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Par  Eric Lascelles 22 novembre 2022

Contenu de cet article :

L’inflation s’apaise

La nouvelle macroéconomique la plus importante et la plus encourageante des dernières semaines, et qu’on attendait depuis longtemps est sans contredit le relevé nettement inférieur aux prévisions générales de l’indice des prix à la consommation (IPC) aux États-Unis. Pour le mois d’octobre, l’inflation s’est établie à 0,2 point de pourcentage en deçà des attentes, ce qui constitue un écart substantiel, et ce, à la fois pour l’IPC global (+0,4 % d’un mois sur l’autre) et l’IPC de base (+0,3 % d’un mois sur l’autre). En outre, chacun de ces deux taux affichait un recul d’environ un quart de point de pourcentage par rapport à la moyenne de l’année dernière.

Ce n’est pas la première fois que l’inflation mensuelle fléchit : l’IPC global et l’IPC de base avaient fortement baissé en juillet. Cependant, un deuxième mois de déclin apporte un répit après deux mois de hausses inquiétantes.

L’IPC annuel a ralenti pendant quatre mois consécutifs depuis son sommet de juin.

Plus de la moitié de l’inflation mensuelle est attribuable au logement (voir le tableau suivant), une composante qui affiche un décalage important par rapport aux prix des maisons et aux loyers réels, étant donné qu’il s’écoule un certain temps avant que les baux arrivent à échéance et soient renouvelés à des montants plus élevés. Ces rajustements à la hausse des loyers auront une incidence bien réelle sur la vie des gens pendant quelque temps. Toutefois, on peut avancer que les banques centrales n’ont pas besoin d’en faire plus à ce sujet, puisqu’elles savent que la tendance du marché du logement commence déjà à s’inverser et que l’IPC finira par le refléter. Abstraction faite du logement, l’IPC global a progressé de seulement 0,19 %, un rythme conforme à la moyenne historique.

De nombreux facteurs d’inflation mensuelle aux États-Unis s’estompent

De nombreux facteurs d’inflation mensuelle aux États-Unis s’estompent

En date d’octobre 2022. Sources : U.S. Bureau of Labor Statistics (BLS), Macrobond et RBC GMA

Auparavant, les baisses progressives de l’IPC annuel n’avaient guère enthousiasmé les banques centrales. Elles s’expliquaient de façon disproportionnée par une poignée d’éléments volatils tels que les prix de l’essence.

En octobre par contre, l’inflation a été relativement faible malgré la hausse des prix de l’essence. Un large éventail de mesures de l’inflation de base a baissé récemment (voir le graphique suivant). Certes, de nombreuses mesures de base avaient également diminué en juillet, mais deux mois de repli sont assurément plus convaincants qu’un seul mois atypique.

Un large éventail de mesures de l’inflation de base a fléchi aux États-Unis

Un large éventail de mesures de l’inflation de base a fléchi aux États-Unis

Déflateur des dépenses personnelles de consommation (DPC) en septembre 2022. Mesures de l’IPC en octobre 2022. Sources : Macrobond, RBC GMA

Le graphique représente sans doute la mesure la plus juste de l’étendue de l’inflation. Il montre que l’inflation reste assez généralisée, mais révèle le début d’un rétrécissement. Or, l’étendue de l’inflation était le seul facteur qui résistait à la tendance des données sur l’inflation.

L’inflation aux États-Unis reste généralisée, mais la tendance a peut-être commencé à s’inverser

L’inflation aux États-Unis reste généralisée, mais la tendance a peut-être commencé à s’inverser

En date d’octobre 2022. Part des composantes de l’IPC dont la variation d’une année sur l’autre en % correspond aux fourchettes indiquées. Sources : Haver Analytics, RBC GMA

Nous demeurons fermement convaincus de ce qui suit :

  • Les facteurs initiaux de l’inflation perdent de leur vigueur (choc des marchandises, problèmes des chaînes logistiques, stimulation monétaire, stimulation budgétaire) ;
  • Les sociétés semblent changer d’attitude relativement aux prix (voir le graphique suivant) ; et
  • L’inflation pourra donc continuer de baisser à partir de maintenant, bien que de façon inégale et sans nécessairement retomber immédiatement à 2,0 %.

Le pourcentage d’entreprises américaines qui prévoient augmenter les prix chute de façon vertigineuse

Le pourcentage d’entreprises américaines qui prévoient augmenter les prix chute de façon vertigineuse

En date d’octobre 2022. La zone ombrée représente une récession. Sources : Étude économique menée par la National Federation of Independant Business (NFIB) auprès des PME, Macrobond et RBC GMA.

Par conséquent, nos prévisions relatives à l’inflation pour 2023 sont généralement inférieures aux prévisions moyennes. Les actions et les obligations ayant grimpé en flèche dans le sillage du dernier relevé de l’IPC, on peut en déduire que leur corrélation se maintiendra à mesure que l’inflation décélère, et cette fois, dans la bonne direction. Cela dit, il existe un autre scénario dans lequel l’attention des investisseurs en actions passe de l’inflation à la récession ; dans ce cas, les actions resteraient à la traîne plus longtemps, tandis que les obligations remonteraient.

L’IPC qui sera publié en novembre reste sujet à débat. L’IPC de la Réserve fédérale de Cleveland prévoit une hausse plus marquée qu’en octobre (+0,57 % d’un mois sur l’autre), mais le modèle consiste essentiellement à appliquer les fluctuations en temps réel des prix du pétrole au taux d’inflation tendanciel. Comme le taux d’inflation tendanciel demeure élevé, le modèle ne permet pas de prévoir une inflation sensiblement plus faible à moins que les prix du pétrole ne s’effondrent.

Le fait que les prix du pétrole sont récemment descendus à leur niveau le plus bas depuis janvier est prometteur, alors que la Chine a décrété des confinements et que selon certaines rumeurs, l’OPEP pourrait accroître sa production. Autre facteur favorable, l’indice des prix à la production aux États-Unis s’est avéré nettement inférieur aux attentes, et même carrément bas. Par conséquent, les prochaines publications de l’IPC pourraient suivre la tendance, puisque ces produits progressent le long de la chaîne logistique jusqu’aux consommateurs.

En général, nous ne considérons pas la masse monétaire comme un indicateur fiable de l’inflation. Toutefois, il est encourageant de constater que la forte décélération récente de la masse monétaire des États-Unis coïncide théoriquement avec un déclin marqué de l’IPC au cours des 16 mois suivants (voir le graphique suivant).

La masse monétaire américaine a considérablement diminué ; est-ce que l’inflation suivra la tendance ?

La masse monétaire américaine a considérablement diminué ; est-ce que l’inflation suivra la tendance ?

En date de septembre 2022. Variations d’une année sur l’autre en pourcentage de la M2, avance de 16 mois. Les zones ombrées représentent des récessions aux États-Unis. Sources : Macrobond, RBC GMA

L’IPC reste plus ferme ailleurs

À l’extérieur des États-Unis, l’inflation ne semble pas aussi près de reculer. À titre d’exemple, l’IPC du Canada a gagné 0,7 % d’un mois sur l’autre en octobre, soit presque le double du gain affiché aux États-Unis pour le même mois. Au Royaume-Uni, l’IPC d’octobre a fait état du taux d’inflation annuel le plus élevé en quarante ans.

Bien entendu, chaque pays a ses particularités. Ainsi, l’inflation au Royaume-Uni et en Europe continue d’être alimentée par l’effet à retardement des hausses des prix du gaz naturel qui ont été enregistrées plus tôt et ne sont répercutées que maintenant dans les prix réglementés que paient les consommateurs.

Il est important de tenir compte de l’avantage que les États-Unis peuvent tirer de la vigueur de leur monnaie. Il s’agit d’une force déflationniste qui permet de contrebalancer activement les niveaux de prix de la plupart des autres pays. Toutefois, le dollar américain s’est apprécié d’environ 10 % depuis le début de l’année et, en théorie, cela devrait abaisser l’IPC des États-Unis d’un point de pourcentage et relever de moins d’un point de pourcentage l’inflation des autres pays. La relation importante entre la monnaie et les prix à l’importation est illustrée dans le graphique suivant.

La vigueur du dollar devrait faire baisser les prix à l’importation

La vigueur du dollar devrait faire baisser les prix à l’importation

En date d’octobre 2022. Sources : BLS, J.P. Morgan, Macrobond, RBC GMA

On peut donc imaginer que chaque mois, l’IPC des États-Unis devrait être inférieur de 0,1 ou au plus de 0,2 point de pourcentage à celui des autres pays simplement en raison de la monnaie. Or, comme l’écart réel a été beaucoup plus important en octobre, le fait que l’IPC des États-Unis est plus bas ne s’explique pas uniquement par la monnaie. Fait intéressant, la différence entre les prix à l’importation des États-Unis et du Canada n’est pas très importante, même si les États-Unis profitent d’un avantage (voir le graphique suivant).

Les prix des importations baissent plus rapidement aux États-Unis

Les prix des importations baissent plus rapidement aux États-Unis

Canada en date de septembre 2022 ; États-Unis en date d’octobre 2022. Sources : BLA, Statistique Canada, Macrobond, RBC GMA

Le point sur la chaîne logistique

L’état de la chaîne logistique demeure favorable à la baisse de l’inflation. Par exemple :

  • Les frais d’expédition des conteneurs chutent et se rapprochent de plus en plus des niveaux habituels (voir le premier graphique) ; les coûts de transport de vrac sec ont diminué (voir le deuxième graphique) ;
  • Le nombre de navires en attente dans les ports du sud de la Californie s’est complètement normalisé (voir le troisième graphique) ; et
  • Le rapport entre la demande et l’offre de camions s’est largement équilibré (voir le quatrième graphique).

Les frais d’expédition par conteneurs continuent de baisser

Les frais d’expédition par conteneurs continuent de baisser

Données pour la semaine se terminant le 10 novembre 2022. Sources : Drewry Supply Chain Advisors, RBC GMA.

Les coûts d’expédition de vrac sec redescendent de leur dernier sommet

Les coûts d’expédition de vrac sec redescendent de leur dernier sommet

Données au 15 novembre 2022. La zone ombrée représente une récession. Sources : Baltic Exchange, Macrobond, RBC GMA.

Le nombre de porte-conteneurs au mouillage ou en zone d’attente à Los Angeles et à Long Beach s’est normalisé

Le nombre de porte-conteneurs au mouillage ou en zone d’attente à Los Angeles et à Long Beach s’est normalisé

Données au 10 novembre 2022. Sources : American Shipper, Bourse maritime de Californie du Sud, RBC GMA.

La demande à l’égard du transport de marchandises aux États-Unis a fortement diminué

La demande à l’égard du transport de marchandises aux États-Unis a fortement diminué

Données pour la semaine se terminant le 4 novembre 2022. L’indice de la demande du marché correspond au ratio entre les charges comptabilisées et les camions comptabilisés par type d’équipement. Le tarif par véhicule exclut les suppléments pour le carburant. Sources : Truckstop.com, Bloomberg, RBC GMA.

 Les élections de mi-mandat aux États-Unis en bref

Deux semaines plus tard, les résultats précis des élections de mi-mandat aux États-Unis demeurent insaisissables. On en sait toutefois assez pour pouvoir tirer des conclusions importantes.

Si les sondages ont tourné en rond dans les derniers jours avant les élections, les démocrates ont finalement réussi à conserver le Sénat, avec au moins 50 des 100 sièges (plus un vice-président démocrate pour trancher l’égalité). Entre-temps, les républicains ont remporté suffisamment de sièges pour prendre le contrôle de la Chambre des représentants, mais il s’agit du gain le plus faible depuis des décennies pour le parti d’opposition lors d’élections de mi-mandat.

Voici quelques points à retenir :

  • Le Congrès est maintenant divisé, ce qui limitera considérablement les décisions législatives au cours des deux prochaines années.
  • Les républicains ont fait des gains, mais ont obtenu des résultats étonnamment médiocres malgré la faible popularité de Joe Biden et les répercussions douloureuses de l’inflation élevée et de la hausse des coûts d’emprunt.
  • Les candidats républicains soutenus par l’ancien président Donald Trump ont été particulièrement à la traîne, ce qui laisse entendre que sa touche magique pourrait s’estomper alors même qu’il a annoncé officiellement qu’il se présenterait à l’élection présidentielle de 2024.
  • Vu la récente augmentation de la criminalité, la loi et l’ordre semblent susciter un intérêt renouvelé, à l’avantage des républicains dans certains districts normalement démocrates.

Alors que les attentes fluctuaient, les marchés semblaient signaler une préférence pour un résultat républicain, bien que l’histoire montre que les Congrès divisés (la nouvelle configuration) sont généralement aussi appréciés.

Que pourrait-on accomplir avec un Congrès divisé dans les deux prochaines années ?

Les démocrates peuvent encore prendre les devants dans des nominations clés, y compris à la Cour suprême et dans la formation des comités.

La Maison-Blanche peut émettre des décrets qui clarifient (ou, plus raisonnablement, ajustent) la façon dont la législation existante est mise en œuvre. Cependant, cette stratégie a des limites, comme en témoigne la récente contestation judiciaire de l’initiative d’allègement des prêts d’études du président Biden.

Où les démocrates et les républicains trouveront-ils un terrain législatif commun ? On peut présumer qu’ils trouveront la volonté d’éviter les plafonds d’endettement et les précipices budgétaires et d’adopter des budgets axés sur la prudence. Les deux partis sont certainement unis dans leurs opinions anti-Chine et anti-géants de la technologie. Il est donc possible que d’autres mesures soient prises dans ces dossiers. Si l’économie américaine sombre dans la récession, on peut s’attendre à un effort concerté pour la relancer, mais probablement pas à l’échelle habituelle, étant donné les preuves de plus en plus nombreuses voulant que les mesures de stimulation antérieures aient été trop généreuses et compte tenu de l’inflation élevée.

 Forte hausse des cas de COVID-19 en Chine

La pandémie mondiale suit son cours. Dans de nombreux pays, les sous-variants BQ.1 et BQ.1.1 prennent le dessus. En date du 19 novembre, ils étaient responsables de 49,7 % de tous les nouveaux cas aux États-Unis. Le sous-variant BA.5 a perdu du terrain, passant des trois quarts des nouveaux cas il y a un mois, à seulement un quart aujourd’hui. Rien n’indique que la famille BQ soit plus sévère que les variants précédents, quoique certaines recherches soutiennent maintenant que la nouvelle génération de vaccins bivalents est moins efficace que prévu pour la neutraliser.

Malgré la nouvelle vague de variants, le nombre total d’infections et de décès dans le monde reste assez faible par rapport aux normes pandémiques (voir le graphique suivant). Il faut admettre que les infections ne sont plus aussi bien surveillées qu’au début de la pandémie. Cela dit, les données relatives au nombre de décès ne devraient pas mentir, et les taux d’hospitalisation restent également modérés comparativement aux pics précédents (voir le graphique subséquent).

Le nombre de cas de COVID-19 et de décès causés par la COVID-19 à l’échelle mondiale demeure modéré

Le nombre de cas de COVID-19 et de décès causés par la COVID-19 à l’échelle mondiale demeure modéré

Données au 20 novembre 2022. Sources : Our World in Data, Macrobond, RBC GMA.

Le nombre d’hospitalisations liées à la COVID-19 reste bas dans les pays développés

Le nombre d’hospitalisations liées à la COVID-19 reste bas dans les pays développés

Selon les données disponibles au 20 novembre 2022. Sources : Our World in Data, Macrobond, RBC GMA.

À mesure que les températures se refroidissent dans l’hémisphère nord, d’autres virus respiratoires circulent et le risque d’une énième vague de COVID-19 augmente théoriquement. Certaines administrations, dont celle de l’Ontario, recommandent maintenant le port du masque à l’intérieur. Le  respect de cette recommandation est inégal, au mieux. Presque tous les législateurs sont loin d’envisager un retour au masque obligatoire, sans parler de la fermeture de pans entiers de l’économie. Ce serait une énorme surprise si de telles mesures revenaient.

La Chine, bien sûr, fait exception. Elle maintient sa politique de tolérance zéro, bien qu’elle ait légèrement réduit la durée des quarantaines obligatoires, de dix à huit jours. Malgré cela (ou peut-être parce que le pays a refusé d’acheter des vaccins plus efficaces auprès du reste du monde, n’a pas réussi à inoculer complètement ses aînés vulnérables et n’a jamais permis à l’immunité collective de se bâtir naturellement au fil du temps), la Chine connaît maintenant sa plus forte vague de COVID-19 depuis le printemps dernier (voir le graphique suivant). Cela continuera sans doute d’infliger des dommages économiques.

La Chine connaît une nouvelle vague

La Chine connaît une nouvelle vague

Données au 20 novembre 2022. Sources : Johns Hopkins University, Macrobond, RBC GMA.

La Chine semble en voie d’assouplir ses restrictions au printemps prochain. Outre la météo plus clémente, elle devrait alors avoir eu l’occasion de mettre en œuvre son nouveau plan d’augmentation considérable de la capacité hospitalière.

 Les signaux économiques demeurent nuancés

L’économie continue d’émettre des signaux plutôt contrastés, surtout aux États-Unis.

À l’extrémité positive du spectre, l’économie américaine en général semble se porter bien malgré les vents contraires évidents, le PIB réel du quatrième trimestre affichant un solide gain annualisé de 4,2 % selon la Réserve fédérale d’Atlanta. Les ventes au détail ont progressé de 1,3 % en octobre seulement, après avoir fait du surplace en septembre.

Walmart a récemment rehaussé ses perspectives de vente pour l’année à venir et a indiqué que la demande demeurait soutenue.

Cependant, tous les détaillants ne s’accordent pas sur ce point. Target a observé un recul important des dépenses de consommation à la fin d’octobre et au début de novembre. De plus, Amazon a relevé un ralentissement des dépenses en octobre. Même Walmart a admis que les dépenses discrétionnaires s’étaient affaiblies, bien que ce repli ait été compensé par celles visant les produits essentiels.

Le secret pour comprendre ces contradictions apparentes réside peut-être dans les détails.

  1. Il semble que les Américains empruntent davantage pour soutenir leurs dépenses, ce qui n’est sans doute pas viable dans un contexte de hausse des coûts d’emprunt.

  2. Le clivage entre Walmart et Target peut s’expliquer par le fait que bien que les deux soient théoriquement des détaillants à rabais, Walmart est le moins cher des deux. Par conséquent, lorsque les gens tentent d’économiser, cela peut se faire au détriment de Target et à l’avantage de Walmart.

  3. Plus de la moitié des activités de Walmart touchent la vente de produits d’épicerie, un secteur historiquement stable, étant donné que la plupart des aliments sont des produits de première nécessité et non des achats discrétionnaires. À l’inverse, la part des activités Target consacrées aux denrées alimentaires n’est que d’environ un cinquième.

En fin de compte, les dépenses de consommation commencent peut-être effectivement à diminuer et sont à tout le moins vulnérables à un ralentissement.

Le secteur technologique est-il un présage ?

Depuis quelque temps, le secteur technologique se porte beaucoup moins bien que les autres secteurs de l’économie. Bon nombre de sociétés procèdent à des vagues de licenciements, alors que ce phénomène n’est pas observé dans les autres secteurs.

Que se passe-t-il ?

La faiblesse économique – anticipée – pourrait être l’une des raisons de cette situation. Le secteur technologique se montre peut-être plus alerte et plus visionnaire que les autres. Autrement dit, les récents licenciements pourraient signifier que les sociétés technologiques ont pris de l’avance sur le reste du marché pour réduire leurs effectifs.

De plus, les détaillants traditionnels ont pour habitude de couper rapidement dans leurs dépenses publicitaires – lesquelles représentent une source de revenus pour Google, les réseaux sociaux et de nombreuses sociétés technologiques – lorsqu’ils sentent que l’avenir s’assombrit. Le budget de la publicité numérique s’avère facile à resserrer, car le laps de temps entre l’achat d’une annonce et sa publication est très court. La faiblesse du secteur technologique pourrait donc être un indicateur avancé de futures réductions de coûts.

Soulignons toutefois que derrière le repli de la technologie, il existe des raisons sans rapport avec le cycle économique. De nombreuses sociétés technologiques ont connu une expansion délirante ces dernières années, dopées par l’espoir que le commerce en ligne, dans la lancée de son essor lié à la pandémie, poursuivrait sa course effrénée. En réalité, une grande partie de cet élan est retombée à mesure que les restrictions se sont estompées. Les sociétés se sont retrouvées avec des effectifs gonflés, et elles ont dû les alléger.

En outre, les recettes de la publicité en ligne ont chuté pour des raisons indépendantes de l’économie, comme le durcissement des règles concernant la protection des renseignements personnels. La réglementation limite la capacité des sociétés technologiques à suivre l’activité des usagers d’Internet, et cela diminue leur valeur aux yeux des annonceurs en ligne.

En bref, le marasme de la technologie pourrait présager de difficultés pour le reste de l’économie, mais des facteurs intrinsèques au secteur entrent également en jeu.

Les indices de confiance s’affaiblissent

L’indice de confiance selon les nouvelles quotidiennes de la Fed de San Francisco évolue en dents de scie depuis 18 mois (voir le graphique suivant). Cependant, si nous faisons abstraction de cette volatilité, la tendance demeure à la baisse. Cela semble indiquer que l’effet positif des bonnes nouvelles a culminé au printemps 2021, et que la situation ne fait que se détériorer depuis.

La confiance selon les nouvelles quotidiennes dénote une tendance à la baisse

La confiance selon les nouvelles quotidiennes dénote une tendance à la baisse

Au 13 novembre 2022. Source : Réserve fédérale de San Francisco. Macrobond, RBC GMA

Perspectives de récession

Nous anticipons toujours une récession dans la plupart des pays développés en 2023. En novembre, les prévisions générales de croissance des pays développés ont continué de s’effriter pour 2023, selon Consensus Economics, mais pas au point de rattraper nos propres projections.

Notre feuille de pointage des signaux de récession simples a récemment vu deux indicateurs migrer de « non » à « oui » (voir le graphique suivant). La courbe de 3 mois à 10 ans s’est récemment inversée, tout comme la courbe à court terme de la Fed. De telles inversions augurent généralement d’une récession. Pour l’heure, seulement 1 des 12 indicateurs continue à dire « non » (bien qu’un « oui » pourrait se dessiner sous peu, selon nos prévisions).

La plupart des signaux de récession ont basculé vers le « oui »

La plupart des signaux de récession ont basculé vers le « oui »

Données au 15 novembre 2022. Analyse de l’état de l’économie aux États-Unis. Source : RBC GMA

Renversement de tendance de devise

Revirement du dollar

Le dollar américain a maintenu une vigueur constante pendant la majeure partie de 2022. Il s’est apprécié par rapport aux autres devises en raison de son statut de valeur refuge et du durcissement de ton de la Réserve fédérale américaine, le monde s’inquiétant de plus en plus des effets de l’inflation et des hausses de taux des banques centrales.

La tendance s’est toutefois inversée dernièrement (voir le graphique suivant). Le dollar a en fait perdu du terrain par rapport au yen, à la livre, à l’euro et à d’autres devises.  Le yen a initialement perdu 28 % par rapport au dollar pendant la pandémie, mais a depuis récupéré 7 % de sa valeur. La livre a, elle, perdu jusqu’à 16 % par rapport au dollar, mais a depuis récupéré 11 % de sa valeur. L’euro qui avait cédé 12 % par rapport au dollar a depuis affiché une reprise de près de 8 %.

Le dollar américain s’est raffermi par rapport aux devises de la plupart des pays développés

Le dollar américain s’est raffermi par rapport aux devises de la plupart des pays développés

Données au 18 novembre 2022. Sources : Macrobond, RBC GMA

En fait, l’inflation inquiète de moins en moins de gens. Ce regain de confiance réduit l’attrait des valeurs refuges et du coup le besoin de la Réserve fédérale américaine d’intervenir de façon énergique.

L’inflation devrait continuer de baisser, selon nos prévisions. C’est assurément une bonne chose pour les obligations et sans doute de bon augure pour les actions (même s’il reste à savoir si les risques de récession obsèderont les marchés), et probablement mauvais pour le dollar américain. Le dollar est cher à presque tous les égards sur le long terme. Ces éléments laissent penser que les marchés non américains pourraient surpasser les marchés américains lorsque les marchés financiers rebondiront.

Désastre dans le secteur des cryptomonnaies

Les cryptomonnaies ressemblent au « Far West » : un secteur presque non réglementé où des fortunes sont créées ou perdues.

La plupart des pertes affichées l’an dernier sont attribuables à la chute des valorisations des cryptomonnaies. Cette catégorie d’actifs a fait piètre figure alors que la correspondance parfaite de l’inflation élevée et de l’aversion pour le risque élevé aurait dû théoriquement la propulser vers de nouveaux sommets.

Des méfaits au sein d’entreprise ont été évoqués plus récemment à cet égard. L’une des plus grandes bourses mondiales de cryptomonnaies – FTX – s’est effondrée, dans la foulée de la faillite de la plateforme de cryptomonnaie Celsius en juillet, perdant éventuellement des milliards de dollars de fonds clients. Cela rappelle à certains égards – mais à plus grande échelle et sans que le fondateur de l’entreprise décède de façon mystérieuse – l’échec spectaculaire en 2019 de QuadrigaCX, la plus importante plateforme de cryptomonnaie au Canada.

La confiance dans les cryptomonnaies a donc été ébranlée même si les chaînes de blocs n’ont pas elles-mêmes échoué.

Il semble que FTX qui prétendait être un simple dépositaire des actifs de clients agissait en réalité comme une entité semblable à une banque non réglementée (et irresponsable), qui investissait des fonds clients dans d’autres actifs. Il se trouve que ces autres actifs étaient des actifs de cryptomonnaie hautement spéculatifs dont la valeur a depuis chuté à presque zéro. La société semble désormais ne pas disposer de suffisamment de fonds pour rembourser les déposants.

Cette expérience incitera peut-être les organismes de réglementation à s’impliquer activement dans les cryptomonnaies. Mais il n’est pas encore certain que cela permettra au secteur de se redresser et de prospérer, ou bien de supprimer l’attrait des cryptomonnaies non réglementées.

Nous continuons de croire que le scénario le plus probable d’une acceptation généralisée de la monnaie numérique serait que les banques centrales émettent leurs propres cryptomonnaies. C’est exactement ce que fait la Chine maintenant, et il sera très intéressant de voir l’incidence que cela aura sur les paiements et les opérations financières. Dans quelle mesure Pékin pourra-t-il inciter d’autres pays à utiliser sa nouvelle monnaie numérique, les États-Unis et leur réseau bancaire SWIFT en sortiront-ils affaiblis, et d’autres pays seront-ils aussi tentés de lancer leur propre monnaie numérique ?

Toujours sur le même sujet, l’Ethereum, la deuxième cryptomonnaie la plus populaire au monde, a réussi à mettre en place une « fusion » qui lui permet de réduire efficacement la consommation d’énergie de la chaîne de blocs sous-jacente de 99,95 %. D’autres cryptomonnaies pourraient lui emboîter le pas. N’oublions pas que les cryptomonnaies consomment normalement d’énormes quantités d’énergie, ce qui atténue les critiques à cet égard.

 L’Ukraine continue de gagner du terrain

L’armée ukrainienne a continué de progresser dans l’est et le sud du pays, allant jusqu’à déloger les forces russes de la capitale provinciale de Kherson.

Malgré le fait que la guerre soit limitée à l’est et au sud, peu de réfugiés ukrainiens ont regagné leur pays. En fait, l’exode se poursuit à mesure que la Russie bombarde des villes éloignées du front et sape le réseau électrique ukrainien par des attaques ciblées. Près de 16 millions de personnes sur les 44 millions que compte le pays sont maintenant parties, la plupart en Pologne (voir le graphique suivant).

La Pologne a accueilli la plupart des réfugiés

La Pologne a accueilli la plupart des réfugiés

Données au 15 novembre 2022. Sources : Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Macrobond, RBC GMA

On s’attend à ce qu’un grand nombre revienne au pays une fois la guerre terminée, mais à l’inverse, certains hommes mobilisés pourraient rejoindre ensuite leur famille à l’étranger. En outre, la plupart des réfugiés se sont retrouvés dans des pays plus riches que l’Ukraine, de sorte que les nouvelles possibilités financières qui s’offrent à eux pourraient freiner les velléités de retour, surtout au regard de la dégradation de la situation du pays.

En somme, l’Ukraine aura perdu une grande partie de sa population et de son économie une fois la guerre terminée, et ce, sans tenir compte des investissements massifs qui seront nécessaires pour rebâtir l’infrastructure, et que l’on estime à plusieurs centaines de milliards de dollars.

Le blé et le gaz naturel

Deux autres sujets liés à la guerre en Ukraine méritent d’être soulignés.

  1. Après y avoir renoncé temporairement, la Russie a accepté de réintégrer l’accord qui permettait à l’Ukraine d’exporter son blé. Cela devrait réduire la famine dans le monde consécutive à la guerre.
  1. L’Europe a réussi à accumuler une quantité impressionnante de gaz naturel pour cet hiver, malgré un accès à l’approvisionnement plus limité que d’habitude au cours des neuf derniers mois (voir le graphique suivant).

Le niveau des stocks de gaz naturel en Europe demeure élevé

Le niveau des stocks de gaz naturel en Europe demeure élevé

Données au 15 novembre 2022. Sources : Gas Infrastructure Europe (GIE), Macrobond, RBC GMA

La stratégie, qui combine économies d’énergie, recours accru aux centrales au charbon, prolongation de la vie des centrales nucléaires et importations de gaz naturel liquide d’autres parties du monde, s’est révélée payante jusqu’à maintenant.

En supposant que l’hiver ne soit pas trop froid, l’Europe devrait disposer de suffisamment de gaz naturel pour affronter les mois d’hiver. Bien qu’il soit encore élevé, le prix du gaz naturel a chuté de façon importante (voir le graphique suivant). Les perspectives économiques de l’Europe pour 2023 sont, à leur tour, un peu moins sombres (mais on mise encore sur une récession).

L’indice du gaz naturel NCG (Allemagne) montre que les prix du gaz naturel ont considérablement baissé

L’indice du gaz naturel NCG (Allemagne) montre que les prix du gaz naturel ont considérablement baissé

Au 16 novembre 2022. Sources : Intercontinental Exchange (ICE), RBC GMA, Macrobond.

La situation se complique du fait que les niveaux de stocks de l’Europe seront probablement très bas au printemps prochain. De plus, la région pourrait avoir du mal à accumuler suffisamment de stocks pour éviter des difficultés similaires au cours de l’hiver de 2023 à 2024. Ce serait le cas en particulier si la Russie devait interrompre les livraisons de gaz naturel vers l’Europe pour réduire à zéro la capacité actuelle de 20 %. Par ailleurs, si la demande de la Chine en gaz naturel liquide s’accroît au fur et à mesure que son économie se redresse, l’Europe subira un nouveau stress. La croissance de l’économie européenne en 2024 pourrait donc être plus faible que prévu.

Dans ce contexte et à long terme, de nombreuses entreprises décident de pénétrer le marché américain plutôt que de prendre de l’expansion en Europe. Cette situation est surtout attribuable à la perspective d’une instabilité géopolitique et d’une période pluriannuelle de coûts élevés de l’électricité en Europe, par opposition à de nouvelles subventions vertes très intéressantes et aux règles sur l’achat de produits américains (Buy American) aux États-Unis.

Évolution des affaires budgétaires

Budget britannique

La nouvelle proposition de budget du Royaume-Uni est à l’opposé de la proposition expansionniste envisagée pour la première fois il y a quelques mois. Dans les mois qui ont suivi, le marché obligataire s’est agité, le chancelier de l’Échiquier a été limogé, le premier ministre a démissionné et de nouveaux politiciens les ont remplacés.

Le dernier plan a été un peu mieux accueilli. La proposition vise à réduire le déficit budgétaire du Royaume-Uni par une hausse des impôts et une réduction des dépenses qui apporteront 55 milliards de livres. Les majorations d’impôts consistent en une combinaison de l’abaissement du seuil d’application des taux de l’impôt sur le revenu des particuliers et de l’augmentation de la taxe extraordinaire sur l’énergie, déjà annoncée en juillet dernier.

Certaines réductions de dépenses auront lieu plus tard, tandis que la santé et l’éducation, deux secteurs qui ont souffert pendant les années de pandémie, bénéficieront de fonds supplémentaires.

Sommet sur le climat COP27

Le sommet sur le climat COP27 en Égypte s’est terminé. Ses résultats ont généralement été jugés décevants, compte tenu du rejet par de grands émetteurs, dont l’Arabie saoudite et la Russie, d’une proposition visant à éliminer progressivement tous les combustibles fossiles (et pas seulement le charbon, au sujet duquel un engagement avait été pris lors du sommet de l’année précédente).

Un léger progrès dans la lutte contre le changement climatique est survenu sous la forme d’un accord visant à créer un fonds de pertes et de dommages destiné à indemniser les pays les plus durement touchés par le changement climatique. Les montants exacts, les bénéficiaires et les bailleurs de fonds seront tous déterminés à une date ultérieure. Depuis l’industrialisation, les pays riches sont à l’origine de 59 % des émissions de dioxyde de carbone, et pourtant, ce sont des pays figurant parmi les plus pauvres du monde qui subissent le plus les répercussions du changement climatique. Les États-Unis sont à eux seuls responsables de 25 % des émissions de carbone dans l’histoire du monde.

Les pays riches se sont également engagés à verser 20 G$ pour aider l’Indonésie à réduire sa dépendance envers le charbon. Si cette promesse à un seul pays semble étrange, il convient de noter que : a) un engagement similaire d’un montant de 8,5 G$ a été pris l’année dernière à l’égard de l’Afrique du Sud afin de diminuer les émissions provenant de l’utilisation du charbon ; et b) l’Indonésie est le quatrième pays le plus peuplé au monde, comptant pas moins de 276 millions d’habitants : plus elle s’enrichit, plus elle risque d’émettre d’énormes quantités de dioxyde de carbone.

En passant, l’un des aspects les plus épineux des plans de réduction des émissions de carbone réside dans la manière de répartir la charge de la décarbonation entre les pays. Les émissions augmentent rapidement dans les pays émergents alors qu’elles diminuent déjà dans les pays développés, ce qui renforce l’argument selon lequel les pays émergents doivent maintenant changer de cap en toute hâte. Or, les pays développés ont déjà largement dépassé leur juste part d’émissions au cours des deux derniers siècles et leurs émissions par habitant demeurent aujourd’hui nettement supérieures (15 tonnes de dioxyde de carbone par habitant et par an aux États-Unis, contre 7 en Chine et seulement 1,7 en Inde).

En toute logique, il serait plus équitable que les pays développés réduisent fortement leurs émissions et que les pays pauvres disposent d’une plus grande marge de manœuvre. Cependant, la réduction des émissions s’avère bien plus difficile que l’arrêt de leur augmentation, et il semble peu raisonnable que quelques-uns des pays les plus peuplés du monde continuent à accroître leurs émissions, car les efforts de conservation déployés ailleurs s’en trouveraient annihilés. Il n’y a pas de solution facile : toutes les parties doivent entreprendre des tentatives sérieuses.

– Avec la contribution de Vivien Lee, de Vanessa Adams et d’Aaron Ma

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