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Par  Eric Lascelles 02 mars 2020

Contenu de cet article :

  • Le point sur le COVID-19
  • Réaction des banques centrales
  • Le point sur les élections aux États-Unis

Je dois avouer que j’utilise beaucoup de désinfectant pour les mains ces jours-ci, dans un contexte où les préoccupations entourant le COVID-19 s’intensifient. Le fait que je suis plongé jusqu’au cou dans les documents de recherche concernant cette maladie n’aide certainement pas à calmer l’état de paranoïa dans lequel je me trouve. Les particularités de mon travail, qui m’amènent à prendre fréquemment l’avion et à rencontrer de nouvelles personnes partout où je vais, me semblent soudainement beaucoup moins attrayantes qu’avant ! C’est pour cette raison que je ne peux même pas imaginer les efforts herculéens qu’il faudrait déployer pour retrouver le point de contagion si jamais je contractais le virus : « Non, docteur, ces trois villes, cinq présentations et deux événements sportifs, le trajet en métro, le cours de musique, le rendez-vous chez le dentiste et les enfants à aller chercher à l’école, c’était seulement hier… » Restez en santé, tout le monde !

Le point sur le COVID-19

Le COVID-19 continue de se propager dans le monde, comme en témoignent les 87 137 cas confirmés en date du 1er mars. Même si 90 % de ces cas se trouvent toujours en Chine, le taux de croissance du virus est maintenant plus élevé à l’extérieur de ce pays. Les nations où l’on observe des épidémies particulièrement importantes comprennent la Corée du Sud, l’Iran, l’Italie et le Japon. Cela dit, les craintes s’aggravent au sein de nombreux marchés. De plus, les États-Unis ont récemment connu une éclosion sur leur sol, ce qui a beaucoup attiré l’attention des marchés et poussé l’État de Washington à déclarer l’état d’urgence.

En Chine, la gravité de la situation s’est peu à peu atténuée au fil du temps : le nombre quotidien de nouveaux cas a diminué et l’économie suit graduellement la voie de la reprise après une interruption de plusieurs semaines. Cependant, le fait que le nombre quotidien de nouveaux cas a cessé de chuter pour se stabiliser à environ 450 après avoir reculé pendant longtemps est un peu inquiétant. Si le taux de croissance du virus (0,7 % par jour) est toujours faible, il reste que le chapitre n’est peut-être pas encore clos en Chine, notamment dans une période où les gens retournent dans des lieux de travail bondés.

Ailleurs dans le monde, la tendance indique une augmentation rapide du nombre d’infections : au cours des trois derniers jours, plus de 1 000 nouveaux cas ont été signalés quotidiennement (voir le graphique). Il est intéressant de noter que le nombre de nouveaux cas enregistrés lors de la dernière de ces journées est légèrement inférieur à celui de la journée précédente, mais il serait surprenant qu’il s’agisse réellement d’un sommet.

Augmentation du nombre de cas de COVID-19 dans le monde (sauf en Chine)

Augmentation du nombre de cas de COVID-19 dans le monde (sauf en Chine)

Nota : Au 2 mars 2020. Sources : OMS, RBC GMA

En raison du grand nombre de cas de COVID-19 dans des endroits de plus en plus variés, les autorités auront dorénavant de la difficulté à empêcher la propagation du virus. Les divers gouvernements doivent faire face à un problème difficile : trouver un équilibre entre la santé de leur économie et la vie de leurs citoyens. La solution semble peut-être évidente, soit privilégier la vie des gens. Cependant, il pourrait être difficile de se remettre des dommages économiques subis, et la pauvreté et le chômage qui en découleraient soulèvent également de fortes inquiétudes.

Vecteurs économiques

Le virus emprunte diverses voies de transmission à l’économie. Les marchés financiers ont déjà été touchés de plein fouet, les actions ayant considérablement reculé et les conditions financières s’étant en conséquence beaucoup resserrées par rapport au début de l’année (voir le prochain graphique).

Les conditions financières mondiales se resserrent dans un contexte de liquidation des actifs à risque

Les conditions financières mondiales se resserrent dans un contexte de liquidation des actifs à risque

Nota : En date du 27 février 2020 pour les États-Unis et du 26 février 2020 pour le monde. Sources : Goldman Sachs, Bloomberg, RBC GMA

La confiance, étroitement liée aux marchés financiers, a aussi été ébranlée. Ce volet englobe des questions aussi diverses que l’embauche et les dépenses en immobilisations des entreprises, ainsi que les vacances, le magasinage et les sorties au restaurant des consommateurs. La confiance influe même sur l’envie de réaliser des achats importants, comme ceux d’une voiture ou d’une maison. Le fait que les gens s’approvisionnent en fournitures d’urgence n’apporte qu’un contrepoids partiel. Notre indice du volume de recherches dans Google révèle un niveau élevé d’inquiétude au sujet du virus. Il est toutefois intéressant de noter qu’il a légèrement baissé depuis son récent pic (voir le graphique suivant).

Recherches dans Google renfermant le mot « coronavirus » à l’échelle mondiale

Recherches dans Google renfermant le mot « coronavirus » à l’échelle mondiale

Nota : En date du 29 février 2020. Le degré d’intérêt au fil du temps représente le volume de recherches par rapport au point le plus élevé pour la période indiquée (100 = intérêt maximal). Sources : Google Tendances, RBC GMA

Le taux de mortalité n’est pas encore un facteur contraignant pour l’économie : le nombre de décès à ce jour reste infime par rapport à la population totale. Cependant, la perte de travailleurs en quarantaine a une incidence fortement négative et constitue probablement le principal frein à la croissance économique. Heureusement, il s’agit d’une situation intrinsèquement temporaire.

Les problèmes liés aux chaînes d’approvisionnement sont aussi de plus en plus préoccupants : tandis que les entreprises encore opérationnelles voient leurs stocks s’épuiser, celles qui tentent de redémarrer leur production sont bloquées par l’inaction d’autres intervenants en amont de la chaîne.

Enfin, dans la mesure où les quarantaines ou les sources d’incertitude se prolongent, des formes plus persistantes de dommages économiques commencent à s’accumuler. Ainsi, des entreprises risquent de faire faillite, des banques pourraient avoir à gérer des prêts en souffrance et des plans d’expansion sont susceptibles d’être annulés. Nous espérons que les quarantaines imposées en Chine n’ont pas duré assez longtemps pour engendrer ce type de dommages pernicieux.

Dommages causés à l’économie chinoise

Les preuves concrètes des dommages temporaires causés à l’économie chinoise commencent à se manifester. L’indice des directeurs d’achats (PMI) du secteur manufacturier du pays a dégringolé en février, passant d’un niveau neutre de 50 à un niveau lamentable de 36. Le secteur non manufacturier a connu une chute encore plus prononcée, passant de 54 à seulement 30. Espérons que ces mesures représenteront les points les plus bas, le mois de mars s’annonçant déjà un peu meilleur.

Les satellites montrent une baisse draconienne de la pollution atmosphérique en Chine en février 2020 comparativement à février 2019. Il en ressort clairement que le secteur manufacturier a été mis au rancart. En ce qui concerne les mesures plus fréquentes qui reflètent les changements quotidiens, l’indice de migration de la main-d’œuvre et l’indice d’activité de la logistique du transport sont respectivement revenus à environ 75 % et 70 % de la normale. Toutefois, l’indice de consommation du charbon IRPP et l’indice de transport civil urbain n’ont que très légèrement rebondi jusqu’à maintenant.

Scénarios pour les pays développés

Nous sommes portés à croire que le COVID-19 infligera moins de dommages aux économies développées qu’à la Chine pour diverses raisons :

  • Dans les pays développés, le secteur des services est plus important et une plus grande proportion de cols blancs peuvent travailler à domicile advenant une quarantaine.
  • Ces pays ont en quelque sorte reçu un long préavis d’alerte de la Chine et ont pu observer ses meilleures pratiques. Comme quoi ce facteur joue un rôle déterminant, il est révélateur de constater que d’autres régions de la Chine n’ont pas été frappées aussi durement que la ville de Wuhan, lieu d’origine du virus. On peut en déduire que les taux de transmission et de mortalité sont inférieurs dans les endroits qui ont eu le temps de se préparer.
  • Les pays développés comptent moins de personnes en état de subsistance, de sorte que les quarantaines peuvent en théorie être mises en œuvre de façon plus globale.
  • Fait capital, les pays développés disposent de systèmes de soins médicaux solides.

Certes, ce choc survient à un mauvais moment, en ce sens que les économies développées doivent déjà composer avec les données d’un cycle économique à un stade avancé. D’après notre modèle de récession fondé sur la courbe des taux, le risque de récession est passé d’un plancher de 22 % au début de 2020 à 34 % à l’heure actuelle.

Analyse de scénarios

Cette épidémie pourrait évoluer de bien des façons à partir de maintenant.

Plusieurs dénouements favorables sont tout à fait possibles :

  • Parallèlement aux constats faits ci-dessus au sujet des pays développés, il est concevable qu’un renforcement de la vigilance à l’extérieur de la Chine parvienne à faire baisser le taux d’infection sous le seuil critique de un. Dans ce cas, le virus disparaîtrait de lui-même, sans innovations médicales. C’est ce qui s’est produit pour le SRAS.
  • Il se pourrait aussi que le véritable taux de létalité – tenant compte de toutes les personnes qui ont probablement souffert d’une infection bénigne sans jamais recevoir de diagnostic formel, ainsi que de l’amélioration des soins médicaux à mesure que la maladie est mieux comprise – soit beaucoup plus faible que l’estimation actuelle de 3 %. Par exemple, si le taux de létalité était de seulement 0,5 %, il ne serait que modérément supérieur à celui de la grippe et ne nécessiterait sans doute pas de quarantaines généralisées.
  • Un autre scénario parmi les plus favorables reflète la possibilité que le virus cesse de se propager aussi facilement dès que l’hémisphère nord passera de l’hiver au printemps. Une telle évolution laisserait plus de temps pour la mise au point d’un vaccin.
  • Enfin, les chercheurs s’efforcent de développer un vaccin, et pourraient en théorie être en mesure d’y parvenir en quelques mois seulement. Certes, la production du vaccin à grande échelle prendrait plus de temps.

À l’opposé, dans l’un des scénarios les plus sombres, le virus continuerait de se propager de façon ininterrompue. Une telle évolution entraînerait l’obligation de mises en quarantaine presque universelles, d’importantes pertes en vies humaines et un effet négatif de plusieurs points de pourcentage sur l’économie mondiale. Il semble que de nombreux analystes se soient empressés de tirer cette conclusion, qui est peut-être prématurée.

Dans un scénario moyen, certaines régions de certains pays imposeraient des quarantaines limitées et des mesures sanitaires spéciales. Cependant, elles permettraient peut-être aux jeunes et aux personnes sans problèmes de santé chroniques de rester actifs sur le marché du travail, étant donné le taux de létalité nettement plus bas pour ces groupes.

Notre position

Dans la mesure où les gouvernements sont prêts à apporter une aide considérable (nous en parlerons plus en détail dans la prochaine section) et où l’histoire enseigne que les pandémies sont, de nos jours, de courte durée et ne nécessitent pas de quarantaines à l’échelle mondiale, nous croyons que le COVID-19 suivra une trajectoire se situant entre le scénario moyen et les plus favorables. Nos prévisions supposent donc que l’épidémie retranchera près d’un point de pourcentage complet à la croissance du PIB de la Chine en 2020, et 0,4 point de pourcentage à celle du PIB mondial.

Par conséquent, du point de vue des marchés financiers, nous avons tendance à considérer le récent recul des actifs à risque comme une occasion. Nous cherchons donc à profiter de la baisse des cours des titres qui devraient procurer des rendements supérieurs à long terme.

Réaction des banques centrales

Les banques centrales seront fort occupées au cours des prochaines semaines, alors qu’elles décideront des mesures à prendre à l’égard du COVID-19. Nous croyons que les autorités monétaires sauront relever le défi et que les taux d’intérêt seront réduits sous peu.

Banque du Canada

La Banque du Canada, qui rendra son prochain verdict le 4 mars, est désormais très susceptible de réduire le taux du financement à un jour. D’une certaine manière, cette baisse est attendue depuis longtemps. La banque s’est abstenue de diminuer les taux en 2019. Pendant ce temps, son voisin du sud s’affairait à instaurer des mesures de relance, ce qui a en quelque sorte mis le Canada hors jeu d’un point de vue relatif. La Banque du Canada a ensuite indiqué au cours des dernières réunions qu’elle envisageait au moins de renouer avec l’assouplissement, mais pour des raisons surtout liées à la situation intérieure plutôt qu’internationale (le PIB du pays a crû à un piètre taux annualisé de 0,3 % au quatrième trimestre).

Étant donné l’arrivée du COVID-19, les marchés croient maintenant qu’une baisse de taux est inévitable, et se demandent si elle sera de 25 ou de 50 points de base. Il n’est pas improbable que la BdC choisisse d’abaisser le taux directeur de 50 points de base, compte tenu de l’ampleur éventuelle et de la soudaineté du choc économique. Néanmoins, depuis le choc pétrolier de 2015, elle procède par tranche de 25 points de base, ce qui laisse croire qu’elle préfère ne pas utiliser toutes ses munitions d’un seul coup. À ce stade-ci, nous jugeons qu’elle pourrait aller dans une direction ou dans l’autre, et elle pourrait fort bien décréter une ou deux autres baisses dans le courant de l’année. À titre de comparaison, les marchés anticipent maintenant des baisses de plus de 75 points de base d’ici la fin de 2020.

Réserve fédérale américaine

Contrairement à la BdC, la Réserve fédérale n’a pas de réunion prévue cette semaine ; ses membres se réuniront plutôt le 18 mars prochain. Elle abaissera sans doute elle aussi son taux directeur, et peut-être même de 50 points de base d’un coup.

Précisons qu’elle avait d’abord indiqué qu’elle ne recourrait à des mesures d’assouplissement que si un changement important se produisait. Or, le COVID-19 répond sans conteste à ce critère, et le resserrement des conditions financières est un bon argument en faveur d’une baisse de taux (voir le graphique ci-dessus). De plus, M. Powell, président de la Réserve fédérale, a récemment promis de prendre les mesures qui s’imposent relativement au virus, laissant ainsi entendre qu’une décision était imminente.

Les marchés financiers tablent sur trois ou quatre baisses d’ici la fin de l’année. Voilà qui contraste avec les prévisions faites en début d’année, puisqu’ils tablaient alors sur moins d’une baisse. Nous sommes d’accord avec les marchés : la Réserve fédérale risque fort d’assouplir considérablement sa politique.

Autres banques centrales

Il importe de souligner qu’il n’y a pas qu’en Amérique du Nord que les banques centrales se préparent à agir. La Chine a déjà largement assoupli sa politique monétaire pour freiner la chute de son économie. De plus, les marchés s’attendent généralement à ce que la Reserve Bank of Australia intervienne à sa réunion du 3 mars. Sa décision donnera une bonne indication de ce que d’autres banques centrales pourraient faire, mais il faut reconnaître qu’elle a parfois suivi sa propre voie.

Quant à la Banque centrale européenne et à la Banque du Japon, elles ont de toute évidence moins de marge de manœuvre, mais elles devraient à tout le moins chercher à combler un possible besoin de liquidités ou poser un geste symbolique.

Facteurs particuliers

Il est possible que les banques centrales agissent avant la date prévue. L’impact du COVID-19 est tel qu’elles ont intérêt à mettre en place leurs mesures le plus tôt possible. Il faut néanmoins trouver un équilibre entre intervenir promptement et agir d’une manière précipitée qui ne s’est pas vue depuis les jours sombres de la crise financière mondiale, et risquer ainsi d’effrayer les marchés.

Il existe une autre possibilité, à savoir que les banques centrales coordonnent leurs efforts. Nous ignorons par contre quel serait le fruit de leur concertation : agiraient-elles toutes le même jour ou se contenteraient-elles plutôt de reconnaître collectivement l’importance de revenir à des mesures d’assouplissement, mais chacune selon son propre échéancier ?

Quoi qu’il en soit, il reste à voir si des baisses de taux apporteraient quelque réconfort dans l’éventualité où l’activité économique serait temporairement interrompue. Des mesures de relance monétaire faciliteraient assurément le retour vers la normalité, mais rien ne ramènera les gens au travail si le gouvernement leur dit de rester à la maison.

Course à la direction du Parti démocrate aux États-Unis

L’investiture du Parti démocrate semblait être acquise d’emblée au candidat d’extrême gauche Bernie Sanders, qui avait fait belle figure lors des élections dans les trois premiers États. Cependant, son issue n’est plus aussi certaine maintenant que la Caroline du Sud a favorisé le candidat modéré Joe Biden. M. Biden a en effet obtenu 48 % des voix, soit plus du double de M. Sanders, qui en a récolté 20 %. Et même si ce ne sont les résultats que d’un seul État, ils pourraient être un bon indicateur de la tendance pour les autres États diversifiés sur le plan ethnique. Il n’en fallait pas plus pour qu’on puisse enfin parler d’une course (voir le graphique qui suit).

Plusieurs candidats moins en vue ont annoncé qu’ils abandonnaient la course à l’investiture, dont Pete Buttigieg, qui avait brièvement été le meneur, Amy Klobuchar et Tom Steyer. Les marchés des paris estiment maintenant que M. Sanders a 57 % des chances de remporter l’investiture cet été, par rapport à 62 % il y a une semaine. Par contre, la probabilité d’une victoire de M. Biden a bondi à 31 %, comparativement à 12 % la semaine dernière. Le centriste Mike Bloomberg demeure l’autre candidat à peu près viable toujours dans la course, ses chances de gagner étant de 10 %. Quant à Elizabeth Warren, ses chances de gagner ont dégringolé à 2 % à peine.

Qui gagnera la course à l’investiture du Parti démocrate ?

Qui gagnera la course à l’investiture du Parti démocrate ?

Nota : Au 1er mars 2020. D’après les marchés de prédiction et les calculs de RBC GMA. Sources : PredictIt, RBC GMA.

La prochaine étape est le « super mardi » du 3 mars, où les candidats croiseront le fer dans 14 États, notamment les géants que sont la Californie et le Texas. Pour donner une meilleure vue d’ensemble, précisons que les trois États qui ont voté jusqu’ici ont attribué à peine 155 délégués. En revanche, un nombre étourdissant de 1 344 délégués seront désignés mardi, soit plus du tiers du nombre total pour l’ensemble de la course à l’investiture.

Sanders devrait s’emparer des grands États, comme la Californie et le Texas, mais de tels gains ne lui assureraient pas nécessairement la victoire. Rappelons que selon le processus du Parti démocrate, le nombre de délégués est attribué de manière à peu près proportionnelle au décompte des voix plutôt qu’en bloc, comme c’est le cas lors de l’élection générale.

La possibilité d’une convention contestée n’est pas négligeable, mais le risque diminue sensiblement à mesure que les candidats se retirent de la course. Par ailleurs, il est plutôt rare qu’une convention soit contestée : la dernière du genre remonte à près de 70 ans. Une convention contestée jouerait vraisemblablement en faveur de Joe Biden, dans la mesure où les « superdélégués » du parti entreraient en scène au deuxième tour et voteraient probablement pour lui.

Les probabilités du président Trump d’obtenir un second mandat étaient en hausse alors que M. Sanders gagnait en popularité. Toutefois, son avance sur le candidat démocrate en ce qui concerne ses chances de victoire est passée de 12 points la semaine dernière à 9 points aujourd’hui, probablement en raison de la remontée de M. Biden.

– Avec la contribution de Vivien Lee et Graeme Saunders.

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