{{r.fundCode}} {{r.fundName}} {{r.series}} {{r.assetClass}}

Découvrez la nouvelle expérience numérique de RBC iShares.

Vous y trouverez tout ce qui concerne les FNB : stratégies de placement, produits, perspectives et plus encore.

.hero-subtitle{ width: 80%; } .hero-energy-lines { width: 70%; right: -10; bottom: -15; } @media (max-width: 575.98px) { .hero-energy-lines { background-size: 200% auto; width: 100%; } }
Par  Sarah Riopelle, CFA 07 mars 2022

La semaine dernière, l’invasion russe de l’Ukraine s’est intensifiée et des sanctions internationales ont été imposées à la Russie. Quelles sont les conséquences pour l’économie et les marchés mondiaux ? Nous nous sommes entretenus avec Sarah Riopelle pour connaître son point de vue et la façon dont elle structure ses portefeuilles dans le contexte actuel.

Les marchés ont réagi vigoureusement aux gestes de la Russie envers l’Ukraine. Que pensez-vous des événements récents et de leur incidence sur l’économie et les marchés mondiaux?

Le conflit s’est rapidement aggravé au cours de la semaine écoulée et les marchés internationaux ont réagi en adoptant une position d’aversion pour le risque, ce qui signifie que les marchés boursiers se sont repliés et que les rendements des obligations ont chuté. La volatilité des actions mondiales a monté en flèche et la plupart des principaux indices sont entrés en territoire de correction, chutant d’au moins 10 % par rapport à leurs sommets. De même, les prix des obligations d’État ont remonté, alors que les investisseurs recherchaient des refuges, le taux des obligations américaines à 10 ans passant d’un peu plus de 2,0 % à aussi bas que 1,70 % cette semaine. Les obligations ont donc servi de contrepoids dans un portefeuille diversifié.

Il est difficile de déterminer si la récente liquidation est entièrement attribuable à la crise entre la Russie et l’Ukraine, compte tenu du contexte actuel d’inflation élevée et du durcissement de ton des banques centrales. À court terme, l’invasion de l’Ukraine par la Russie se traduira probablement par une hausse de l’énergie et des prix des produits de base, une aversion pour le risque et des sanctions économiques potentiellement plus sévères à l’égard de la Russie que ce que nous avons vu au cours de la semaine dernière. À plus long terme, cela pourrait aussi signifier une augmentation des dépenses militaires, la priorité donnée à la sécurité énergétique sur le changement climatique, et le découplage économique avec la Russie.

La situation complique également un environnement politique déjà difficile pour les banques centrales. Nous étions d’avis que l’inflation commencerait à revenir à des niveaux plus normaux au cours du deuxième semestre. Ce n’est peut-être plus le cas. Mais il est difficile de ne pas croire que les mesures de la Réserve fédérale et de la Banque centrale européenne seront un peu plus limitées et que d’autres voies vers des résultats négatifs se sont ouvertes. La mesure dans laquelle les perspectives inflationnistes sont modifiées par la montée en flèche de l’énergie et d’autres prix des produits de base, ou dans laquelle la confiance des consommateurs et des entreprises diminue au cours d’une période de conditions financières déjà en train de se resserrer, est maintenant à l’esprit des dirigeants de la banque centrale et des investisseurs.

Nous prévoyons maintenant une croissance du PIB mondial de 3,6 % en 2022 et en 2023. Bien que le risque de récession ait augmenté au fur et à mesure que les conditions monétaires se resserrent et que les risques géopolitiques augmentent, nous prévoyons que l’expansion se poursuivra au moins au cours des 12 prochains mois, mais à un rythme plus lent. L’inflation reste l’une des plus grandes menaces à l’expansion. Nous continuons de nous attendre à un pic vers le milieu de 2022, alors que les distorsions liées à la pandémie se dissipent, bien que nous ayons maintenant l’œil sur l’incidence des chocs énergétiques et autres chocs des marchandises liés à l’invasion.

Comment les marchés ont-ils réagi par le passé à ces « actes d’hostilité »?

Par le passé, les missions militaires de ce genre ont eu une incidence limitée sur les marchés financiers, sauf dans de rares cas où l’événement a finalement changé le cours de l’économie. Au fil des ans, nous avons suivi l’incidence de divers événements sur les marchés et la façon dont ces types d’actes d’hostilité ont influencé les marchés.

Du point de vue des actions, les résultats médians ont consisté en une baisse de 2,7 % sur 5 jours et une reprise complète sur 12 jours.

Du côté des obligations, nous observons une tendance similaire à l’aversion pour le risque dans le cas d’événements de ce genre où les rendements d’une obligation ont diminué sur une période relativement courte et se sont redressés assez rapidement.

Bien que l’expérience médiane des marchés pendant les actes d’hostilité ait été relativement faible, il est important de reconnaître que certains des résultats les plus graves et les plus importants sont inclus dans ces statistiques. Ce qui compte, c’est de savoir si l’événement modifie le cours de l’économie et, dans de tels cas, nous observons des répercussions sévères et durables sur les marchés. Bien qu’il existe des voies menant à un résultat très négatif pour les marchés résultant de l’invasion par la Russie, nous pensons qu’elles représentent actuellement une faible probabilité. Les marchés demeureront probablement volatils au fur et à mesure que la crise évoluera. Il est important que les investisseurs gardent à l’esprit que les périodes d’incertitude accrue sont fréquentes en période de tensions géopolitiques, mais cela ne signifie pas qu’ils doivent abandonner leurs objectifs de placement à long terme.

Réaction des marchés boursiers aux actes de guerre

Répercussions sur l'indice Dow Jones des valeurs industrielles (USD)
Expérience médiane
Recul Période de réaction*
Événement Date Jours % Jours
ACTES DE GUERRE (ensemble) 5 -2,7 12
États-Unis en tant qu’agresseur 5 -2,2 12
Bombardement atomique d’Hiroshima 6 août 1945 2 -0.9 4
Annonce du débarquement de la baie des Cochons (Cuba) 17 avr. 1961 6 -3,0 22
Incident dans le golfe du Tonkin (Vietnam) 4 août 1964 3 -2,0 11
Bombardement du Cambodge par les É.-U. 30 avr. 1970 21 -14,1 67
Échec de la tentative de libération des otages en Iran 28 avr. 1980 Aucun recul
Invasion de la Grenade par les É.-U. 25 oct 1983 10 -2,7 14
Bombardement de la Libye par les É.-U. 15 avr. 1986 Aucun recul
Invasion du Panama par les É.-U. 18 dec. 1989 3 -1,9 10
Bombardement de l’Irak par la coalition 17 janv. 1991 Aucun recul
Invasion de l’Afghanistan par la coalition 5 oct. 2001 3 -0.1 5
Invasion de l’Irak par la coalition 19 mars 2003 9 -2,5 13
États-Unis en tant que cible 2 -2,7 4
Bombardement de Pearl Harbor par le Japon 8 déc. 1941 12 -8,2 240
L’Union soviétique abat un avion-espion américain 9 mai 1960 2 -0.5 4
Début de la crise des missiles à Cuba 23 oct. 1962 1 -1,9 2
Marines américains tués par des terroristes au Liban 24 oct. 1983 11 -2,7 15
Avion-espion américain capturé en Chine 2 avr. 2001 2 -4,0 4
Autres 11 -7,1 35
La Corée du Nord envahit la Corée du Sud 26 juin 1950 14 -12,0 59
L’Union soviétique envahit l’Afghanistan 26 déc. 1979 7 -2,2 10
L’Irak envahit le Koweït 2 août. 1990 51 -18,4 138
La Russie envahit la Géorgie 7 août. 2008 Aucun recul
La Russie envahit la Crimée en Ukraine 28 févr. 2014 1 -0.9 2
Terrorisme 5 -4,1 15
Prise de l’ambassade américaine en Iran 5 nov. 1979 3 -2,7 6
Attentat au World Trade Centre 26 févr. 1993 2 -0.3 3
Attentat à Oklahoma City Apr 19, 1995 Aucun recul
Attentats contre des ambassades américaines en Afrique de l’Est 23 sept. 1998 18 -11,8 62
Bombardement de l’USS Cole 12 oct. 2000 5 -4,2 12
Attaques contre le WTC et le Pentagone 11 sept. 2001 5 -14,3 42
Attentats dans le train à Madrid 10 mars 2004 11 -3,9 18
Attentats dans les transports publics de Londres 6 juil. 2005 Aucun recul

* Période de réaction : Nombre de jours pendant lesquels le marché a reculé en raison d’un acte de guerre, avant de revenir au niveau où il se trouvait avant l’événement. Sources : RBC GMA, Ned Davis Research. Il est impossible d’investir directement dans un indice. Le tableau ne tient pas compte des frais liés aux opérations, des frais de gestion des placements et des taxes ou impôts. Si ces coûts et ces frais étaient pris en compte, les rendements seraient plus bas. Les rendements antérieurs ne sont pas garants des résultats futurs.

Avez-vous apporté des modifications à vos portefeuilles pour tenir compte de l’évolution de la situation?

Nous avons apporté plusieurs changements à notre composition tactique de l’actif au cours des dernières semaines, car la hausse de la volatilité du marché nous a donné l’occasion de disposer des réserves de liquidités que nous avions accumulées au cours des derniers trimestres. La récente hausse des taux obligataires et la baisse des cours boursiers nous ont permis d’accroître ces positions à des niveaux plus attrayants.

Plus précisément, nous avons augmenté notre pondération en titres à revenu fixe de 0,5 % dans deux opérations à la fin de janvier ou au début de février. À l’époque, les rendements d’une obligation avaient augmenté et éliminé une partie du risque d’évaluation. Nous avons donc jugé prudent de réduire notre sous-pondération. Nous avons également estimé qu’une pondération légèrement plus élevée des obligations offrirait un coussin supplémentaire aux portefeuilles en cas de ralentissement de l’économie ou des actions. Cela dit, nous maintenons la sous-pondération des titres à revenu fixe, ce qui reflète notre opinion selon laquelle les obligations devraient générer des rendements faibles, voire négatifs, au cours de la période de prévision dans notre scénario de base.

Au cours de la dernière semaine, nous avons également ajouté 0,5 % à notre pondération des actions, en puisant dans les liquidités. Bien que les risques pour les marchés des capitaux aient augmenté de façon notable au cours des derniers mois, le repli enregistré jusqu’à présent cette année a entraîné un rajustement important du cours des actions, réduisant le risque d’évaluation et améliorant les rendements prévus.

Soyez au fait des dernières perspectives de RBC Gestion mondiale d’actifs.

Déclarations

Veuillez consulter votre conseiller et lire le prospectus ou les documents Aperçu du fonds avant
d’investir. Les placements en fonds communs peuvent entraîner des commissions, des frais de suivi et des frais et dépenses de gestion. Les fonds communs de placement ne sont pas garantis, leur valeur fluctue souvent et leurs rendements
antérieurs ne sont pas nécessairement répétés. Les fonds RBC, les fonds PH&N et les fonds BlueBay sont offerts par RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. et distribués par des courtiers autorisés.



Le présent document a été préparé par RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. (RBC GMA) aux fins d’information uniquement à la date indiquée. Il n’a pas pour objectif de fournir des conseils juridiques, comptables, fiscaux, financiers, liés aux placements ou autres, et ne doit pas servir de fondement à de tels conseils. RBC GMA prend des mesures raisonnables pour fournir de l’information à jour, exacte et fiable, et croit qu’elle l’est lorsqu’elle est communiquée. Le rendement passé ne garantit pas les résultats futurs. Les taux d’intérêt, les conditions des marchés, la réglementation fiscale et d’autres facteurs de placement changent rapidement, ce qui peut avoir une incidence importante sur l’analyse qui se trouve dans ce document. Nous vous invitons à consulter votre conseiller avant de prendre des décisions fondées sur les renseignements qui y figurent.



Les informations obtenues de tiers sont jugées fiables. RBC GMA et ses sociétés affiliées n’assument aucune responsabilité à l’égard de tout dommage, perte, erreur ou omission. RBC GMA se réserve le droit, à tout moment et sans préavis, de corriger ou de modifier les renseignements, ou de cesser de les publier.



Ce document peut contenir des énoncés prospectifs à propos d’un fonds ou de facteurs économiques généraux qui ne garantissent nullement le rendement futur. Ces énoncés comportant des incertitudes et des risques inhérents, il se peut que les prédictions, les prévisions, les projections et les autres déclarations prospectives ne se réalisent pas. Nous vous recommandons de ne pas vous fier indûment à ces déclarations, puisqu’un certain nombre de facteurs importants pourraient faire en sorte que les événements ou les résultats réels diffèrent considérablement de ceux qui sont mentionnés, explicitement ou implicitement, dans les déclarations prospectives. Les opinions exprimées dans les énoncés prospectifs peuvent être modifiées sans préavis ; elles sont présentées de bonne foi, mais n’impliquent aucune responsabilité légale.

® / MC Marque(s) de commerce de Banque Royale du Canada, utilisée(s) sous licence. © RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. 2022