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Par  Eric Lascelles 22 mars 2024

L’économiste en chef Eric Lascelles exprime son point de vue quant à la possibilité d’un atterrissage en douceur de l’économie en 2024 et d’une baisse de l’inflation. Il énumère aussi les facteurs clés à l’origine de nos perspectives économiques mondiales pour l’année à venir.

Durée : 10 minutes, 44 secondes

Transcription

Q1 : Atterrissage en douceur ou récession ? Quelles sont vos perspectives pour 2024, et pourquoi ?

Nous croyons que les chances d’un atterrissage en douceur de l’économie américaine ont considérablement augmenté au cours du dernier trimestre. Nous estimons maintenant à 60 % les chances d’un atterrissage en douceur, qui devient ainsi le scénario le plus probable. Juste pour ceux qui ne le savent pas, l’atterrissage en douceur est l’idée qu’une récession peut être évitée.

Ce scénario n’est pas forcément synonyme d’une croissance rapide, mais il signifie que la croissance pourrait se maintenir dans le contexte d’une année qui s’annonçait pourtant difficile. Plusieurs raisons expliquent notre façon de voir les choses, et certaines relèvent simplement de l’observation. Nous pouvons voir que la croissance américaine trimestrielle ne ralentit pas. En fait, elle a même tendance à accélérer.

Elle se maintient d’une façon qui, honnêtement, défie toute théorie. Mais à un moment donné, nous devons reconnaître cette remarquable résilience de l’économie américaine qui n’est pas prise en compte dans les modèles, mais qui est en fin de compte bien réelle. C’est en partie la raison pour laquelle nous sommes un peu plus optimistes. Parmi les autres raisons plus modestes, il y a le fait que l’inflation a diminué.

Son effet est moins corrosif qu’auparavant. Nous pouvons parler des banques centrales, avec la Fed qui est maintenant en mesure de prêter main-forte au lieu de se concentrer sur l’inflation. Et enfin, quelques-uns des signaux de récession traditionnels que nous suivons se sont retournés. Pas tous, mais certains se sont retournés. Par exemple, les marges bénéficiaires étaient en déclin aux États-Unis.

C’était un signal de récession classique. Or, ces marges bénéficiaires commencent à remonter. Nous avons vu les normes de crédit se resserrer brutalement en 2023. Les normes de crédit commencent à s’assouplir, et les chances d’un atterrissage en douceur ont augmenté. Nous voyons encore une petite probabilité. Je ne voudrais pas perdre de vue l’idée qu’une récession est encore possible.

Nous pensons qu’il y a 40 % de chances que cela se produise. Ce n’est pas rien. Il y a encore une probabilité. Ce scénario est juste moins probable qu’auparavant.

Q2 : Que signifierait un « atterrissage en douceur » pour le prochain cycle économique ?

Un atterrissage en douceur aurait un certain nombre de conséquences. Certaines sont bonnes, d’autres pas si bonnes. Évidemment, la principale bonne nouvelle est que l’économie continuerait de croître. Il n’est pas obligatoire qu’elle bascule dans la récession. C’est tout à fait souhaitable. Et je pense que c’est le point le plus important. Cependant, il y a quelques complications.

Par exemple, l’inflation aura sans doute plus de mal à revenir à 2 % dans un scénario d’atterrissage en douceur. En cas d’atterrissage brutal, parmi les choses favorables à une baisse de l’inflation, le taux de chômage serait plus élevé et la croissance des salaires plus lente, et les entreprises verraient diminuer leur pouvoir de fixation des prix. Nous n’aurons pas ce genre d’aide dans le scénario d’un atterrissage en douceur.

La baisse de l’inflation prendra plus de temps. À propos des banques centrales, eh bien, par extension, les banques centrales ne seront pas en si bonne position pour réduire les taux d’intérêt si l’inflation tarde à redescendre et si l’économie se maintient à flot. C’est un monde de taux d’intérêt plus élevés pour plus longtemps. Un atterrissage en douceur amène quelques éléments négatifs ou, tout du moins, quelques rebondissements.

Et puis l’autre moitié de la question, vraiment, c’est l’étendue des conséquences. Comment ce scénario peut-il influer sur le prochain cycle économique ? Je pense que la meilleure hypothèse est que le prochain cycle sera un peu plus court, parce que nous sommes dans un scénario d’atterrissage en douceur, et que nous entrerons dans le nouveau cycle avec un taux de chômage déjà bas et des économies fonctionnant à peu près à leur potentiel, voire légèrement au-dessus.

Il y a moins de place pour cette croissance rapide qui permet normalement de rattraper le potentiel de l’économie. La durée pourrait être plus courte. Mais je dois dire que ce n’est pas la seule interprétation possible. L’autre complication est que si un atterrissage en douceur se produit, cela soulève des questions fondamentales sur les récessions, notamment la question de savoir si les récessions sont tout simplement moins probables, pour une raison quelconque, en ces temps modernes, après avoir observé tous ces signaux de récession qui n’ont pas mené au résultat attendu.

Cela va peut-être à l’encontre de l’idée que le cycle pourrait être plus court. Je pense que la réponse est qu’il est encore tôt. Attendons de voir si nous avons un atterrissage en douceur. Peut-être que nous aurons un cycle un peu plus court, mais ce n’est pas sûr.

Q3 : Quelles sont les perspectives de l’inflation en 2024 ? Va-t-elle bientôt reculer ?  

L’inflation a décliné de façon assez impressionnante depuis le milieu de 2022. Les chiffres de l’inflation étaient de 8, 9 et 10 %, selon les pays. Et nous évoluons maintenant dans un monde où l’inflation se situe entre 2,75 % et 3,5 %, ce qui reste trop haut.

Nous ne pouvons pas encore crier victoire. Mais c’est une grande amélioration, et je crois que c’est un point à signaler. Selon toute vraisemblance, le reste du parcours vers une inflation normale sera plus difficile, ou tout du moins plus long, et ce, pour un certain nombre de raisons. L’une d’elles est justement le scénario d’atterrissage en douceur, qui, selon nous, est le plus défavorable pour faire baisser l’inflation sans l’aide d’une réduction des salaires et d’une hausse du chômage, une diminution du pouvoir de fixation des prix des entreprises, et toutes ces choses.

Nous constatons que l’inflation des biens connaît déjà une amélioration, mais que l’inflation des services s’avère persistante, et il faudra un peu de temps avant de pouvoir écrire que les attentes d’inflation sont redescendues de leur sommet, parce qu’elles semblent un peu bloquées dans la fourchette des 3 %, ce qui rend un peu plus difficile de ramener l’inflation à son niveau normal.

Les attentes d’inflation sont souvent la destination du chemin, lorsqu’il s’agit de ce genre de choses. Nous aurons donc une descente plus difficile et peut-être plus cahoteuse à partir de maintenant. Tout bien considéré, nous sommes encore, je dirais, des optimistes prudents. Nous pensons encore qu’il y a une marge de manœuvre pour que l’inflation diminue. Nous pouvons voir que l’inflation perd de son ampleur, ce qui nous aide beaucoup.

Nous pouvons voir que l’inflation du logement est à la baisse et que, selon toute vraisemblance, certains des segments en jeu pourraient baisser un peu plus. Je pense que ce qu’il faut retenir ici, c’est que nous pouvons nous attendre à un déclin de l’inflation. Il y a évidemment des risques. Les prix du pétrole représentent un risque. Et les coûts de transport vers la mer Rouge représentent un risque. Il y a absolument des risques de hausse.

Mais selon toute probabilité, nous pourrions voir une certaine amélioration. Il est peu probable qu’elle soit rapide. Nous n’atteindrons peut-être pas 2 % dès l’année prochaine, mais nous pensons qu’une amélioration supplémentaire est de l’ordre du possible.

Q4 : Compte tenu du ralentissement de la croissance économique en Chine cette année, quelles évolutions attendez-vous ?

Alors l’économie chinoise n’est plus l’économie chinoise d’autrefois. La Chine était capable de croître de 6 %, 8 % et 10 % par an, et elle est probablement sur la voie d’une croissance de 4,5 % cette année. Nous pensons que sa nouvelle normalité à long terme pourrait être une croissance de 3 % à 4 %.

C’est une Chine en perte de vitesse. Évidemment, le marché du logement a constitué un frein ces derniers temps. D’un point de vue structurel, la situation démographique de la Chine est très difficile, et les relations de la Chine avec les États-Unis, ainsi que l’environnement géopolitique lui sont défavorables. Par ailleurs, la préférence de la Chine pour le secteur public au détriment du secteur privé pèse probablement sur la croissance de sa productivité. C’est donc une Chine en perte de vitesse.

Néanmoins, je crois que les gens perdent de vue le fait que nous avons toujours une Chine en expansion. L’économie chinoise est en croissance, mais pas avec un taux de croissance horrible. La production industrielle augmente harmonieusement. Les exportations rebondissent, dans une certaine mesure, en particulier dans le reste du monde en développement. Les ventes au détail chinoises augmentent, moins rapidement qu’elles ne le pourraient le faire si le marché du logement était plus vigoureux.

Une grande partie de la richesse des ménages est immobilisée dans le logement, mais nous constatons quand même une augmentation des ventes au détail. Le gros point faible, c’est le marché du logement. Les prix des maisons sont en baisse, ainsi que les ventes de maisons. D’ailleurs, un certain nombre de constructeurs chinois se retrouvent fonctionnellement insolvables. C’est un vrai défi, et c’est un énorme morceau de l’économie chinoise.

Je ne peux pas promettre un avenir merveilleux, et la situation sera sans doute délicate pendant un certain temps. Mais je dirais que les décideurs chinois s’intéressent de très près à cette question. Ils sont revenus sur l’idée selon laquelle les maisons sont faites pour y habiter. Bien sûr qu’elles sont faites pour y habiter. Mais ils sont peut-être un peu plus tolérants à l’égard de la spéculation et de l’investissement, qui représentaient une source de force auparavant.

La Chine a maintenant réduit ses taux. En particulier, ses taux hypothécaires. Nous pensons que nous verrons bientôt des aides supplémentaires ou de nouvelles solutions pour les constructeurs. Les gouvernements locaux recevront sans doute une aide supplémentaire. La Chine veut stabiliser ce marché du logement. Si elle y parvient, l’économie pourra grandement ajouter à la croissance mondiale, même si ce n’est pas dans la même mesure qu’autrefois.

Q5 : Quels sont les facteurs favorables aux perspectives économiques mondiales de l’année à venir?

Alors quand nous regardons l’économie mondiale, nous voyons une certaine synchronisation tout autour du monde. De façon générale, la plupart des pays sont confrontés à une inflation excessive, qui est en train de diminuer, et à des taux d’intérêt inhabituellement élevés, qui sont peut-être en passe de baisser.

La faiblesse de l’économie entraîne des préoccupations, dans le contexte de ces taux d’intérêt élevés, et certaines économies sont encore en train de se remettre de la pandémie d’il y a quelques années. Il y a probablement plus de synchronisation, et plus de similitudes que de différences. Et pour résumer, à une plus grande échelle, je dirais que nous attendons une croissance modeste ou modérée en 2024, selon notre scénario de base de l’atterrissage en douceur, tout en gardant à l’esprit qu’un atterrissage brutal n’est pas complètement exclu.

À l’horizon de 2025, nous pourrions peut-être parler d’un peu plus de croissance, avec une certaine reprise et un risque de ralentissement plus limité, ce qui pourrait se traduire par une croissance légèrement meilleure. En gros, ce sont les perspectives de croissance mondiale pour les prochaines années. Mais bien sûr, sous la surface, il y a des thèmes importants qui méritent d’être abordés un instant.

Premièrement, par exemple, beaucoup de gouvernements sont confrontés à de larges déficits budgétaires. Nous verrons certainement une sorte d’austérité budgétaire au cours des 2, 3, 4 ou 5 prochaines années. Cela pourrait freiner certains des pays qui se sont moins bien comportés. Certes, les données démographiques ne changent pas du jour au lendemain, mais elles représentent un défi.

Et nous voyons les taux de fécondité s’effondrer, tandis que la longévité augmente. Ces tendances ne sont pas franchement bonnes ou mauvaises en elles-mêmes. Ce que nous pouvons dire, c’est que la population ou la démographie pourrait freiner la croissance dans un avenir proche, et c’est vrai dans presque tous les pays, à des degrés divers. Nous observons aussi une tendance à la démondialisation. C’est quelque chose qui pèse un peu sur la croissance, de même que les pays qui sont en train de revoir avec qui ils font du commerce, et dans certains cas, réduisent un peu leurs échanges commerciaux.

Les changements climatiques, qui avancent lentement, bien sûr, mais en fin de compte, qui menacent aussi la croissance. Ils ajoutent un peu à l’inflation. Et peut-être est-ce le dernier des grands thèmes à mentionner, en sachant que chacun mériterait beaucoup plus de temps. De façon générale, ce sont des thèmes que nous surveillons, et malheureusement nous allons dans la mauvaise direction, c’est-à-dire que nous perdons de la croissance au lieu d’en gagner.

La seule exception de taille est la technologie. Nous sommes optimistes et espérons voir des avancées technologiques un peu plus rapides à l’avenir, une croissance de la productivité un peu plus rapide. Nous ne savons pas précisément quelle sera cette vitesse, et nous ne savons pas si l’IA générative est une technologie à usage général, capable d’ouvrir la voie à des années, voire des décennies de croissance rapide, et capable de changer le monde. Ce potentiel existe, mais je dirais que ce n’est pas encore une certitude.

Le point important, c’est qu’une meilleure croissance de la productivité pourrait compenser une partie de ces défis thématiques qui se posent pour les années à venir.

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Date de publication : 22 mars 2024

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