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Par  Brad Willock, CFA 23 novembre 2020

Après l’annonce de l’élection de Joe Biden et les derniers développements concernant l’efficacité des vaccins, quelles sont les perspectives à court et à long terme pour les actions américaines ? Dans cette vidéo, Brad Willock, vice-président et premier gestionnaire de portefeuille, Actions américaines, nous livre ses réflexions sur l’après-élection. Il nous parle également du changement de style de placement sur les marchés (croissance contre valeur et actions de sociétés à petite ou à grande capitalisation) et des futures attentes en matière de rendement des dividendes. (en anglais seulement)

Durée : 13 minutes 07 secondes

Transcription

RBC Gestion mondiale d’actifs

Le point sur les actions américaines après les élections, Brad Willock

Selon vous, quels seront les moteurs du marché boursier américain à l’avenir ?

Merci bien.

Vice-président et premier gestionnaire de portefeuille

Actions américaines

RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.

Les catalyseurs à long terme du marché, maintenant que les élections sont terminées. J’en vois trois de grande importance. Le premier est le chemin que nous emprunterons pour revenir à la normale. Le vaccin est le principal moteur de la normalisation, mais nous avons obtenu des données montrant qu’au moins les deux premiers vaccins qui seront probablement accessibles ont un taux d’efficacité très élevé. Mais ce qui compte aussi beaucoup, c’est la distribution du vaccin et la question de savoir si les gens l’accepteront. Autrement dit, la conformité. Et c’est la conjonction de ces facteurs, la conformité ainsi que l’efficacité, qui déterminera quand nous pourrons revenir à la « normale ».

Je pense que mon hypothèse de base ressemble à ceci : la plupart des Américains, ou des gens en Amérique du Nord, seront en mesure d’être vaccinés avant l’été. Disons que la rentrée des classes l’an prochain est le moment où de 60 à 70 % des gens pourraient se faire vacciner. Donc, pas tout à fait un retour à la normale. Je ne m’attends pas à une normalisation de la situation avant 2022. Mais on peut l’entrevoir et le marché le perçoit.

Un autre facteur important serait de toute évidence la tenue d’une élection, qui n’est pas tout à fait terminée. Il semble quasi assuré que le président élu Biden sera le prochain occupant de la Maison-Blanche. Mais l’issue des deux dernières courses au Sénat, qui sont des élections de second tour ayant lieu le 5 janvier, pèsera lourd dans la balance. Deux sièges sont en jeu en Géorgie.

Les Républicains vont maintenant dépenser beaucoup d’argent. La Géorgie a toujours été un État républicain, mais une transition assez importante s’y déroule, et elle est devenue un État pivot. Ces deux courses sont donc cruciales.

Actuellement, le Sénat compte 50 Républicains et 48 Démocrates, les deux derniers sièges étant vacants. Selon moi, l’hypothèse la plus plausible est probablement que les Républicains remporteront au moins l’un de ces deux sièges, peut-être même les deux, et conserveront la majorité au Sénat.

Si ce n’est pas le cas et que les deux partis se retrouvent sur un pied d’égalité, alors, comme vous le savez, les Démocrates s’empareront du Sénat parce que la voix décisive appartiendra au vice-président, c’est-à-dire à Kamala Harris. Les Démocrates seraient alors aux commandes. La probabilité que ce scénario se réalise est faible, mais elle est envisageable pour moi.

Troisièmement - à propos d’un catalyseur du marché, et il est très puissant - les changements de style que nous observons, et il y a pas mal de choses qui se passent dans les coulisses de l’indice. Croissance contre valeur, grande capitalisation contre petite capitalisation, et même le marché américain contre le reste du monde. Ce sont certains des changements de style qui se produisent en ce moment. Dans certains cas, ces processus ont commencé à se dérouler à l’été, mais se sont accentués plus récemment du fait des élections et de la publication des données sur les vaccins.

Quels secteurs de l’économie seront favorisés par un gouvernement Biden ?

Maintenant que les élections sont terminées, du moins en apparence, et que le président élu Biden sera le prochain occupant de la Maison-Blanche, la question est de savoir quelle sera l’incidence d’une administration Biden sur nos secteurs préférés, ce que nous devrions peut-être éviter et certains des changements qui doivent être apportés.

Tout d’abord, il faut se demander quels sont les objectifs de l’administration Biden, qui sont multiples, et qui sont très différents de ce qui était prioritaire pour l’administration Trump. Tout d’abord, les Démocrates veulent s’attaquer aux inégalités, à la discrimination raciale. Ils ont l’intention de consacrer beaucoup de temps, d’argent et d’efforts aux changements climatiques. Le travail est un autre point d’intérêt pour les Démocrates. Et je pense qu’ils chercheront aussi à améliorer les relations internationales. Ce n’était donc pas vraiment un point fort de l’administration Trump, et nous devrions nous attendre à ce qu’une plus grande attention soit portée à cette question.

En ce qui concerne les secteurs, peut-être que si nous commençons par les objectifs globaux des Démocrates, nous y voyons en apparence un coup de pouce pour la consommation aux États-Unis. Un grand nombre de segments du secteur discrétionnaire, et probablement beaucoup d’aide aux petites entreprises, et aux gens en général. Pensez donc aux magasins à un dollar, aux achats à Walmart et à Target, et cetera, qui obtiendront probablement un bon soutien.

Le commerce est un autre dossier qui bénéficiera probablement beaucoup de la présidence de Joe Biden. Ainsi, les entreprises américaines qui exportent et entretiennent des relations, en particulier avec la Chine et l’Asie en général, devraient en tirer profit. L’administration Biden se concentrera probablement sur les infrastructures. Nous nous attendons donc à ce que beaucoup d’argent y soit investi.

Il faut probablement envisager les infrastructures sous deux aspects principaux. L’un d’eux est lié au climat : il peut s’agir simplement de crédits pour améliorer la climatisation et le système de chauffage dans une maison, ou dans une entreprise, et peut-être aussi pour rendre une entreprise ou une maison plus écoénergétique. Donc, ce genre de choses est très probable. L’utilisation d’énergie renouvelable est susceptible d’être une force majeure pour l’administration Biden.

Peut-être un autre point à souligner : il y aura des côtés négatifs. Les changements visés par l’administration Biden entraîneront probablement une tentative d’annuler une partie des décisions prises par l’administration Trump, surtout dans le domaine de l’énergie à mon avis, ce qui serait négatif pour l’offre. Étrangement, l’administration Trump était censée être favorable à l’énergie, mais le secteur a été mis à rude épreuve, comme vous le savez, mais pas seulement à cause du gouvernement. Ce qui pourrait se passer sous la présidence de Joe Biden, c’est que l’offre va diminuer. Du moins en ce qui concerne l’offre des États-Unis. Les entreprises qui survivront pourraient dans ce cas profiter d’un meilleur prix de l’énergie. Ce pourrait être un changement intéressant.

Enfin, il faut savoir que même dans un gouvernement divisé, un président peut changer certaines choses par voie de réglementation, et je pense que ce sera une priorité pour l’administration Biden. Probablement dans la finance, donc dans le domaine financier, aussi bien que dans le secteur de l’énergie. Et je pense que nous devrions nous attendre à beaucoup de changements dans ces deux domaines.

Quelles tendances ou rotations remarquez-vous au sein du marché ?

Les tendances qui sous-tendent la valeur de l’indice suscitent un grand intérêt. Je pense que la sélection de titres s’avérera cruciale, puisque tout se joue à ce niveau. Des rotations ont lieu entre quelques styles, soit de la croissance à la valeur et des grandes capitalisations aux petites capitalisations. Il est même possible qu’il y ait un mouvement des États-Unis vers les autres pays du monde, en particulier en 2021.

À mon avis, il faut d’abord tenir compte du point de départ, qui se caractérise par des extrêmes. Les titres de croissance se sont beaucoup plus appréciés que les titres étrangers de valeur au cours des dix dernières années. En fait, de plus du double. Le taux varie selon la mesure utilisée, mais l’écart est énorme. La valeur a donc vraiment été à la traîne. Comme plusieurs titres de valeur appartiennent aux secteurs bancaire et énergétique, ces secteurs prennent de l’importance dans le présent contexte. Cela dit, le point de départ est assurément assez intéressant.

On peut probablement prendre en considération trois types de titres de valeur. Premièrement, les banques et les sociétés d’énergie. Deuxièmement, peut-être certains titres cycliques des secteurs des matières et des produits industriels. Troisièmement, le groupe d’actions qui ont été directement touchées par la pandémie. Les gens, vous savez, considèrent un grand nombre d’entre elles comme des victimes d’accident, mais je crois pour ma part que ces actions sont souvent assez intéressantes, et j’y ai passablement investi.

Si nous commençons par les banques et l’énergie, disons que ces secteurs représentent maintenant une part beaucoup plus petite du marché. Toutefois, les titres des banques sont liquides et se négocient des cours proches de leur valeur comptable corporelle. De plus, je pense que l’exposition aux marchés des capitaux et le contexte de crédit devraient être assez favorables aux banques, à condition que la courbe des taux s’accentue un peu.

Quant au secteur de l’énergie, il est possible que nous assistions effectivement à un resserrement du marché de l’énergie. À la faveur de l’arrivée d’un vaccin et de l’accélération de la croissance dans les pays du monde en 2021, la demande d’énergie, et en particulier de carburéacteur, devrait considérablement rétrécir le marché. Il en découlerait de meilleurs résultats dans le secteur de l’énergie, mais il faut avoir les nerfs solides pour y investir.

En ce qui concerne le groupe « accidenté », qui devrait probablement susciter le plus d’intérêt, les entreprises qui le composent sont liées aux voyages, par exemple les sociétés aériennes, les hôtels, les restaurants, les sociétés de divertissement, voire plusieurs parcs à thème. Au lieu de se rendre dans des parcs à thème, les gens se sont rabattus sur leur quartier, mais on peut supposer qu’il y aura un accroissement des vols outre-mer vers l’Europe, notamment en 2021 et en 2022. Je pense que le secteur de l’automobile connaît aussi une demande soutenue, ce qui sera probablement aussi le cas en 2021.

Pourquoi les actions à dividendes ne se sont-elles pas mieux comportées ?

Il est vrai que le segment des titres à dividendes du marché, soit le facteur rendement en dividendes, a tiré de l’arrière, ce qui s’explique notamment par le fait que les sociétés qui versent des dividendes élevés sont rattachées au style valeur. Par conséquent, puisque les titres de valeur se sont laissé distancer au cours de la dernière décennie par le marché en général, et les titres de croissance en particulier, il était vraiment difficile pour les sociétés à rendement élevé du S&P de se distinguer. Encore une fois, on trouve un grand nombre de ces sociétés dans les secteurs bancaire ou énergétique, dans les segments cycliques du secteur des produits industriels et dans les segments traditionnels du secteur de la technologie.

Comme c’est le cas depuis que les taux d’intérêt ont touché un creux au début de septembre, les sociétés qui versent des dividendes élevés continueront, je suppose, de se distinguer particulièrement les jours où les taux obligataires sont en hausse. La raison en est qu’une hausse des taux obligataires signifie généralement que les perspectives de croissance s’améliorent, ce qui devrait se traduire par une augmentation du nombre de sociétés qui offrent des rendements supérieurs, dont certaines de style valeur.

Je ne privilégie pas nécessairement les sociétés qui versent des dividendes élevés. En réalité, je donne toujours la priorité à la croissance des dividendes. À mon avis, on fait de toute façon une meilleure affaire à long terme en investissant dans une société dont le rendement en dividendes est peut-être de 1,5 %, mais passe ensuite à 8 % ou à 10 %, que dans une société à croissance lente versant dès le départ un dividende plus important. Je pense donc que la croissance des dividendes demeurera une source de valorisation. Nous pouvons toutefois nous attendre à une amélioration du rendement des actions à dividendes élevés.



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Recorded on November 16, 2020

Déclarations

Le présent rapport a été préparé par RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. (RBC GMA Inc.) à titre d’information à la date indiquée seulement et ne doit pas être reproduit, distribué ou publié sans le consentement écrit préalable de RBC GMA Inc. Vous trouverez des précisions sur RBC GMA au www.rbcgam.com. Le présent rapport n’a pas pour objectif de fournir des conseils juridiques, comptables, fiscaux, financiers, liés aux placements ou autres, et ne doit pas servir de fondement à de tels conseils. RBC GMA Inc. prend des mesures raisonnables pour fournir des renseignements à jour, exacts et fiables, et croit qu’ils le sont au moment de leur communication. Le rendement passé ne garantit pas les résultats futurs. Les taux d’intérêt, les conditions des marchés, la réglementation fiscale et d’autres facteurs de placement changent rapidement, ce qui peut avoir une incidence importante sur l’analyse qui se trouve dans ce document. Nous vous invitons à consulter votre conseiller avant de prendre des décisions fondées sur les renseignements qui y figurent.



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