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Par  Eric Savoie, CFA, CMT 01 novembre 2019

La conjoncture macroéconomique s’est améliorée au cours des dernières semaines. Deux des principaux éléments défavorables aux actifs à risque, soit le Brexit et les échanges commerciaux entre les États-Unis et la Chine, se sont estompés, des progrès ayant été accomplis dans les deux cas. Le report de la date butoir pour le Brexit au 31 janvier 2020 réduit le risque d’une issue sans accord. En ce qui a trait au commerce mondial, l’accord « de phase 1 » entre les présidents Trump et Xi laisse croire qu’il existe au moins un certain niveau de collaboration entre les deux premières économies du monde et qu’une nouvelle salve de tarifs douaniers est moins probable. Même si l’incertitude entourant ces négociations cruciales reste élevée, nous estimons maintenant que les pires scénarios sont moins susceptibles de se produire. Divers autres signes indiquent aussi que les perspectives pourraient ne pas être aussi sombres qu’on l’avait craint au départ. La croissance en Chine se stabilise, les mesures de stimulation faisant peut-être maintenant effet sur l’économie Aux États-Unis, les baisses de taux par la banque centrale ont contribué au retour des courbes des taux en territoire positif, ce qui pourrait indiquer que le cycle économique n’est pas terminé. Enfin, le fait que les titres dominants au sein du marché boursier ont changé depuis l’été est peut-être un signe de la reprise de la croissance de l’économie et des bénéfices des sociétés. Compte tenu de cette légère amélioration de la conjoncture macroéconomique, le Comité de la politique de placement RBC a augmenté la pondération des actions dans ses recommandations actuelles de répartition de l’actif, annulant ainsi en partie la réduction du risque opérée au cours des dernières années.

La rotation des marchés dénote une amélioration des perspectives concernant l’économie et les bénéfices des sociétés

La reprise des actifs à risque depuis l’été a été soutenue par le retour en faveur des segments du marché plus sensibles à la conjoncture économique. Depuis la mi-août, les titres de valeur surclassent les titres de croissance, les secteurs cycliques devancent les secteurs défensifs, les petites capitalisations font mieux que les grandes capitalisations, tandis que les actions des marchés internationaux et émergents inscrivent des gains supérieurs à ceux des actions américaines (figures 1 à 2). Il est important de le préciser, car pendant presque deux ans, le marché a été dominé par les titres américains de croissance de sociétés à grande capitalisation et principalement les secteurs défensifs, les investisseurs cherchant à se protéger contre la possibilité d’une récession. Cette évolution des tendances sous-jacentes du marché est réjouissante et donne à penser que les investisseurs tablent sur une amélioration des perspectives économiques.

Figure 1 : Rendement des titres de valeur et de croissance

Indice de valeur S&P 500 / indice de croissance S&P 500

Figure 1 : Rendement des titres de valeur et de croissance

Nota : Données au 30 octobre 2019. Sources : Bloomberg, RBC GMA

Figure 2 : Rendement relatif

Cours, indexation à 100 au début du graphique

Figure 2 : Rendement relatif

Nota : Données au 30 octobre 2019. Valeurs exprimées en USD, sauf pour l'indice MSCI Europe (en euros).

La croissance des bénéfices a fléchi au troisième trimestre, mais semble atteindre un plancher

Les données indiquent que la croissance des bénéfices pourrait atteindre un creux au cours du présent trimestre et s’accélérer par la suite. La figure 3 illustre l’évolution sur 12 mois des bénéfices trimestriels de l’indice S&P 500 ; les barres bleues dans le graphique représentent les résultats réels et les barres jaunes, les prévisions générales des analystes quant à la croissance des bénéfices. La progression des bénéfices a nettement ralenti après avoir été propulsée en 2018 par les baisses de l’impôt des sociétés et l’accélération de la croissance économique. Sur 12 mois, les profits diminuent maintenant légèrement. Notons toutefois que les analystes s’attendent à ce que le présent trimestre (T3 2019) marque la fin de la décélération de la croissance des bénéfices, qui devrait ensuite remonter jusqu’à un niveau normal d’environ 10 %. Si les analystes ont raison et que le creux de la vague est atteint au troisième trimestre, le redémarrage subséquent de la croissance des bénéfices offrira un soutien fondamental à une poursuite de l’ascension du marché boursier.

Composition de l’actif – Utiliser des liquidités pour augmenter la pondération en actions

L’économie mondiale est encore aux prises avec des perturbations, mais nous commençons à constater que les perspectives sont moins sombres que durant l’été. Divers indicateurs avancés restent à de bas niveaux, mais pourraient s’approcher d’un creux, et l’affluence des investisseurs vers des secteurs cycliques au détriment des secteurs défensifs confirme ce point de vue. Du côté des titres à revenu fixe, nos modèles portent encore à croire que les taux obligataires sont trop faibles et comportent un risque de valorisation, particulièrement si l’économie mondiale n’entre pas en récession (figure 4). Nous ne nous attendons pas à ce que les obligations génèrent des rendements extrêmement intéressants ; nous sommes toutefois d’avis qu’elles pourront offrir une certaine protection dans les portefeuilles équilibrés contre la détérioration éventuelle des perspectives. Nous avons donc maintenu une légère sous-pondération en titres à revenu fixe au sein de la répartition de l’actif.

Par contre, les actions mondiales demeurent dans l’ensemble inférieures au point d’équilibre estimé par nos modèles (figure 5). Si les bénéfices augmentent dans une proportion de 5 % à 10 % l’an prochain, les actions surpasseront vraisemblablement les obligations. Nous maintenons donc une surpondération en actions. Nous avions commencé à réduire la pondération en actions de nos portefeuilles en raison des signes d’avancement du cycle économique, du ralentissement de l’économie, de la contraction des bénéfices, du Brexit et du protectionnisme, mais nous pensons que ces menaces se sont suffisamment éloignées pour que les investisseurs reprennent un peu le goût du risque. Nous avions mentionné le mois dernier que nous préférerions constater des signes précurseurs d’une rotation durable de la part des investisseurs avant d’accroître l’exposition au risque dans nos portefeuilles. Comme cette tendance se maintient, le Comité de la politique de placement RBC a pris la décision cette semaine d’ajouter un point de pourcentage à la pondération en actions recommandée en puisant dans les liquidités. Les recommandations actuelles de répartition de l’actif d’un portefeuille équilibré mondial sont les suivantes : 58,0 % en actions (pondération stratégique « neutre » de 55 %), 40,0 % en obligations (pondération stratégique « neutre » de 43 %) et 2,0 % en liquidités.

Figure 3 : Bénéfice par action des sociétés du S&P 500

Variation en % des bénéfices trimestriels par rapport au même trimestre de l'année précédente

Figure 3 : Bénéfice par action des sociétés du S&P 500

Nota : Données en date du 30 octobre 2019. Sources : Thomson Reuters, RBC GMA

Figure 4 : Taux des obligations du Trésor américain à 10 ans

Fourchette d’équilibre

Figure 4 : Taux des obligations du Trésor américain à 10 ans

Nota : Données en date du 17 octobre, 2019. Les estimations de la juste valeur sont présentées à titre indicatif seulement. Des corrections sont toujours possibles et les valorisations ne limiteront pas le risque de dommages résultant de chocs systémiques. Il est impossible d’investir directement dans un indice non géré. Sources : RBC GMA, RBC MC

Figure 5 : Indice composite d’actions mondiales

Indices boursiers par rapport à l’équilibre

Figure 5 : Indice composite d’actions mondiales

Nota : Données en date du 17 octobre 2019. Source: RBC GMA

Déclarations

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