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Par  Eric Lascelles 20 décembre 2021

Contenu de cet article :

Aperçu

Cette semaine, nous commençons par faire le point sur le variant Omicron et les tendances relatives aux infections à la COVID-19. Après, nous nous penchons sur le durcissement de ton des banques centrales et ses répercussions sur la courbe de rendement. Nous examinons ensuite les récentes données économiques vigoureuses et les signes précurseurs d’un affaiblissement. Nous terminons par une mise à jour sur des thèmes clés, dont la croissance chinoise, l’inflation élevée et les perturbations des chaînes logistiques.

Dans l’ensemble, notre sentiment est légèrement meilleur qu’il y a quelques semaines. Cela s’explique principalement par le fait que nous sommes de plus en plus convaincus que le variant Omicron pourrait être moins dangereux que les souches précédentes du virus. Bien que les banques centrales aient durci le ton, ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose dans la mesure où cela contribue à contenir l’inflation élevée.

Cas de COVID-19

Omicron n’est pas encore visible dans les données mondiales qui continuent de présenter une légère amélioration, au moment où certains pays commencent à maîtriser la vague liée au variant Delta (voir le graphique suivant).

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 dans le monde

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 dans le monde

Au 15 décembre 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA

Pour le moment, les infections sont relativement stables aux États-Unis (voir le graphique suivant), tandis qu’au Canada, elles augmentent sans équivoque (voir le graphique subséquent). Même les provinces de l’Ouest canadien commencent à observer une hausse.

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 aux États-Unis

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 aux États-Unis

Au 16 décembre 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 au Canada

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 au Canada

Au 16 décembre 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA

Les effets du variant Omicron sont plus évidents dans les pays où il a initialement été détecté. Naturellement, le nombre de cas reste extrêmement élevé en Afrique du Sud (voir le graphique suivant). Par ailleurs, le Royaume-Uni signale maintenant des records de nouveaux cas quotidiens (voir le graphique subséquent). Le Danemark et la Norvège sont aussi durement touchés.

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 en Afrique du Sud

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 en Afrique du Sud

Au 16 décembre 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 au Royaume-Uni

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 au Royaume-Uni

Au 16 décembre 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA

Outre en Afrique, la propagation d’Omicron ne se reflète pas particulièrement dans les chiffres des pays émergents. La plupart d’entre eux maintiennent pour l’instant de faibles taux d’infection. Cependant, la situation pourrait être sur le point de changer, comme nous l’expliquons dans la section suivante.

Le point sur le variant Omicron

À mesure que de nouvelles données sont recueillies, il semble que le variant Omicron se comporte conformément à nos hypothèses initiales. Ainsi, il apparaît beaucoup plus contagieux que le variant Delta, résiste considérablement mieux aux vaccins et est (heureusement) nettement moins dangereux. Ce dernier point demeure quelque peu controversé, mais jusqu’à présent, les éléments de preuve l’appuient en majeure partie.

Analysons ensemble chacune de ces trois affirmations.

Plus contagieux ?

Selon toute vraisemblance, Omicron est plutôt contagieux. D’après certaines études, sa transmissibilité serait de 1,3 à 4 fois supérieure à celle du variant Delta. C’est assez difficile à imaginer, car cela en ferait l’un des virus les plus contagieux de l’histoire. Cela dit, il ne fait nul doute qu’il se répand rapidement.

En ce moment, au Royaume-Uni, les infections au variant Omicron doublent tous les deux jours ou moins, une progression sans précédent. L’Agence britannique de sécurité sanitaire laisse entendre que le nombre de cas pourrait s’élever à un million par jour au pays d’ici la fin du mois. Omicron s’est rapidement imposé dans tous les pays où il a initialement été détecté, même dans les régions où le variant Delta prédominait.

On pourrait avancer que l’Afrique du Sud et le Royaume-Uni sont intrinsèquement plus vulnérables que d’autres pays. Le variant Bêta, qui ne s’est jamais vraiment implanté ailleurs, a donné du mal à l’Afrique du Sud, qui compte beaucoup de personnes séropositives et immunodéprimées. Le Royaume-Uni, quant à lui, s’en est grandement remis au vaccin d’AstraZeneca qui semble particulièrement inefficace contre Omicron. De plus, le pays était déjà aux prises avec un taux élevé d’infections à la COVID-19 avant l’arrivée du nouveau variant. Il serait toutefois exagéré de prétendre que ces facteurs expliquent à eux seuls la montée en puissance d’Omicron dans ces deux pays.

Il est intéressant de noter qu’en Afrique du Sud, les infections à la COVID-19 ont évolué latéralement depuis une semaine, quoiqu’à un niveau élevé. Parallèlement, l’analyse des eaux usées dans le centre de Pretoria a révélé une diminution de la concentration de particules virales au cours des deux dernières semaines.

Il est logique qu’une souche particulièrement agressive de la COVID-19 culmine non seulement plus haut, mais aussi plus vite, dans la mesure où les personnes vulnérables y sont exposées dans de moindres délais. Il est néanmoins surprenant que cela se produise déjà. Apparemment, le fait d’avoir déjà attrapé la COVID-19 n’offre pas une bonne protection contre Omicron, et le bilan officiel des infections au nouveau variant en Afrique du Sud ne représente qu’une tranche de la population. Seul le temps dira s’il s’agit d’une anomalie ou si cela signifie plutôt qu’une fraction beaucoup plus importante de la population a déjà été infectée (et était asymptomatique).

Résistance aux vaccins

Les scientifiques avaient prévu qu’Omicron serait probablement capable d’échapper aux vaccins avec plus de succès que les variants antérieurs, compte tenu des mutations de sa protéine de spicule. Certaines études ont démontré une réduction de 32 à 41 fois de la capacité des anticorps générés par deux doses du vaccin de Pfizer à neutraliser Omicron.

En matière d’efficacité vaccinale, les scientifiques estiment que deux doses du vaccin de Pfizer offrent une protection de seulement 22 à 33 % contre Omicron. En comparaison, l’efficacité vaccinale était de plus de 80 % contre les souches précédentes (bien que l’interprétation soit assez complexe si l’on considère que d’autres études ont révélé que cette protection diminuait de façon importante au cours des mois suivant l’administration des vaccins). La protection offerte par les vaccins d’AstraZeneca et de Johnson & Johnson semble encore plus faible et celle induite par une infection antérieure serait également beaucoup réduite.

Heureusement, les personnes qui ont été vaccinées et qui ont déjà eu la COVID-19 jouissent encore d’un niveau élevé de protection. De plus, chez celles qui ont récemment reçu une troisième dose de rappel, le taux d’efficacité rebondirait à un niveau de 70 à 75 %, presque équivalent à celui que procuraient deux doses de vaccin contre les autres variants. Enfin, même pour les personnes qui n’ont été vaccinées que deux fois, la protection contre les formes graves de la maladie nécessitant une hospitalisation semble être d’environ 70 %. C’est moins que le taux de près de 99 % initialement signalé par rapport aux variants antérieurs, mais quand même acceptable selon les épidémiologistes.

Les compagnies pharmaceutiques sont maintenant à pied d’œuvre pour concevoir des vaccins qui ciblent mieux Omicron. Cependant, il faudra attendre plusieurs mois avant que cela se fasse et au moins un autre trimestre pour fabriquer et distribuer les vaccins. Par conséquent, ceux-ci seront utiles au cours du deuxième semestre de 2022, mais moins pendant le premier.

Taux de mortalité moins élevé

Enfin, après deux mauvaises nouvelles, il est encourageant qu’une nouvelle très importante soit bonne : le taux de mortalité du variant Omicron semble considérablement moins élevé. Soulignons que cela reste à prouver et qu’une poignée d’études laissent entrevoir le contraire. Mais de plus en plus de signes pointent en direction d’une interprétation optimiste.

  • Diverses études portent à croire que le variant Omicron est de 1,2 à 5 fois moins susceptible d’entraîner une hospitalisation ou de causer la mort ; les patients hospitalisés sont même moins susceptibles d’avoir besoin de soins intensifs ou d’un ventilateur.
  • Les médecins sud-africains ont fait savoir que la charge virale du variant Omicron semble moins élevée que celle des variants précédents, ce qui porte à croire que les infections seront moins graves, en théorie.
  • Ils signalent aussi que le nouveau variant semble toucher davantage les voies respiratoires supérieures (comme un rhume) que les infections des voies respiratoires inférieures qui ont endommagé les poumons de nombreuses victimes.
  • Les rapports en provenance d’Afrique du Sud indiquent que pour les personnes infectées avec le variant Omicron, le séjour moyen à l’hôpital est deux fois moins long qu’avec les variants précédents ; autrement dit, les personnes hospitalisées sont généralement moins gravement atteintes.
  • En fait, du moins au début, un taux remarquablement élevé de 76 % de patients sud-africains se sont révélés être infectés par la COVID-19 de façon imprévue : ils s’étaient rendus à l’hôpital pour un examen ou une intervention, et des tests standards ont révélé qu’ils étaient infectés par le variant Omicron.
  • Les rapports d’Afrique du Sud font valoir que seulement 1,7 % des cas confirmés d’infection au variant Omicron étaient admis à l’hôpital au cours de la deuxième semaine suivant leur infection, alors que ce pourcentage était beaucoup plus élevé (19 %) lors de la vague d’infections au variant Delta.
  • Nos propres analyses à l’aide des données sur les hospitalisations en Afrique du Sud (voir le graphique suivant) montrent que, dans ce pays, le nombre de patients aux soins intensifs est beaucoup moins élevé (quatre fois moins), par rapport au nombre global de cas signalés au cours du mois précédent, qu’à tout moment lors de la vague précédente liée au variant Delta. C’est une nouvelle très encourageante. En fait, le nombre de malades de la COVID-19 aux soins intensifs a même fléchi quelque peu ces derniers jours.

Le nombre d’infections en Afrique du Sud a explosé à cause du variant Omicron, mais jusqu’à présent, le risque de cas graves semble moins élevé

Le nombre d’infections en Afrique du Sud a explosé à cause du variant Omicron, mais jusqu’à présent, le risque de cas graves semble moins élevé

Tests antigéniques rapides inclus dans le nombre quotidien de cas à compter du 23 novembre 2021. Sources : National Institute for Communicable Diseases, OMS et Macrobond.

Ce qu’il faut retenir, avant tout, est qu’un nombre record de personnes devraient être infectées par le variant Omicron au cours des prochaines semaines. Mais il n’est pas certain qu’il donnera lieu à un nombre record d’hospitalisations. Si le variant Omicron se révélait deux fois plus contagieux que le Delta, mais trois fois moins mortel, les hôpitaux ne devraient pas être aussi bondés que lors des vagues précédentes. En revanche, il est possible que le variant Omicron soit trois fois plus contagieux que le Delta, mais seulement deux fois moins mortel. Dans ce cas, les hôpitaux seront confrontés à de graves problèmes.

Conséquences économiques

Notre scénario économique pessimiste paraît actuellement moins vraisemblable, étant donné que le variant Omicron n’est probablement pas plus mortel que les variants précédents.

Notre scénario économique optimiste, selon lequel le monde atteindrait l’immunité collective grâce au variant Omicron sans trop de dégâts, demeure possible. Mais dans la mesure où une infection antérieure au variant Delta ne semble pas procurer une forte protection contre Omicron, il n’est vraiment pas certain que les anticorps contre Omicron l’emporteraient sur ceux du variant Delta, plus agressif.

En procédant par élimination, notre scénario de base devient de plus en plus vraisemblable. Il suppose une vague importante d’infections moins graves à la COVID-19 comparativement aux vagues précédentes, qui se traduira par des dommages économiques considérables, mais pas énormes. Les dommages pourraient être infligés de diverses façons :

  1. On peut se demander s’il est nécessaire pour les gouvernements de restreindre sensiblement les contacts si le virus est moins virulent (en Afrique du Sud, les autorités ont décidé de ne pas le faire), mais de nombreux indices portent déjà à croire que bien des pays intensifient les restrictions. Les voyages internationaux font l’objet de restrictions, les déplacements personnels ne sont pas encouragés, les gouvernements et les entreprises incitent les travailleurs à reprendre le télétravail, les limites de capacité diminuent, certaines écoles ferment, etc. Tout cela provoque des dommages économiques.
  2. Si la vague est aussi importante qu’on le craint, de nombreuses personnes devront temporairement se retirer du marché du travail, parce qu’elles seront malades ou qu’elles s’isoleront après avoir été en contact avec une personne infectée au cours des prochains mois. Cette situation pourrait réduire considérablement le nombre d’heures travaillées, sans parler des dépenses.
  3. Les programmes de soutien gouvernementaux sont désormais beaucoup moins généreux que lors des vagues précédentes, ce qui signifie qu’un nombre équivalent de restrictions économiques pourraient entraîner des dommages économiques disproportionnés.
  4. La rotation tant attendue des dépenses consacrées aux biens à celles dans les services serait retardée, ce qui à son tour retarderait le rétablissement de la demande dans la chaîne d’approvisionnement.

Tout ceci causerait plus de dommages économiques que lors des vagues précédentes, mais beaucoup moins qu’au moment de l’éclatement de la pandémie. Comme nous en avons discuté dans un bulletin précédent, nous sommes d’avis que l’activité économique pourrait perdre temporairement jusqu’à un point de pourcentage au cours des deux premiers trimestres de l’an prochain, avant de se redresser fortement par la suite.

Les banques centrales durcissent le ton

Réserve fédérale américaine

Les banques centrales ont continué de durcir le ton depuis l’été dernier. Cette tendance a été particulièrement manifeste au cours des semaines passées, lorsque la plupart des principales banques centrales des pays développés ont rendu leur verdict final pour 2021.

Aux États-Unis, la Réserve fédérale américaine a répondu aux attentes en présentant un plan visant à doubler le rythme de réduction de ses achats mensuels d’obligations, qui passeront de 15 à 30 milliards de dollars par mois. Cependant, elle s’est bien gardée d’annoncer un plan qui permettrait d’alléger son bilan par la suite.

Aucune hausse de taux n’est prévue pour le moment aux États-Unis – la Fed préférant attendre que le plein emploi soit atteint – mais le graphique à points du comité anticipe trois augmentations en 2022. Il n’y a pas si longtemps, la Fed ne prévoyait pas relever ses taux avant 2023, voire 2024, mais elle est à présent déterminée à mettre fin à son programme d’achats d’obligations en mars 2022. Son président, Jerome Powell, a indiqué dans sa conférence de presse que la Fed ne voit plus de raison de repousser la fin des achats d’obligations et le relèvement des taux. C’est pourquoi une première hausse est tout à fait envisageable au printemps ou à l’été 2022.

Ce durcissement de ton est principalement motivé par la persistance d’une inflation élevée, que seules quelques banques centrales avaient anticipée plus tôt cette année. Dernièrement, la Fed a mis à jour ses prévisions pour chacune des trois prochaines années. On s’attend à ce que l’inflation dépasse sa cible, non seulement en 2021, mais aussi jusqu’en 2024. Notons que dans les prévisions qu’ils ont soumises, aucun des membres de la Fed n’anticipe une inflation inférieure à 2,0 % pour les trois années à venir. Le taux de chômage a également été plus faible que ce que la Fed avait anticipé, ce qui explique en partie la fermeté dont elle a fait preuve récemment.

Décision de la Banque du Canada

Dans sa récente décision, la Banque du Canada n’a annoncé aucun changement de taux, mais elle a produit un bilan nuancé des conditions actuelles. Malgré la forte expansion économique qui a été observée récemment, les inondations en Colombie-Britannique et le nouveau variant Omicron pourraient freiner la croissance. Tout compte fait, l’écart de production est toujours en bonne voie d’être comblé au deuxième ou au troisième trimestre de 2022. La Banque a d’ailleurs indiqué que le moment serait bien choisi pour commencer à relever les taux. Bien qu’elle ait réitéré le même message que lors de la réunion précédente, elle adopte un ton particulièrement ferme par rapport à la plupart des banques centrales.

Nous tenons toutefois à souligner la possibilité que l’écart de production mette un peu plus de temps à se combler, et que la banque centrale n’ait pas à relever les taux autant que le marché le prévoit actuellement (cinq fortes hausses de 25 pb en 2022). En effet, nous estimons que la plupart des banques centrales procéderont à un relèvement un peu moins important que ce que les marchés anticipent présentement, sans pour autant nier qu’un resserrement est à prévoir en 2022.

La Banque du Canada a également renouvelé son entente avec le gouvernement canadien pour les cinq prochaines années. Fait inhabituel, l’entente a été modifiée pour donner un rôle plus important à l’emploi, ce qui, accessoirement, montre un penchant expansionniste dans la mesure où le marché du travail ne s’est pas entièrement remis (contrairement à l’inflation, qui a déjà dépassé sa cible). Mais en fin de compte, cette modification a peu de conséquences :

  1. Comme la Banque n’est pas encore passée à un double mandat officiel, l’inflation demeure la priorité.
  2. Selon le communiqué, « la politique monétaire devrait continuer de soutenir l’atteinte du niveau d’emploi durable maximal », ce qui en soi n’est pas nouveau. Le ciblage de l’inflation a toujours été, en grande partie, un exercice de prévision de l’évolution de l’écart de production. Or, le marché du travail est essentiel pour estimer cet écart.

Autres banques centrales

La Banque d’Angleterre (BdA) a pris les marchés au dépourvu à deux reprises, d’abord en novembre, quand elle s’est abstenue de relever les taux alors que les marchés s’attendaient à la première hausse, puis en décembre, quand elle les a augmentés, après que les attentes eurent été revues à la baisse. La BdA croit que les dommages économiques causés par le variant Omicron seront relativement modestes et que l’inflation restera élevée. De notre côté, nous craignons que le variant Omicron ait des répercussions substantielles. La BdA est donc la première banque centrale à décréter une hausse de taux au sein du G7. Pourtant, l’inflation au Royaume-Uni n’est pas pire qu’aux États-Unis ou ailleurs. Par conséquent, cette décision découle d’une tolérance différente pour l’inflation élevée plutôt que de situations économiques différentes.

La Banque centrale européenne (BCE) va à contre-courant de la trajectoire prise par la BdA. Elle passe outre l’inflation élevée, mais s’attarde sur l’impact économique du nouveau variant. Elle a laissé savoir qu’elle n’entendait toujours pas hausser les taux en 2022.

La Banque du Japon a annoncé qu’elle réduirait ses achats d’obligations de sociétés et de billets de trésorerie, mais ne compte pas relever les taux pour le moment. Elle n’a pas changé de position depuis longtemps, mais il est vrai que l’inflation n’a pas augmenté au Japon, contrairement à d’autres pays.

Aplatissement de la courbe des taux

Aux États-Unis, la courbe des taux s’est considérablement aplatie au cours des derniers mois (voir le graphique suivant), et ce, pour plusieurs raisons. La courbe des taux représente l’écart entre taux à court terme et ceux à long terme. Normalement, les taux des titres à long terme sont un peu plus élevés, mais l’écart a récemment diminué.

L’écart de taux des obligations du Trésor américain s’est récemment rétréci

L’écart de taux des obligations du Trésor américain s’est récemment rétréci

Au 14 décembre 2021. La zone ombrée représente une récession. Sources : Federal Reserve Board, Macrobond, RBC GMA

Évidemment, l’une des principales causes est le fait que les banques centrales ont durci le ton. Ce facteur a tiré les taux à court terme vers le haut. Il explique 56 points de base de la baisse de 76 points de base de l’écart entre le taux de l’obligation américaine à 2 ans et celui de l’obligation américaine à 10 ans survenue depuis la fin mars.

Cependant, le reste de l’aplatissement, soit 20 points de base, est attribuable au déclin des taux à long terme. Certains ont cru que cette baisse a eu lieu parce que les marchés ont pris en compte une erreur de politique de la Réserve fédérale (Fed). Cette erreur consisterait à opérer une hausse excessive des taux, provoquant plus tard une récession ou une détérioration de la conjoncture économique.

Nous ne sommes pas d’accord avec cette idée. En fait, le taux moyen prévu pour la prochaine décennie a augmenté. C’est plutôt la prime terme intégrée aux taux à long terme qui a diminué. Cette prime dépend de divers facteurs techniques, dont certains aussi simples que l’offre et la demande.

Si la Fed relève ses taux conformément aux attentes, la courbe de rendement pourrait être tout à fait plate dans un an. Cela ne manquerait pas d’attiser la crainte d’une récession puisque l’inversion de la courbe des taux de 2 ans à 10 ans annonce habituellement une récession 18 mois plus tard. Pour le moment, nous croyons que le risque de récession est raisonnable, mais l’aspect de la courbe méritera un suivi étroit au cours des prochaines années.

L’économie pourrait perdre de sa vigueur

Les données économiques récentes sont robustes

Les récentes données sur l’économie américaine sont assez encourageantes. La moyenne sur périodes mobiles de quatre semaines du nombre de demandes de prestations d’assurance-emploi est tombée à son niveau le plus bas depuis 1969, ce qui est remarquable (voir le graphique suivant).

Le nombre de demandes de prestations d’assurance-emploi aux États-Unis s’inscrit en légère baisse

Le nombre de demandes de prestations d’assurance-emploi aux États-Unis s’inscrit en légère baisse

Données pour la semaine terminée le 11 décembre 2021. La zone ombrée représente une récession. Sources : Département du Travail, Haver Analytics, RBC GMA

Le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis au quatrième trimestre est en voie d’enregistrer une croissance annualisée de 7 %. Les données sur le PIB du Canada au quatrième trimestre devraient être relativement bonnes malgré les effets négatifs des inondations en Colombie-Britannique.

Nous constatons également que l’indice des surprises économiques aux États-Unis est maintenant timidement revenu en territoire positif (voir le graphique suivant), ce qui signifie que les données économiques surpassent à nouveau les attentes. Ce constat signifierait normalement pour nous que le moment est venu de formuler une prévision de croissance supérieure aux prévisions générales, mais nous pensons que le variant Omicron réduira l’activité à court terme.

Les surprises économiques mondiales sont reparties en légère hausse au quatrième trimestre

Les surprises économiques mondiales sont reparties en légère hausse au quatrième trimestre

Au 16 décembre 2021. Sources : Citigroup, Bloomberg, RBC GMA

Les données en temps réel mettent en évidence l’effet Omicron

De fait, les premiers signes des dommages économiques causés par le variant Omicron apparaissent. Ainsi, le nombre de réservations de restaurant a commencé à diminuer dans le monde (voir le graphique suivant).

Réservations de restaurant

Réservations de restaurant

Au 15 décembre 2021. Moyenne mobile sur sept jours de la variation en pourcentage par rapport à 2019. Nombre de clients dans les restaurants selon les réservations en ligne et par téléphone et les visites spontanées, établi au moyen d’un échantillonnage de restaurants sur OpenTable. Sources : OpenTable, RBC GMA

De plus, l’indice de confiance selon les nouvelles de la Federal Reserve Bank de San Francisco est reparti à la baisse (voir le graphique suivant).

Indice de confiance selon les nouvelles quotidiennes à l’heure de la COVID-19

Indice de confiance selon les nouvelles quotidiennes à l’heure de la COVID-19

Au 12 décembre 2021. Sources : Federal Reserve Bank de San Francisco, Macrobond, RBC GMA

Finalement, le nombre de déplacements en avion aux États-Unis semble à nouveau en recul (voir le graphique suivant).

Déplacements en avion aux États-Unis

Déplacements en avion aux États-Unis

Au 15 décembre 2021. Variation de la moyenne mobile sur sept jours par rapport au même jour de semaine des années précédentes. Sources : TSA, Macrobond, RBC GMA

Ralentissement en Chine

Il convient de faire le point sur le ralentissement de l’économie chinoise. En résumé, cette décélération est attribuable aux diverses difficultés que connaît le secteur du logement, au durcissement de la réglementation, aux problèmes de la chaîne logistique et à la détérioration de la situation démographique. Le pays est aussi particulièrement vulnérable aux nouveaux variants de la COVID-19, tel Omicron.

Même si les problèmes de la chaîne logistique commencent à s’atténuer, l’économie chinoise n’en bénéficiera peut-être pas autant qu’on pourrait le penser. Après tout, ces problèmes découlent principalement du fait que les gens achètent davantage de biens – fabriqués en Chine – qu’à la normale. Si l’augmentation de la demande faiblit, le secteur chinois de la fabrication s’en ressentira.

Des données récentes confirment le ralentissement de l’activité dans le secteur du logement. Les ventes de propriétés et les mises en chantier ont diminué de 20 % à 30 % sur un an. De plus, les intentions d’achat sont plutôt faibles. Les prix des maisons neuves viennent d’enregistrer leur baisse mensuelle la plus forte en six ans. La grande société de construction Evergrande a officiellement fait défaut, tout comme plusieurs petites sociétés du secteur (Kaisa, Fantasia, Modern Land et Sinic).

Par ailleurs, la progression des dépenses de consommation en Chine est inférieure à ce qui était généralement prévu, et les intentions d’investissement sont plutôt faibles.

La Chine a maintenant signalé plusieurs cas d’infection au variant Omicron. Compte tenu de la politique de tolérance zéro des autorités chinoises, certaines régions du pays sont confinées, dont une région renfermant de nombreuses entreprises manufacturières.

Pour l’ensemble de ces raisons, nous prévoyons que la croissance du PIB de la Chine ne sera que de 4,6 % en 2022, ce qui est inférieur aux prévisions générales (tout en étant tout à fait respectable par rapport aux taux de croissance des pays qui n’ont pas connu la glorieuse ascension de la Chine à cet égard).

Cependant, une véritable débandade est peu probable, et l’économie chinoise devrait prendre du mieux en 2022. Cette affirmation repose sur trois annonces importantes.

  1. La banque centrale chinoise et l’un des gouvernements provinciaux ont déclaré leur intention de gérer les risques associés à Evergrande, dans un effort pour stabiliser le marché immobilier. Cette déclaration laisse entendre que les décideurs politiques se sont mis d’accord sur les mesures à prendre au sujet des constructeurs en difficulté. En outre, elle signifie qu’Evergrande pourrait être restructurée.
  2. La Banque populaire de Chine a annoncé la réduction de son coefficient de réserves. En d’autres termes, elle a intensifié son programme de stimulation monétaire en vue de stabiliser la croissance, même si de nombreux pays sont en train de resserrer leurs taux. Un soutien supplémentaire est à prévoir.
  3. Les plus hautes autorités politiques chinoises ont indiqué que la « stabilité » était la priorité absolue pour l’économie du pays en 2022. Cela laisse entrevoir des mesures de soutien en faveur de la croissance, après une année dominée par des restructurations parfois perturbatrices.

Hausse de l’inflation

Sans surprise, les dernières données sur l’inflation demeurent extrêmement élevées. Le dernier indice américain des prix à la consommation affiche un résultat massif de +6,8 % en glissement annuel pour novembre. Le Canada a enregistré +4,7 % en glissement annuel. Ce chiffre serait de l’ordre de +6 % si les voitures d’occasion étaient correctement prises en compte dans l’équation.

Les coûts du logement connaissent actuellement une rapide augmentation. Cette tendance pourrait avoir un effet inflationniste persistant, même si les prix du pétrole et les pressions sur la chaîne d’approvisionnement finissent par s’atténuer.

Les indices de prix à la production demeurent également vigoureux, avec un taux impressionnant de 9,6 % en glissement annuel aux États-Unis pour novembre.

En outre, une récente enquête du Conference Board des États-Unis révèle que les entreprises envisagent des augmentations des salaires de 3,9 % en 2022, ce qui représente la plus forte hausse depuis la crise financière mondiale. Nous pensons que cette augmentation pourrait s’avérer plus importante dans les faits.

Sur une note plus optimiste, les indicateurs de l’inflation en temps réel ont atteint un sommet. Ils ont même légèrement baissé pour l’Amérique du Nord ces dernières semaines, tout en restant cohérents par rapport à une inflation assez élevée. Ces indicateurs poursuivent leur course dans plusieurs autres marchés, dont le Japon.

Nous anticipons toujours une inflation élevée, supérieure aux prévisions générales, mais qui finira par s’essouffler en 2022 avant de revenir à des niveaux normaux au cours des prochaines années.

Le point sur la chaîne logistique

Commençons par une mauvaise nouvelle : à première vue, l’accumulation de navires en attente de déchargement en Californie du Sud semble se désengorger. Hélas, ce n’est qu’un mirage lié au nouveau processus de file d’attente des navires qui encourage les navires à « ralentir » avant de parvenir au port. En regardant de plus près, force est de constater que le nombre de navires au mouillage demeure à un niveau record (voir le graphique suivant).

Porte-conteneurs au mouillage ou en zone d’attente à Los Angeles et à Long Beach

Porte-conteneurs au mouillage ou en zone d’attente à Los Angeles et à Long Beach

Au 15 décembre 2021. Sources : American Shipper, Bourse maritime de Californie du Sud, RBC GMA

Si les coûts d’expédition ont diminué, l’amélioration s’est montrée modeste et elle stagne depuis peu (voir le graphique suivant).

Les coûts d’expédition ont décliné, mais restent élevés

Les coûts d’expédition ont décliné, mais restent élevés

Données pour la semaine se terminant le 16 décembre 2021. Source : Drewry Supply Chain Advisors, RBC GMA

Lorsque nous examinons d’autres indicateurs des problèmes de chaîne logistique, la tendance est similaire : une légère amélioration, mais encore un long chemin à parcourir. Par exemple, les exportations de bicyclettes provenant de Chine – qui ont connu une envolée spectaculaire pendant la pandémie – se sont quelque peu tassées, mais restent très élevées (voir le graphique suivant).

Les exportations de bicyclettes provenant de Chine ont explosé pendant la pandémie et demeurent élevées

Les exportations de bicyclettes provenant de Chine ont explosé pendant la pandémie et demeurent élevées

En octobre 2021. Source : China General Administration of Customs, Haver Analytics, RBC GMA

Le coût du fret aérien a augmenté dernièrement, passant de 8 dollars par kilogramme à la fin du mois d’août à 14 dollars aujourd’hui. Cette hausse est logique et devrait bientôt s’atténuer : les produits fabriqués trop tardivement pour être chargés dans un navire doivent être expédiés par avion, afin d’arriver à temps pour Noël. Ce facteur d’urgence s’estompera prochainement.

Nous avons des raisons d’espérer une amélioration notable des conditions de la chaîne logistique au cours du premier trimestre de 2022. Non seulement le pic des fêtes (et du Nouvel An chinois) sera derrière nous, mais de plus les dépenses ont tendance à être inhabituellement faibles au premier trimestre. Cela se manifeste généralement par une baisse des importations (voir le graphique suivant). Les ports auront ainsi l’occasion de rattraper le retard accumulé.

Conteneurs importés au port de Los Angeles

Conteneurs importés au port de Los Angeles

En octobre 2021. Source : Port de Los Angeles, Macrobond, RBC GMA

En ce qui concerne les puces informatiques, responsables d’un important goulot d’étranglement dans la chaîne logistique, les résultats sont mitigés. De grands constructeurs automobiles, parmi lesquels General Motors et Ford, ont indiqué que le pire de la pénurie de puces était passé. Selon plusieurs sources, certaines entreprises pourraient même stocker des puces, au risque de créer une surabondance. Les investissements dans de nouvelles capacités de production de puces ont augmenté d’un tiers au cours de l’année écoulée, et de 50 % par rapport à avant la pandémie.

D’autre part, un article du Wall Street Journal affirme que « la pénurie mondiale de semi-conducteurs s’aggrave, avec des délais d’attente qui s’allongent ». Selon un expert cité dans l’article, des acheteurs s’entendent dire que leurs commandes ne seront pas livrées avant 2024. L’expert ajoute que cette année, à cause de la pénurie de puces, la croissance devrait être deux fois moins rapide que prévu dans l’industrie des téléphones intelligents. D’autres experts prévoient que la pénurie de puces se prolongera jusqu’en 2023. Les puces plus anciennes reçoivent moins d’un sixième des nouvelles dépenses d’investissement, ce qui laisse penser que la pénurie pourrait persister.

Notre opinion est plus mesurée : certaines pénuries pourraient perdurer jusqu’en 2023, mais nous estimons que les problèmes d’approvisionnement en puces se résorberont en grande partie courant 2022. En fait, cette estimation reflète la situation des chaînes logistiques à une échelle plus globale, et nous sommes un peu moins négatifs qu’il y a quelques mois en ce qui concerne les perspectives dans leur ensemble.

– Avec la contribution de Vivien Lee et d’Aaron Ma

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