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Par  M.NallamalaS.Chen 30 avril 2021

Cette vidéo présente les réflexions de nos équipes de placement locales sur les marchés boursiers du pays. Notamment, elles discutent des facteurs influant sur les occasions de placement, dont :

  • le ralentissement de la mondialisation ;
  • les tensions entre les États-Unis et la Chine ; et
  • l’initiative chinoise « Une ceinture, une route ».

Elles abordent aussi la manière dont elles tiennent compte des facteurs ESG (environnement, société, gouvernance) pour prendre des décisions de placement, et expliquent pourquoi cela importe.

Durée : 16 minutes 58 secondes

Transcription

Après la performance exceptionnelle du marché boursier chinois l’an dernier, à quoi devons-nous nous attendre en 2021?

La Chine a en effet bien tiré son épingle du jeu en 2020.

Le marché a bondi de 27%, dépassant les autres, comme le marché américain qui a gagné 20% et le marché européen qui a stagné. Je crois que la Chine s’est classée au deuxièmerang des ME pour le rendement. Et, maintenant, je dirais que les fondamentaux ont l’air de bien résister. C’est peut-être en partie une illusion d’optique, puisqu’on compare avec les mauvais résultats de 2020, mais bon nombre de mesures économiques semblent réellement bonnes, même par rapport à 2019. En fait, certains des indicateurs à court terme n’ont jamais été aussi bons. Les données sur le FTS [financement total social] et l’indice PMI ont surpassé les attentes du marché.

Pour l’année, la consommation devrait croître de 12% à 13% et les exportations d’environ 15%. Tous les paramètres sont fermes. Alors oui, je dirais que les fondamentaux sont bons.

Des risques pèsent néanmoins sur le marché boursier, les plus importants étant sans doute ceux liés aux politiques et à la réglementation qui planent sur certains secteurs. Notamment sur le secteur Internet, où des règles anti-monopole sont instaurées et nuisent à de gros joueurs comme BABA, Tencent et Meituan. Mais le secteur Internet n’est pas le seul dans cette situation. La propriété et l’éducation sont également touchées, entre autres. Cela agira comme un frein.

Vous avez parlé des valorisations. En 2020, nous avons surtout constaté une hausse des ratios. Or, la tendance devrait s’inverser. Dans la plupart des secteurs, les valorisations atteignent des sommets sans précédent, sauf peut-être du côté des banques et des grandes sociétés pétrolières. Très franchement, certaines de ces hausses sont très difficiles à justifier. Pour trouver exemple, nous n’avons même pas besoin de parler des titres en vogue liés à Internet. Le ratio cours-bénéfices de certaines entreprises stables était de 80 à 100fois, alors que ce multiple n’avait jamais dépassé à peu près 35% auparavant.

Cela finira par changer. Et il y a la liquidité. Vous avez sûrement remarqué que les taux d’intérêt montent aux États-Unis, et cela accroît les problèmes de liquidité un peu partout. En Chine, la liquidité s’est amenuisée aussi à l’approche du Nouvel An chinois.

Par conséquent, nous nous attendons à ce que la croissance du crédit pour l’année s’établisse entre 10% et 15%. Il sera donc de plus en plus difficile de concilier les valorisations élevées avec la tendance de la liquidité. Je crois que ce sera aussi remis en question pendant le reste de 2021.

Bref, je pense que plusieurs tendances qui ont caractérisé les placements en2020 s’inverseront en2021, comme la liquidité excessive, les thèmes liés à la pandémie comme Internet, le télétravail, les vaccins, etc.

Du côté des bonnes nouvelles à court terme, il y a eu une correction de 20% vers la mi-février sur le marché chinois, ce qui l’a ramené à son niveau du début de l’année, tandis que l’indice MSCI Monde a grimpé de 10%, de 10% à 15%, depuis le début de l’année. La frénésie s’est calmée et les valorisations sont revenues à un niveau plus acceptable.

De plus, à long terme, les tendances de la croissance demeurent largement en place et beaucoup de nos thèses structurelles, comme une plus grande affectation du revenu des ménages au marché boursier, restent d’actualité.

Cette année, nous devrons donc miser beaucoup plus sur la recherche ascendante pour cerner les entreprises qui nous conviennent. Selon moi, ce sera notre meilleur point d’entrée dans les circonstances. 2021 semble être le moment idéal pour sélectionner des entreprises que nous détiendrons à long terme.

Du point de vue des placements, quelles sont les conséquences du ralentissement de la mondialisation en Chine et dans le reste de l’Asie?

Il pose assurément des défis.

Pendant les dernières années, notamment sous la présidence de Trump, bien que ce soit maintenant un enjeu bipartisan ou du moins une attitude faisant consensus, on a positionné, ou essayé de positionner, la Chine comme un concurrent stratégique plutôt que comme un allié. Les États-Unis et la Chine ont été de plus en plus enclins à se considérer comme des rivaux, alors que leurs relations avaient été plus coopératives durant les 15dernières années.

La situation ne changera probablement pas de sitôt. Je pense que la tendance antimondialisation n’est pas près de disparaître. Elle ne concerne pas uniquement les États-Unis et la Chine; nous assistons à une montée du populisme dans le monde, tant en Europe qu’en Inde, à une progression de l’autoritarisme. Cela va certainement compliquer un peu les placements.

Les relations économiques évoluent, et les échanges commerciaux passent d’un système multipolaire ou multilatéral à un système unipolaire ou bilatéral.

Qu’est-ce que cela signifie? Un tel changement posera, à certains égards, des problèmes à la Chine, plus précisément pour ce qui est du transfert des technologies ou de l’accès à des technologies plus poussées, surtout si les États-Unis imposent des sanctions à certaines sociétés qui transfèrent des technologies à des entreprises chinoises sur le territoire chinois.

La Chine pourrait-elle donc se trouver isolée, ce qui en théorie, pourrait être la stratégie des États-Unis comme pendant la guerre froide vis-à-vis de l’Union soviétique? Cela nous paraît très improbable. L’économie de l’Union soviétique reposait pas mal sur un seul élément, c’est-à-dire le pétrole. Ce n’est pas le cas de l’économie chinoise, qui est incroyablement diversifiée. Fait plus important: au cours des 15à 20dernières années, le gouvernement chinois a mis en pratique une politique visant à tisser des relations commerciales avec de nombreux pays dans le monde.

Par conséquent, même si l’économie mondiale tend à se disperser, c’est-à-dire à être moins mondialisée, avec les États-Unis d’une part et, peut-être, la Chine d’autre part, de nombreux pays pourront très difficilement tourner le dos à la Chine, même s’ils le désirent. Plus de la moitié des pays dans le monde ont pour principal partenaire commercial, à la fois selon le montant en dollars et selon le volume des importations et des exportations, la Chine et non les États-Unis.

Même si les États-Unis restent politiquement puissants et essayent d’isoler la Chine, ils pourront très difficilement convaincre leurs alliés d’en faire autant. Nous nous attendons donc à ce que les relations entre les pays changent, ce qui compliquera un peu la tâche pour ce qui est des placements. Mais la Chine restera une région où l’on peut investir et les investisseurs pourront difficilement s’en passer; les personnes responsables de la répartition de l’actif ne pourront pas complètement l’ignorer au cours des 10à 15prochaines années.

L’initiative «Une ceinture, une route» du gouvernement chinois continuera-t-elle d’offrir des occasions de placement intéressantes?

Le programme «Une ceinture, une route» a été lancé en 2013. Les investissements totaux qui y sont liés ont atteint leur sommet en 2016 et 2017, lorsque la Chine assouplissait les conditions de liquidité pour contribuer à la relance de l’économie. Depuis 2018, la Chine a resserré sa politique monétaire pour maîtriser l’endettement et les investissements dans ce programme ont sensiblement baissé. Avant 2018, les investissements totaux visaient les ports, le chemin de fer et les centrales de production d’énergie, qui exigent beaucoup de capitaux.

Actuellement, il est très difficile d’inclure ce type d’investissements dans un portefeuille composé de titres chinois. Bon nombre de sociétés qui en profitent sont des entreprises de construction ou des sociétés ferroviaires chinoises. Leurs bénéfices semblent excellents, mais ce sont aussi des titres à forte valeur, car ces entreprises sont constamment confrontées à des problèmes de trésorerie et de comptes clients, de sorte que nous ne pouvons pratiquement pas y investir.

Bref, en 2018 et 2019, on pouvait déjà constater une baisse importante des investissements. En 2020, il y a aussi la pandémie et une augmentation du nombre de défaillances et des problèmes de remboursement des dettes. De toute évidence, d’autres choses ont aussi changé, comme le climat géopolitique, et le fait que la Chine a choisi de s’attaquer à ses propres problèmes structurels.

Je pense que la Chine s’est rendu compte que le fait d’être le principal créancier de pays du Sud-Est asiatique, d’Asie centrale ou d’Afrique, fait en sorte qu’il est très difficile pour elle de saisir les actifs ou d’obtenir un remboursement. Par conséquent, les prêts liés au programme «Une ceinture, une route» ont été limités et le concept a changé.

Le programme n’a pas été abandonné. Le gouvernement chinois parviendra à le recadrer très aisément. Par exemple, une grande partie de l’aide en matière de soins de santé offerte aux pays du Sud-Est asiatique et d’Afrique pourra être catégorisée comme faisant partie du programme «Une ceinture, une route». De plus, la Chine parle maintenant de la version numérique de l’initiative «Une ceinture, une route» pour exporter le savoir-faire numérique, puis des applications, des plateformes Internet, etc.

À mon avis, le programme «Une ceinture, une route» représentera la priorité géopolitique du dirigeant XiJinping. Le programme est là pour de bon, et puisque son cadre a été élargi, il nous offre d’abondantes occasions de placement. La bonne nouvelle, c’est que ce programme ne se limite pas aux entreprises de construction ou aux grandes sociétés d’État, de sorte que le contexte nous est plus favorable pour investir ou choisir des entreprises.

Quelle importance accordez-vous aux facteurs ESG dans vos décisions de placements visant la Chine?

À l’échelle mondiale, RBC et toutes nos équipes des placements sont tenues de prendre en compte les critèresESG dans leurs placements en actions. Cela fait partie intégrante de notre processus. Lorsque nous examinons une société, nous procédons à des évaluations quantitatives et quantitatives de diverses sous-catégories de facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance.

Les facteurs dont nous tenons compte varient selon les sociétés et les secteurs. D’un point de vue descendant, nous pensons que la gouvernance comporte de multiples facettes. Nous examinons des aspects comme la qualité de la direction, ses objectifs et son régime d’encouragement, ainsi que la durabilité d’une entreprise. Nous examinons la comptabilité, et sur le plan quantitatif cela nous semble crucial pour comprendre si une entreprise agit de façon durable.

Et bien entendu, nous effectuons beaucoup de recherche de nature qualitative, en posant les bonnes questions au sujet de la direction et en passant en revue des listes de vérification, qui contiennent essentiellement des questions toutes prêtes que nous prévoyons poser à la direction afin d’obtenir une compréhension globale de l’entreprise et de son secteur d’activité et de déterminer si, à long terme, l’entreprise atteindra les objectifs de développement durable qui nous semblent importants.

C’est important pour un certain nombre de raisons. Premièrement, les investisseurs tiennent à ce que nous le fassions. Et nous savons qui sont nos investisseurs; s’ils estiment que c’est important, alors nous aussi.

Deuxièmement, la durabilité à long terme d’une entreprise est importante du point de vue des investisseurs. Il ne sert à rien d’acquérir le titre d’une société si vous craignez une perte temporaire ou permanente du capital investi parce qu’elle n’atteint pas de façon appropriée les objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance.

Nous voulons éviter de voir un jour dans les médias qu’une société fait telle ou telle chose et que, par conséquent, nous ne pouvons plus conserver notre placement. Nous devons donc veiller à faire tous nos devoirs, et à bien les faire.

En particulier en ce qui a trait à la Chine. Il est très facile de s’en prendre à ce pays vu les nombreuses manchettes négatives dont il fait l’objet dans le monde. Certaines portent sur des problèmes comptables. Nous savons aussi que d’importantes fraudes ont été perpétrées en Chine. Nous utilisons un certain nombre de mesures pour analyser les sociétés en portefeuille d’un point de vue quantitatif. Nous avons recours à des juricomptables indépendants pour passer au peigne fin les renseignements financiers, afin d’éviter d’être trompés ou d’investir dans des sociétés qui ne commettent peut-être pas de véritables fraudes, mais qui empruntent à tout va en se fondant sur leurs bénéfices futurs.

Il s’agit surtout d’un problème comptable ou de qualité de la direction. Il existe aussi des problèmes plus généraux dont les médias mondiaux font grandement état ces temps-ci, par exemple, ce qui se passe au Xinjiang. Il est beaucoup plus délicat de répondre à ces questions et, surtout, de les poser aux sociétés dans lesquelles nous investissons. De toute évidence, il existe également des enjeux culturels dont nous devons tenir compte, ainsi que des différences entre les cultures orientale et occidentale qu’il faut comprendre.

Mais globalement, nous cherchons à éviter les controverses et à bien comprendre les sociétés dans lesquelles nous investissons ainsi que les risques qu’elles prennent. De nombreuses sociétés chinoises sont étroitement liées à certains segments de l’économie face auxquels les investisseurs occidentaux pourraient se sentir mal à l’aise ou troublés. Nous avons donc pour principe de veiller à ce que la composition globale de notre portefeuille soit justifiée et à ce que les capitaux que nous investissons pour le compte de nos clients ne soient pas menacés par les pratiques douteuses des sociétés dans lesquelles nous investissons.

Heureusement, notre philosophie privilégie les sociétés de grande qualité. Les rendements des capitaux investis revêtent une grande importance à nos yeux. Ces entreprises ont donc tendance à éviter une grande partie des enjeux environnementaux qui préoccupent les gens, comme ceux liés au charbon. Mais quand il s’agit d’autres enjeux, comme le travail forcé, nous tâchons de poser les bonnes questions aux sociétés afin d’éviter autant que possible de tels problèmes à l’avenir.

C’est difficile et cela suscite parfois de fortes émotions, mais tout cela fait partie de notre travail. Nous devons atténuer les risques, et c’est souvent sous cet angle que nous considérons l’ESG dans cette partie du monde. Nous cherchons à atténuer le risque pour éviter de perdre l’argent de nos clients.



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