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Par  Daniel E. Chornous, CFA 15 juin 2023

Dan Chornous, chef des placements, discute de divers sujets, dont ses perspectives pour l’économie mondiale et ses prévisions pour les marchés des actions et des titres à revenu fixe.

Durée : 8 minutes 31 seconds

Transcriptiont

Quelles sont vos perspectives pour l’économie mondiale ?

Depuis le début de 2023, l’économie a fait preuve d’une remarquable résilience, bien que des failles commencent à apparaître. Nous avons constaté une augmentation massive des taux d’intérêt, soit de près de 5 % comparativement au taux de 0 % enregistré plus tôt en 2022. Nous avons constaté un resserrement des conditions monétaires au pays. Nous commençons à voir un début de contraction du crédit. L’Europe a déjà inscrit son deuxième trimestre de croissance négative..

Que vous souhaitiez appeler cela une récession ou non, le resserrement est évident. On ne parle certes pas ici de croissance et nous assisterons probablement à un ralentissement plus marqué de la croissance à la fin de 2023 aux États-Unis et au Canada. Selon nos propres prévisions, vous vivrez une légère récession au cours du deuxième semestre de cette année, de légère à modérée, et vous en sortirez à un certain moment en 2024.

Mais les taux de croissance les plus élevés de cette année sont probablement perçus comme tous ces facteurs de resserrement qui minent actuellement l’économie.


La lutte contre l’inflation est-elle en voie d’être gagnée ?

La lutte contre l’inflation est en voie d’être gagnée, mais elle l’est à un prix. Considérez le glissement en récession que nous vivrons probablement comme un dommage collatéral de la victoire dans cette lutte. Il y a un an, en juin 2022, l’inflation aux États-Unis dépassait les 9 %. Elle se situe maintenant en dessous de 5 % et nous pensons qu’elle s’établira à 4 % d’ici Noël de cette année.

Plus tard en 2024, il est fort probable que nous atteignions un taux d’inflation de 2,5 % en Amérique du Nord. Il se rapproche énormément des 2 % qui est habituellement la cible des banques centrales. Le resserrement des taux d’intérêt, la hausse des taux d’intérêt qui a réduit la masse monétaire, tous ces éléments se combinent pour que nous atteignions le taux d’inflation le plus bas, mais à nouveau, à un coût.


Les banques centrales continueront-elles à relever les taux ?

Jusqu’à tout récemment, les banques centrales pouvaient se concentrer uniquement sur l’inflation. Le niveau de création d’emplois ne pouvait tout simplement pas demeurer aussi élevé. La croissance des salaires commençait à le refléter. Une certaine modération de l’économie était en fait une bonne chose. Les banques centrales ont donc augmenté les taux, pas seulement aux États-Unis, mais ailleurs, en réduisant le taux de croissance de la masse monétaire et ont ainsi réduit le taux d’inflation.

Toutefois, l’augmentation considérable des taux d’intérêt, en particulier, a un coût. Les difficultés vécues par les banques régionales en sont un excellent exemple ; cette situation n’est pas rare vers la fin d’un cycle de resserrement. Nous pensons donc que ce cycle livre maintenant la marchandise et que le pic des taux d’intérêt est à portée de main dans la plupart des pays, en particulier aux États-Unis.

Peut-être connaîtrons-nous une autre hausse de 25 points de base, peut-être 50. Cela dépendra des données. Mais les taux d’intérêt sont près de culminer. Le plein effet des mesures de resserrement devrait se faire sentir de sorte que nous devrions atteindre un plateau au début de 2024. Plus tard en 2024, nous pourrions en fait commencer à voir le début d’un fléchissement des taux d’intérêt. Ils pourraient baisser d’un quart, voire d’un demi-point de pourcentage par rapport aux sommets de 2023.


Quel rôle les titres à revenu fixe peuvent-ils jouer dans le contexte de marché actuel ?

Pour la première fois depuis bon nombre de trimestres, les valorisations des titres à revenu fixe sont raisonnables, attrayantes même. Nous nous sommes inquiétés de la chute des taux d’intérêt réels et de leur maintien à des niveaux négatifs, puis du fait que les taux d’intérêt nominaux ne compensaient pas la hausse de l’inflation, comme l’ont montré les données de 2021, 2022 et du début de 2023. Tout cela a changé.

L’obligation américaine à 10 ans se négocie maintenant à environ 3,5 % [ou] un peu en deçà. Au Canada, elle a atteint 4 % plus tôt cette année. Donc, pour la première fois, le marché des titres à revenu fixe nous semble offrir une occasion très intéressante. En fait, cela a des implications plus larges que ce qu’on pourrait croire pour la constitution d’un portefeuille. À 0 %, les titres à revenu fixe ne font pas grand-chose pour vous dans un portefeuille équilibré ou d’actifs multiples.

Ils ne produisent aucun flux de trésorerie. Et vous avez maintenant un actif de très longue durée, très volatil qui affiche probablement une corrélation positive avec le risque sur actions. Lorsque vous passez de 0 % à 3,5 %, comme c’est actuellement le cas, vous bénéficiez d’un coupon significatif, de flux de trésorerie et d’une protection contre la volatilité qui est plus susceptible de survenir sur les marchés boursiers.

Le marché est donc beaucoup plus attrayant. Il est plus utile au sein des portefeuilles que ce que nous avons connu depuis plusieurs années


Quelles sont vos perspectives pour les marchés boursiers mondiaux ?

Le marché boursier a poursuivi sa progression au deuxième trimestre de 2023. Sa résilience est en fait assez remarquable compte tenu des événements qui se sont produits au sein de l’économie. Cependant, lorsqu’on se concentre sur chaque marché boursier individuellement, on obtient une tout autre histoire. Nous constatons ainsi que le Japon affiche maintenant une progression de plus de 10 %, mais que la Chine fait du surplace.

En effet, l’économie chinoise a du mal à inscrire une reprise durable. Même aux États-Unis, qui ont gagné environ 9 % depuis le début de l’année, on constate la présence de deux groupes, un groupe important et un groupe modeste. Les Fab Seven regroupent environ sept actions. On y retrouve Amazon, Apple, Microsoft, NVIDIA, qui sont en forte hausse, propulsées par l’engouement pour l’IA et d’autres percées dans le secteur de la technologie.

Mais la plupart des autres titres de la liste affichent en fait une baisse inférieure sur l’année et beaucoup d’entre eux sont en baisse, les moyennes non pondérées ayant reculé d’environ 2 % par rapport aux moyennes pondérées en fonction de la capitalisation, qui ont gagné environ 9 %. On assiste donc vraiment à un marché boursier à deux vitesses.

Ce type de marché reflète en grande partie les pressions exercées sur les bénéfices. De nombreuses sociétés réagissent maintenant à la baisse de la croissance des revenus, aux pressions sur les marges et au ralentissement de l’économie. Leurs propres coûts ont augmenté et il semble que la croissance des bénéfices en 2023 sera négative et que les bénéfices en 2024 connaîtront une croissance plutôt modeste. Cela freine donc les marchés boursiers et, à mon avis, les rend vulnérables à d’autres corrections tandis que la récession s’installera plus tard cette année. Dans ce genre de contexte morose où les valorisations sont raisonnables, mais où les perspectives de bénéfices sont sombres, il n’est pas raisonnable d’augmenter le risque des portefeuilles d’actions.

Au cours du trimestre dernier, nous avons en fait neutralisé nos positions en actions, réduit ces positions ou le risque qu’elles posent en regard de notre niveau neutre à long terme, et avons affecté le produit aux obligations tout en laissant la combinaison de l’actif à long terme essentiellement neutre.


Quels indicateurs témoignent d’une amélioration des perspectives des marchés boursiers ?

Avoir une position neutre, essentiellement l’absence de risque au sein des portefeuilles d’actifs multiples, est une situation très inconfortable pour les gestionnaires d’actifs.

Nous cherchons à accroître nos rendements en gérant les titres de manière tactique au-dessus ou au-dessous de ces positions neutres au fil du temps. Mais comme l’avenir est incertain, le temps ne semble ni à l’étoffement ni à la réduction des positions. Qu’est-ce qui nous inciterait à bonifier les positions en actions ? Nous nous posons souvent cette question, de sorte que nous nous sentirons libres d’agir lorsque la situation se présentera.

La première chose que nous voudrions voir est un assouplissement des conditions financières. Nous voudrions au moins que les taux plafonnent, encore mieux, qu’ils baissent. Et nous voulons que certaines des restrictions sur le taux de croissance de la masse monétaire intérieure soient levées. Nous voudrions certainement que les menaces qui planent sur le crédit disparaissent. Nous ne misons pas tant sur un assouplissement des conditions du crédit, mais plutôt sur la fin du resserrement en vue de la prochaine étape, soit un assouplissement.

Nous sommes également très préoccupés par la mollesse de la progression du marché boursier. Alors que l’indice est en hausse, très peu d’actions suivent la même direction. Nous voulons que cet indice continue de progresser et valide le mouvement haussier que nous avons vu. Ces trois facteurs seraient donc nécessaires pour que nous étoffions nos positions en actions.



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Date de publication : 15 juin 2023