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Par  Eric Lascelles 09 mars 2021

Contenu de cet article :

Aperçu

Cette semaine dans le #MacroMémo, nous abordons les sujets habituels, en commençant par les derniers chiffres sur les infections, le rythme de la réouverture et la vaccination. Nous nous penchons également sur les données économiques récentes, sur la hausse des taux obligataires, sur la compétitivité du Canada de même que sur les risques à faible probabilité et à impact élevé.

Dans l’ensemble, les récents développements demeurent plus positifs que négatifs : Parmi les points positifs, mentionnons la rapidité de la vaccination et les données économiques, qui sont étonnamment bonnes. À l’inverse, la stagnation des cas de COVID-19 observée récemment et l’émergence d’inquiétudes concernant la hausse des coûts d’emprunt sont des points négatifs notables.

 Évolution de l’épidémie

La tendance mondiale de la COVID-19 demeure nettement meilleure que ce qu’elle était il y a deux mois, le taux de nouveaux cas quotidiens ayant chuté de 52 % (voir le graphique suivant). Cependant, les chiffres ne baissent plus, une situation vérifiable dans de nombreux pays au cours des dernières semaines.

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 dans le monde

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 dans le monde

Au 7 mars 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA

Par extension, le taux de transmission mondial a rebondi après avoir atteint son niveau le plus bas depuis le début de la pandémie pour s’établir à 1, soit précisément le seuil entre l’amélioration et la détérioration (voir le graphique suivant).

Le taux de transmission dans le monde tourne autour du seuil critique de 1

Le taux de transmission dans le monde tourne autour du seuil critique de 1

Au 7 mars 2021. Le taux de transmission correspond à la variation sur sept jours de la moyenne mobile sous-jacente sur sept jours du nombre de nouveaux cas par jour, lissée à l’aide de la moyenne mobile sur 14 jours. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA

Six des sept pays émergents affichant le plus grand nombre d’infections par personne font actuellement face à une augmentation des cas. Il s’agit de la Hongrie, de la Pologne, du Brésil, du Chili, de l’Argentine et de la Turquie.

Les pays développés tiennent un peu mieux le coup, mais il semble quand même y avoir un fléchissement. Le nombre d’infections aux États-Unis a chuté de 76 % depuis le début de janvier. Le rythme des baisses a toutefois beaucoup ralenti (voir le graphique suivant).

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 aux États-Unis

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 aux États-Unis

Au 7 mars 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA

La majorité des États américains parviennent toujours à faire baisser les cas, mais dix autres voient leur taux de transmission augmenter, alors qu’il était inférieur à un à la fin de février (voir le graphique suivant). On ignore si cela laisse poindre une détérioration dans d’autres États, mais c’est une possibilité.

Taux de transmission – États américains

Taux de transmission – États américains

Au 7 mars 2021. Le taux de transmission correspond à la variation sur sept jours de la moyenne mobile sous-jacente sur cinq jours du nombre de nouveaux cas par jour, en tenant compte d’une moyenne mobile de sept jours. Dans les États situés au-dessus de la ligne pointillée signalant un taux de 1, le nombre quotidien de nouveaux cas est en hausse. Comprend Washington DC. Sources : The COVID Tracking Project, Macrobond et RBC GMA

Au Canada, le nombre quotidien de nouveaux cas a cessé de chuter de façon significative il y a quelques semaines (voir le graphique suivant). Le nombre de décès continue aussi de diminuer, sans doute en partie en raison du décalage habituel d’un mois entre les infections et les décès, mais aussi en raison de la vaccination.

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 au Canada

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 au Canada

Au 7 mars 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA

Le nombre de cas augmente de façon soutenue dans certains pays développés. C’est vrai en Allemagne dans une certaine mesure et de façon plus marquée en Italie, qui enregistre une hausse soudaine et significative des infections (voir le graphique suivant).

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 en Italie

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 en Italie

Au 7 mars 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA

Une nouvelle vague d’infections à l’horizon ?

Il est fort probable qu’une autre vague déferlera d’ici deux mois. Comme nous venons de le voir, le nombre brut d’infections ne baisse plus de façon significative dans de nombreux territoires et commence même à augmenter à certains endroits. Pourtant – et nous y reviendrons plus tard –, des gouvernements choisissent de rouvrir leur économie et cette décision pourrait mener à une hausse des cas.

L’analyse des eaux usées permet d’examiner rapidement, quoique de façon imparfaite, la propagation du virus. Au Canada, les meilleures données proviennent sans doute d’Ottawa et, selon les derniers chiffres, la hausse des cas est vive.

Plusieurs nouveaux variants en circulation sont plus contagieux que la forme initiale du virus. Ils devraient donc logiquement représenter une plus grande part des infections au fil du temps. Or, les mesures de distanciation sociale suffisantes jusqu’ici pourraient ne plus être efficaces pour contrer les nouvelles souches.

En effet, bien que les données soient fragmentaires, il semble évident que le nombre d’infections par les variants est en forte croissance. À titre d’exemple, aux États-Unis, 22 % de tous les cas d’infection par un variant enregistrés ont été recensés au cours de la dernière semaine seulement. Au Canada, c’est 41 % de tous les cas de variants qui ont été enregistrés la semaine passée. Bien sûr, les résultats sont à mettre en perspective : les gouvernements font davantage de tests pour déceler les variants qu’ils le faisaient il y a quelques mois. Malgré tout, il est difficile de prétendre que ces résultats ne pointent pas vers une augmentation rapide des infections par les variants.

Enfin, le nombre de cas au Brésil – d’où vient peut-être le variant le plus préoccupant – monte en flèche et atteint de nouveaux records (voir le graphique suivant).

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 au Brésil

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 au Brésil

Au 7 mars 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA

Heureusement, même si le monde développé connaît une nouvelle vague, il est peu probable qu’elle se révèle aussi problématique que les vagues précédentes. Surtout, les hospitalisations et les décès devraient demeurer très bas compte tenu du rythme auquel les personnes les plus vulnérables sont vaccinées. De plus, nous avons été agréablement surpris de constater que la deuxième vague avait fait peu de dommages économiques et que les marchés financiers ont à peine sourcillé. Il est donc permis de croire que toute vague éventuelle n’aura pas nécessairement d’effet démesuré sur l’économie ou les marchés.

Ajoutons par ailleurs que, oui, il pourrait y avoir autre vague, mais ce n’est pas non plus une certitude. L’Irlande, la Slovaquie, le Danemark et l’Afrique du Sud ont tous été durement touchés par l’arrivée de nouveaux variants plus vigoureux et sont pourtant parvenu à maîtriser, voire à réduire, la propagation (voir le graphique suivant sur l’Afrique du Sud).

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 en Afrique du Sud

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 en Afrique du Sud

Au 7 mars 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA

Au Canada, Terre-Neuve est en bonne voie d’enrayer la récente éclosion du variant britannique (voir le graphique suivant). Nous nous sommes d’abord inquiétés du fait que la province avait été peu exposée au virus depuis le printemps dernier et qu’elle aurait peut-être plus de mal que d’autres à imposer des règles plus strictes, mais nos craintes n’étaient pas fondées. Elle s’est très bien sortie d’affaire.

Propagation de la COVID-19 à Terre-Neuve

Propagation de la COVID-19 à Terre-Neuve

Au 7 mars 2021. Calculé selon une moyenne mobile sur sept jours du nombre quotidien et du nombre total de cas. Sources : Gouvernement du Canada, Macrobond, RBC GMA

Enfin, de plus en plus de nouvelles recherches montrent que la gamme actuelle de vaccins pourrait raisonnablement fonctionner contre les variants sud-africain et brésilien, malgré les défis supplémentaires qu’ils apportent.

En clair, nous continuons de présumer qu’il y aura une nouvelle vague d’infections au cours des prochains mois, mais elle pourrait être moins intense que les précédentes, et le pronostic n’est pas certain.

Les gouvernements choisissent la réouverture

Les politiciens continuent d’assouplir considérablement les mesures de distanciation sociale (voir le graphique suivant). Selon notre mesure mondiale, les décisions récentes sont venues annuler presque la moitié des restrictions mises en place depuis septembre dernier. Pour les optimistes, ce revirement devrait favoriser la reprise économique au cours du mois à venir. Pour les pessimistes, c’est plutôt annonciateur d’une nouvelle vague étant donné la propagation simultanée de nouveaux variants.

Indice de rigueur dans le monde

Indice de rigueur dans le monde

Au 7 mars 2021. L’indice de rigueur dans le monde évalue la rigueur des mesures de confinement qui restreignent la mobilité dans les 50 plus grandes économies. Sources : Université d’Oxford, Fonds monétaire international, Macrobond, GMA

Jouissant d’une baisse enviable des taux d’hospitalisation et de mortalité (voir le graphique suivant), le Texas s’est montré particulièrement enthousiaste dans sa réouverture et a supprimé pratiquement toutes les restrictions, y compris sa politique sur le port du masque. Si de nombreuses entreprises texanes continuer d’imposer certaines règles aux clients et aux employés, il s’agit néanmoins d’un important changement de politique.

Il faudra porter une attention particulièrement à cet État au cours des prochaines semaines pour voir si ce changement a un effet sur la propagation du virus. Toute interprétation des données sera bien sûr brouillée par les progrès importants qu’effectuent en parallèle les États-Unis sur le plan de la vaccination.

État du Texas

État du Texas

Au 7 mars 2021. La courbe de la tendance est calculée au moyen de la moyenne mobile sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux décès. Sources : The COVID Tracking Project, Macrobond, RBC GMA

À l’opposé, le Royaume-Uni tarde à rouvrir son économie. Le pays a fait de grands progrès dans sa campagne de vaccination et connu une forte baisse du nombre d’infections et de décès au cours des derniers mois. Pourtant, il n’a que procédé à la réouverture des écoles et reportera une partie importante de la normalisation jusqu’en juin. En théorie, les chiffres concernant le nombre d’infections, d’hospitalisations et de décès devraient baisser dans le cadre de cette stratégie, et ce ne serait pas une surprise si le gouvernement décidait finalement de présenter certains des plans de déconfinement.

 Le point sur la vaccination

Progrès en matière de vaccination

Les progrès en matière de vaccination continuent d’impressionner (voir le tableau suivant). À l’échelle mondiale, plus de 304 millions de doses de vaccin ont été administrées dans 114 pays.

Classement mondial en matière de vaccination contre la COVID-19

Classement mondial en matière de vaccination contre la COVID-19

Au 7 mars 2021. Nombre cumulatif total de doses administrées par pays par 100 habitants. Sources : Our World in Data, Macrobond, RBC GMA

Israël conserve son avance considérable, ayant maintenant administré 100 doses par 100 habitants. Rappelez-vous que la plupart des vaccins nécessitent deux doses, ce qui signifie que le pays est à peu près à mi-chemin de l’inoculation de la totalité de ses citoyens. Étant donné que les enfants sont actuellement exclus de la campagne de vaccination, il est juste de dire qu’Israël a protégé environ les deux tiers de sa population adulte.

Parmi les grands pays riches, le Royaume-Uni et les États-Unis continuent de dominer, avec respectivement 34 et 26 doses par 100 habitants. L’Europe est maintenant passée dans la fourchette de 8 à 10 doses par 100 habitants, et le Canada est à la traîne avec 6 doses. Le Canada a récemment annoncé que Pfizer livrerait plus de doses que prévu au cours des prochains mois, ce qui aidera le pays à rattraper partiellement son retard.

La Chine a administré près de 4 doses par 100 habitants, l’Inde, 1,5 dose et le Japon vient tout juste d’entamer la vaccination.

Le rythme de la vaccination est manifestement en hausse (voir le graphique suivant). L’optimisme grandit également quant aux progrès futurs. Alors qu’en décembre, les marchés des paris estimaient à seulement 25 % les chances que les deux tiers des Américains soient vaccinés à la mi-année, cette probabilité a été rehaussée à 75 % deux semaines plus tard. Aujourd’hui, elle s’élève à 95 %.

Nombre de doses de vaccin contre le coronavirus qui ont été administrées

Nombre de doses de vaccin contre le coronavirus qui ont été administrées

Au 7 mars 2021. Moyenne mobile sur sept jours du nombre quotidien de doses de vaccin administrées, par million de personnes. Sources : Our World in Data, Macrobond, RBC GMA

Approbations

Le vaccin de Johnson & Johnson a maintenant été approuvé par les États-Unis et le Canada. Bien que son taux d’efficacité de 66 % soit décevant par rapport à celui d’autres vaccins, il a néanmoins permis de réduire au minimum les hospitalisations et les décès.

Si l’utilisation du vaccin d’AstraZeneca chez les personnes plus âgées suscite encore des inquiétudes, l’Organisation mondiale de la Santé a récemment approuvé son utilisation pour tous les adultes.

AstraZeneca a également commencé à développer une nouvelle version qui ciblera le variant sud-africain, mais celle-ci ne sera pas disponible avant l’automne.

Approvisionnement accru

Les perspectives d’approvisionnement continuent de s’améliorer pour les vaccins, non seulement en raison de nouvelles approbations, mais aussi parce que des partenariats de production sont conclus pour accroître l’offre. Merck et Sanofi aideront maintenant à produire le vaccin de Johnson & Johnson, tandis que Sanofi et Novartis contribueront à fabriquer celui de Pfizer.

En outre, de plus en plus de pays adoptent la stratégie consistant à retarder de plusieurs mois la deuxième dose, ce qui fait en sorte qu’un plus grand nombre de personnes sont partiellement protégées. Comme nous l’avons indiqué il y a deux semaines, il semble que cette stratégie soit la bonne pour réduire au minimum les pertes de vies humaines.

Le nationalisme vaccinal reprend du galon

Malheureusement, les inquiétudes relatives au nationalisme vaccinal refont surface. L’Italie a bloqué l’exportation de vaccins vers l’Australie, et la France a approuvé la décision et l’Union européenne de garder le silence. Cela soulève des questions pour les nombreux pays qui n’ont pas de capacité nationale de fabrication de vaccins, y compris le Canada.

Heureusement, il pourrait s’agir d’une exception. En effet, comme l’Italie l’a dit, l’Australie n’est pas un « pays dans le besoin », ayant presque éradiqué le virus sur son territoire. Peu d’autres pays peuvent revendiquer autant de succès que l’Australie, et sont donc probablement peu à risque de voir leurs importations de vaccins bloquées. Néanmoins, cela met en évidence un fossé qui pourrait se creuser si le nombre d’infections recommençait à augmenter de façon importante.

L’immunité collective après tout ?

Il n’y a pas si longtemps, nous avons signalé le risque distinct que l’immunité collective se révèle insaisissable pour diverses raisons :

  • Il est presque impossible d’atteindre un taux d’immunité de 75 % lorsque les enfants ne peuvent être vaccinés.
  • Les taux d’efficacité des vaccins demeurent inférieurs à 100 %.
  • Il persiste un risque que les taux d’efficacité diminuent encore plus si certains variants deviennent les souches principales.

Cependant, les nouvelles récentes ont accru notre optimisme à ce sujet. Des tests sont actuellement menés sur des personnes plus jeunes, et il semble de plus en plus probable que les enfants seront finalement vaccinés, tout comme ils le sont contre de nombreux autres virus. De même, des efforts sont en cours pour produire des doses de rappel qui augmentent l’efficacité des vaccins contre les variants. Si ces deux initiatives portent leurs fruits, il semble concevable que l’immunité collective soit atteinte en 2022.

 Évolution de la conjoncture économique

Les données économiques continuent d’impressionner, à quelques exceptions près.

Le Canada évite la contraction

Au Canada, le PIB a enregistré une forte hausse annualisée de 9,6 % au quatrième trimestre. Fait encore plus impressionnant, non seulement les statistiques de décembre ont défié les attentes avec une (faible) progression de 0,1 %, mais les résultats préliminaires de janvier laissent entrevoir un gain supplémentaire de 0,5 %. Dans la mesure où les conditions économiques ont probablement repris de la vigueur en février (le baromètre des affaires de la FCEI pour ce mois-là est passé de 58,7 à 62,5, un sommet en trois ans), il semblerait que le Canada ait survécu à la deuxième vague sans un seul mois de déclin.

Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de répercussions négatives, à preuve les deux mois de pertes d’emploi. Toutefois, selon les dires du gouvernement, elles ont été beaucoup moins prononcées que prévu. Au début de la deuxième vague, nous avions avancé l’idée que les dommages seraient moins graves que ceux du printemps dernier, mais ils se sont avérés encore plus bénins. L’économie est maintenant nettement en avance sur les prévisions de la Banque du Canada – un facteur ayant joué un rôle dans le récent recul des marchés obligataires.

Les données en temps réel indiquent également que l’économie canadienne a connu un léger rebond au cours du dernier mois (voir le graphique suivant).

Redémarrage des entreprises canadiennes après un deuxième confinement

Redémarrage des entreprises canadiennes après un deuxième confinement

Au 8 février 2021. Sources : FCEI, RBC GMA

Les données aux États-Unis sont également robustes

Les revenus des particuliers aux États-Unis ont connu une croissance remarquable de 10 % en janvier par rapport au mois précédent. Nous devons admettre que cette hausse est attribuable en grande partie aux versements d’aide de 600 $ octroyés à de nombreux Américains, ainsi qu’à d’autres mesures de soutien du programme de relance budgétaire de 900 milliards de dollars adopté à la fin de décembre. Néanmoins, elle provoque une flambée des revenus bien réelle.

Une partie de cet argent a ensuite été convertie en dépenses, les dépenses personnelles ayant augmenté de 2,4 % en janvier. Le déploiement incomplet des dépenses supplémentaires pourrait être considéré comme une preuve d’un faible multiplicateur budgétaire. Cependant, il est probablement plus juste de reconnaître que la largesse budgétaire a augmenté les réserves financières des ménages américains en cas de problèmes futurs, et qu’elle continuera sans doute à nourrir les dépenses dans les prochains mois, ce qui aidera à éviter un mur budgétaire par la suite.

Les États-Unis ont également renoué avec une solide création d’emplois, ajoutant 379 000 nouveaux postes en février. Fait remarquable, parmi ceux-ci, 355 000 ont été créés dans le secteur malmené des loisirs et de l’hôtellerie. Le taux de chômage a encore baissé, s’établissant à 6,2 %. Les deux rapports ISM (Institute for Supply Management) ont aussi été solides :

  • L’indice du secteur manufacturier est passé de 58,7 à 60,8, ce qui est excellent.
  • L’indice des services, malgré un recul de 58,7 à 55,3, reste compatible avec une croissance modérée dans les secteurs axés sur les services.

Cela dit, l’indice des prix payés, issu du sondage mené auprès du secteur manufacturier, envoie maintenant un signal d’avertissement, en raison d’une hausse à 86. Il était supérieur en 2008 et a parfois atteint ces niveaux dans le passé. Toutefois, il s’agit indéniablement d’un résultat élevé qui signifie que les entreprises doivent composer avec une inflation accrue des prix des intrants.

Étonnamment, les États-Unis n’ont pas dit leur dernier mot en ce qui a trait à la stimulation budgétaire. Il semble maintenant que le programme de 1 900 milliards de dollars proposé par le président Biden pourrait être mis en œuvre intégralement ; il a déjà été adopté au Sénat et aura apparemment moins d’obstacles à surmonter à la Chambre des représentants. Nous avions supposé que sa taille serait de 1 500 milliards de dollars il y a à peine deux semaines, après avoir d’abord imaginé qu’elle pourrait être de « seulement » 1 000 milliards de dollars il y a un mois. Chose sûre, les États-Unis seront inondés de liquidités au cours des prochains mois. Nous soupçonnons que ce programme est un peu trop important par rapport aux brèches économiques qui doivent encore être colmatées. Il en découle une intensification de certains risques inflationnistes à court terme et, bien sûr, une hausse permanente de la dette publique.

Notre indice de l’activité économique en temps réel aux États-Unis montre l’effet temporaire de la tempête hivernale qui a frappé une grande partie du pays récemment (voir le graphique suivant). Nous nous attendons à un renversement complet et rapide.

L’activité économique aux États-Unis a fléchi temporairement en raison d’une tempête hivernale dans le sud du pays

L’activité économique aux États-Unis a fléchi temporairement en raison d’une tempête hivernale dans le sud du pays

Au 20 février 2021. L’indice de l’activité économique est la moyenne de neuf séries de données économiques à périodicité élevée mesurant la variation d’une année sur l’autre, en pourcentage. Sources : Bank of America, Goldman Sachs, OpenTable, Macrobond, RBC GMA

L’Europe continue de faire piètre figure

Contrairement aux économies nord-américaines relativement vigoureuses, l’activité économique de la zone euro reste beaucoup plus faible. La deuxième vague de l’épidémie a infligé des dégâts considérables, dont les suivants :

  • Les ventes au détail dans la zone euro ont chuté de 5,9 % en janvier.
  • Le taux de chômage de la zone euro se situe maintenant à 8,1 %, soit près de deux points au-dessus de celui des États-Unis, même si de nombreux travailleurs européens ont conservé leur emploi tout en étant, en réalité, mis en congé.

Reprise inégale

La pandémie a eu des effets très variés sur les travailleurs. Bon nombre d’entre eux ont été à peine touchés, si ce n’est qu’ils ont adopté le télétravail. D’autres continuent de travailler dans leur milieu habituel, en présence toutefois de risques supplémentaires pour leur santé. Enfin, d’autres ont carrément perdu leur emploi.

Les travailleurs à faible rémunération ont été particulièrement éprouvés, principalement parce que cette catégorie comprend les travailleurs de nombreux secteurs de services qui ont été les plus touchés par les règles de distanciation sociale. Au Canada, le niveau d’emploi des travailleurs peu rémunéré est inférieur de près de 30 % à ce qu’il était avant la pandémie. Celui des autres travailleurs n’a que légèrement diminué (voir le graphique suivant).

Travailleurs peu rémunérés touchés plus durement par les restrictions dues à la COVID‑19

Travailleurs peu rémunérés touchés plus durement par les restrictions dues à la COVID‑19

En date de janvier 2021. « Peu rémunérés » s’entend d’un salaire médian inférieur ou égal à 16,10 $/heure (soit les deux tiers du salaire horaire médian de 2019 de 24,15 $). Sources : Statistique Canada, RBC GMA

Il va sans dire que les prochaines mesures budgétaires doivent impérativement aider les travailleurs les plus durement touchés. C’est justement ce que l’on observe un peu partout.

La tendance retient par ailleurs l’attention des banques centrales. Chose certaine, elles doivent impérativement annoncer des mesures budgétaires plus expansionnistes lorsque l’économie en général tire de l’arrière. Mais comment doivent-elles réagir si seulement quelques secteurs font piètre figure ?

Dans chaque récession, certains groupes sont plus touchés que d’autres. Par exemple, la crise financière a davantage nui aux travailleurs de la construction et de la fabrication qu’à ceux des autres secteurs. Ainsi, les taux d’intérêt devraient-ils baisser encore plus lorsqu’un groupe s’en sort moins bien que la moyenne (même si en réalité, c’est qu’un autre groupe fait mieux que la moyenne) ? En toute apparence, ces différences granulaires ne seraient justifiées que si un groupe avait la réputation d’avoir des salaires plus sensibles ou que si une autre asymétrie rendait les perspectives d’inflation dépendantes de la dynamique. Or, il n’est pas évident que ce soit le cas.

La rareté des naissances

Il y a un an, nous supposions que la pandémie provoquerait une baisse des naissances – une prédiction confirmée par la publication des statistiques sur les naissances pour 2020. En Chine, les naissances ont reculé de 15 % par rapport à l’an dernier. Le taux de natalité du pays affichait déjà un recul structurel, mais la baisse récente reste démesurée. Le portrait est le même dans d’autres régions :

  • Baisse des naissances de 9,3 % au Japon.
  • Baisse des naissances de 7,2 % en Floride.
  • Baisse des naissances de 10,5 % en Californie.
  • Forte chute des naissances de 21,6 % en Italie.

Les taux de natalité ont tendance à diminuer en période de récession, ce qui signifie que la pandémie n’est pas la seule responsable. Toutefois, les naissances reculent rarement autant pendant une récession. Mais il n’y a rien d’étonnant à ce que la pandémie y soit pour quelque chose, car les couples peuvent hésiter à devenir parents en période d’incertitude.

Nous croyons que les naissances retrouveront une partie du terrain perdu au cours des prochaines années ; plusieurs de ces couples décideront d’avoir des enfants plus tard. Cela dit, on peut s’attendre à quelques pertes permanentes, mais modestes par rapport à la population mondiale.

 Rendements en revenu plus élevés

Les taux obligataires ont bondi depuis l’été dernier. Ils ont plus que triplé pour les titres américains à 10 ans : ils sont passés de 0,51 % en août à 1,60 % aujourd’hui. Bien entendu, certains mettront l’accent sur l’augmentation des rendements en revenu de plus d’un point de pourcentage – une fluctuation importante, mais pas sans précédent. Cela dit, les taux obligataires demeurent extrêmement faibles, mais pas autant qu’il y a sept mois.

Au départ, l’augmentation des taux découlait principalement de la montée des prévisions sur l’inflation. Mais tout récemment, la hausse était attribuable à l’augmentation des taux réels. Ces deux mouvements s’expliquent par des raisons logiques.

Oui, l’inflation est à la hausse. Les prix des marchandises ont augmenté, et le risque d’augmentation de l’inflation est indéniable, compte tenu de la quantité d’argent en circulation et de la possibilité de nouvelles mesures de relance budgétaire aux États-Unis.

Parallèlement, la croissance économique et le rythme de vaccination continuent ou continueront de dépasser les attentes, sans compter la prochaine ronde de mesures de relance budgétaire.

Cette évolution n’est pas passée inaperçue – non seulement auprès des investisseurs dans des titres à revenu fixe, mais aussi des emprunteurs. Rappelons toutefois que selon nos prévisions sur un an, les taux d’intérêt resteront tels quels ou reculeront légèrement.

Bien que l’inflation progresse et s’accompagne de quelques risques à la hausse, il est peu probable qu’elle devienne particulièrement problématique, compte tenu du chômage élevé et du vieillissement de la population.

Les taux réels ont augmenté avec raison, mais devraient rester faibles à cause de facteurs cycliques, dont le spectre de capacités excédentaires persistantes au cours de la prochaine année et peut-être de la suivante, la vigueur de l’épargne des ménages et les vastes programmes de rachat d’obligations chez les banques centrales. Les taux s’annoncent également faibles du point de vue structurel. Pour soutenir une dette publique plus élevée que jamais, les taux d’intérêt doivent nécessairement rester faibles à long terme. Justement, le taux directeur « neutre » serait passé de 5 % au début du millénaire à moins de 4 % il y a une dizaine d’années pour ensuite descendre sous la barre des 3 % il y a quelques années. Aujourd’hui, il pourrait osciller autour de 2 %, voire moins.

Sur le plan économique, cette hausse a, jusqu’à présent, eu pour effet de resserrer légèrement les conditions financières, mais celles-ci demeurent plus avantageuses qu’à tout autre moment dans le passé. La reprise de l’économie ne devrait donc pas en pâtir. On pourrait s’attendre à un certain ralentissement sur le marché du logement. Par contre, le coût de service de la dette publique devrait rester raisonnable, étant donné que les taux demeurent assez bas et que la duration est telle que la plupart des pays renouvelleront leurs emprunts à des coûts encore moins élevés qu’auparavant.

Compétitivité du Canada

La compétitivité des entreprises canadiennes a fléchi au cours des deux dernières décennies, comme le montrent les données suivantes :

  • En 2000, la productivité du Canada correspondait à 82 % de celle des États-Unis ; elle est tombée à 78 % aujourd’hui.
  • La croissance économique des 20 dernières années a atteint 42 % aux États-Unis, contre 40 % au Canada.
  • Le Canada comptait 66 sociétés dans le classement Fortune Global 2000 en 2005, mais seulement 61 actuellement.
  • Le Forum économique mondial a classé le Canada au 14erang au chapitre de la compétitivité en 2019, alors que le pays occupait le 9e rang au cours de la décennie précédente.

Ces reculs sont plutôt modestes et, dans certains cas, il existe des circonstances atténuantes :

  • Il est nettement plus difficile pour le Canada de se montrer compétitif à l’heure actuelle qu’en 2000, quand le taux de change était très bas.
  • La croissance du Canada a été plus lente que celle des États-Unis ces 20 dernières années, mais elle a aisément surpassé celle du Royaume-Uni, de la zone euro et du Japon.
  • Le Canada compte un peu moins de mégaentreprises que dans le passé, mais ce glissement s’explique davantage par l’ascension de la Chine et d’autres pays émergents, qui accaparent une part croissante de ce classement, que par un véritable recul du Canada.
  • Le Canada a rétrogradé dans le classement du Forum économique mondial, mais en fait, cela fait des années qu’il oscille entre la 9e et la 15eplace – il n’y a donc pas lieu de parler d’un déclin soutenu.
  • L’essor des sociétés technologiques représente aussi un facteur qui favorise de façon exceptionnelle les grands pays, comme les États-Unis et la Chine, étant donné que dans bien des cas, leurs modèles d’affaires se fondent sur l’évolutivité et l’effet de réseau.

Il serait donc plus juste de dire que le Canada a légèrement reculé par rapport aux États-Unis, ultracompétitifs, et non qu’il est en chute libre par rapport au reste du monde. Cela dit, le Canada peut faire mieux. Même si les statistiques sur la productivité semblent désavantager le Canada, l’écart par rapport aux États-Unis est sous doute surestimé de 5 à 10 points de pourcentage en raison de différences dans les définitions. Les différences entre les deux pays sur le plan de la composition sectorielle de leur économie pourraient représenter un écart additionnel de 5 points de pourcentage. Néanmoins, le Canada pourrait améliorer certaines choses et figurer parmi les champions mondiaux.

Une partie des difficultés pourraient être aplanies par les États-Unis. En effet, le gouvernement démocrate envisage d’augmenter les impôts, de resserrer les règles environnementales, d’accroître la réglementation et peut-être aussi de relever le salaire minimum. Ces changements pourraient contribuer à combler le retard du Canada en matière de compétitivité, qui s’est creusé au cours des six dernières années, alors que le Canada prenait des mesures comparables. Évidemment, le Canada doit aussi relever des défis qui lui sont propres. Ainsi, la demande de pétrole devrait culminer au cours des années 2030.

De nombreuses possibilités s’offrent au Canada pour accroître sa compétitivité : meilleure adoption des technologies de l’information et des communications, recherche-développement accrue et mieux intégrée, expansion des plaques tournantes technologiques actuelles, meilleure protection de la propriété intellectuelle, allégement de la bureaucratie, amélioration des infrastructures, réduction des barrières entre les provinces (notamment plus grande mobilité de la main-d’œuvre) et du protectionnisme dans le secteur des services, sélection qualitative ciblée des immigrants et retour à une culture axée sur l’équilibre budgétaire.

Rien n’arrêterait le Canada, si ces changements s’ajoutaient aux avantages qu’il offre déjà : une éducation et des soins de santé de grande qualité, une bonne mobilité intergénérationnelle, un système financier sain, des antécédents de prudence budgétaire, une excellente stabilité politique, de solides institutions politiques, une grande richesse en ressources, un environnement sain, une abondance de terres et d’eau, une ouverture au commerce, la proximité avec les États-Unis et, dans une moindre mesure, avec la Chine, une économie diversifiée, des immigrants de haut calibre ainsi qu’une histoire de multiculturalisme réussi.

Des risques à forte incidence, mais à faible probabilité

Nous continuons d’analyser les nombreuses répercussions à long terme de la COVID-19. Cette semaine, nous examinons les conséquences de la pandémie sur la manière dont les décideurs perçoivent les risques à forte incidence et à faible probabilité.

Un risque est considéré comme à faible probabilité et à forte incidence lorsqu’il est peu probable qu’il se produise, mais s’il devait se produire, ses conséquences seraient énormes. Cela revient à une question de simple calcul de dire que nous devrions nous préoccuper autant de ce type de risque que des risques à probabilité et à incidence moyennes, comme l’avènement d’une récession une fois par décennie, ou des risques à probabilité élevée et à faible incidence, comme les secousses financières qui se produisent presque chaque année sous une forme ou une autre.

Mais dans la pratique, les responsables politiques ont trop souvent ignoré les risques à forte incidence et à faible probabilité. C’est donc un côté positif de la pandémie, qui est la définition même d’un événement à forte incidence et à faible probabilité, que de tels risques susciteront probablement plus d’attention à l’avenir. Inévitablement, l’intérêt pour de telles questions s’estompera quelque peu à mesure que la génération actuelle de politiciens sera remplacée par la suivante, mais certains aspects devraient persister.

Y a-t-il d’autres exemples de risques à forte incidence et à faible probabilité (voir le tableau suivant) ? Outre les pandémies, mentionnons la chute d’un gros astéroïde, une guerre nucléaire, une super-éruption volcanique, une éruption solaire majeure, voire des événements singuliers (p. ex., des ordinateurs super intelligents qui remplaceraient les humains en tant qu’espèce dominante). Il serait vraiment ridicule de citer tout haut certains de ces événements, mais c’est aussi ce que l’on pensait lorsqu’on évoquait sérieusement le risque d’une pandémie jusqu’à ce que nous soyons frappés par celle que nous subissons actuellement.

On se bornera à dire que les gouvernements seraient bien avisés d’allouer plus de fonds non seulement à la prévention des pandémies, mais aussi à l’étude voire à l’atténuation de ces autres risques. Peu d’entre eux sont susceptibles de survenir de notre vivant, mais ils auraient des conséquences inimaginables si c’était le cas. Les responsables politiques ont appris de la crise financière mondiale, de sorte que le secteur financier est beaucoup plus sûr qu’auparavant. C’est l’occasion de tirer des enseignements et de prendre des mesures.

Il est vraisemblable qu’on cherchera davantage à atténuer les conséquences des événements à forte incidence et à faible probabilité, ce qui est une bonne chose

Il est vraisemblable qu’on cherchera davantage à atténuer les conséquences des événements à forte incidence et à faible probabilité, ce qui est une bonne chose

Au 18 février 2021. Sources : University of Arizona, Oxford University, United States Geological Survey, Battersby, RBC GMA

– Avec la contribution de Vivien Lee et de Sean Swift

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