité
Nota : Données du 15 juillet 2019 au 31 juillet 2022. Obligations mondiales de sociétés : indice Bloomberg Global Aggregate (Couvert) ; obligations d’État mondiales : indice FTSE WGBI (Couvert) ; obligations canadiennes : indice des obligations universelles FTSE Canada ; obligations à rendement élevé : indice ICE BofA US HY Constnd TR (Couvert) ; obligations de marchés émergents : indice JPM EMBI Global Diversified (Couvert) ; actions canadiennes : indice composé S&P/TSX ; actions américaines : indice S&P 500 ; actions européennes : indice MSCI Europe ; actions asiatiques : indice MSCI AC Asia Pacific ; actions de marchés émergents : indice MSCI EM. Il est impossible d’investir directement dans un indice. Les rendements antérieurs ne sont pas garants des résultats futurs. Les rendements indiqués se rapportent à la série F des portefeuilles mondiaux RBC. Tous les rendements sont en dollars canadiens. Sources : RBC GMA, Morningstar.
Le Canada ne représentant que 3 % des marchés mondiaux des capitaux, il est bon d’adopter une approche mondiale pour exploiter les 97 % restants des possibilités de placement dans le monde. Les investisseurs peuvent ainsi améliorer la diversification et, au final, connaître une expérience de placement plus harmonieuse au fil du temps.
Nous croyons que les portefeuilles mondiaux RBC demeurent une option attrayante pour les investisseurs qui cherchent à diversifier leurs avoirs à l’échelle mondiale et à atténuer le biais national dans leurs portefeuilles.
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