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Par  Siguo Chen 18 octobre 2021

Dans cette vidéo de 12 minutes, Siguo Chen, de l’équipe Actions asiatiques RBC, donne un aperçu de ce qui a causé la récente volatilité des marchés boursiers chinois. Elle donne aussi des informations sur :

  • l’impact sur le marché des récentes mesures réglementaires prises par le gouvernement chinois
  • l’intérêt d’investir dans des entreprises publiques
  • l’avenir des PAPE des sociétés chinoises sur les bourses nord-américaines

Elle nous fait part de ses réflexions sur les avantages d’une répartition des portefeuilles de placement en Chine et sur les occasions qui se présentent en Chine aujourd’hui.

Durée : 11 minutes 46 secondes

Transcription

Qu’est-ce qui attise la récente volatilité des marchés boursiers chinois ?

Depuis un certain temps, la pression réglementaire s’accentue.

Le secteur Internet est le plus touché. C’est ce qui nous a décidés à sous-pondérer fortement la Chine depuis le début de l’année. Il semble qu’on ait vu juste.

Mais les changements réglementaires sont généralisés et touchent de nombreux secteurs, sans se cantonner à Internet. Selon moi, même si certaines mesures n’entraînent que de légères perturbations, il faut se rendre à l’évidence : d’autres peuvent faire beaucoup de dégâts.

Prenons le cas des centres de tutorat parascolaires : des entreprises d’une capitalisation boursière représentant plusieurs dizaines de milliards ont été anéanties en l’espace d’un jour. Mais si l’on considère les réglementations les plus importantes concernant le secteur Internet, je suis d’avis que les règles antimonopole ne sont pas si éloignées des intentions des décideurs politiques des marchés occidentaux.

La principale différence avec la Chine est sa capacité à mettre en œuvre des réformes radicales à une échelle sectorielle, presque en catimini, ou du moins sans beaucoup de communication préalable ou de consultation les investisseurs ou les actionnaires. En revanche, sur les marchés directs, ces réformes sont mises en œuvre chaque année, en exécution de lois, et donnent lieu à de nombreuses consultations et annonces publiques.

Ce n’est pas le cas en Chine. Ce manque de transparence et de visibilité complique avant tout les choses pour de nombreux investisseurs et génère, selon moi, une forte volatilité.


Comment les décisions des autorités chinoises en matière de réglementation ont-elles touché les marchés ?

Les questions à poser maintenant sont d’abord, dans quelle mesure les cours ont-ils intégré ces changements ? Ensuite, combien d’autres changements sont encore prévus ?

La confiance à l’égard des entreprises technologiques a été profondément ébranlée, surtout à cause de la grande incertitude qui subsiste. Toutefois, les valorisations sont bonnes. Prenons Tencent, par exemple. L’entreprise bénéficie de nombreux moteurs de croissance et ses bénéfices ont augmenté de plus de 10 %. Si vous faites la somme de tous les investissements individuels, cela représente déjà environ 40 % de sa capitalisation boursière. Or, son action se négocie actuellement selon un multiple proche de 20 seulement.

Par contre, on peut difficilement prévoir quand auront lieu les prochaines annonces réglementaires, mais nous pouvons certainement en tracer le cadre à partir de certains événements clés. Je pense que la pièce de résistance sera le XXe Congrès du Parti communiste qui se tiendra l’année prochaine. Selon nous, ce congrès explique en partie l’énergie avec laquelle le gouvernement déploie ses mesures réglementaires cette année. Par conséquent, à partir de l’année prochaine, on pourrait assister à une normalisation des annonces réglementaires pour – du point de vue du gouvernement – éviter une volatilité excessive, non seulement sur le marché, mais aussi globalement.

En ce qui a trait à notre positionnement, je crois que nous tiendrons plusieurs signaux politiques à l’œil vers la fin de l’année.


Quelle est votre approche en matière d’investissement dans les entreprises publiques ?

D’une manière générale, c’est vrai, je pense, que les paramètres opérationnels et les rendements pour les investisseurs des entreprises publiques chinoises ne sont pas si bons ; elles ont tendance à détruire la valeur.

Ainsi, pour que Sinopec atteigne le même niveau de production qu’une entreprise comme ExxonMobil par exemple, elle devrait employer quatre fois plus d’employés qu’ExxonMobil. Certaines banques chinoises ont des problèmes similaires sur le plan de l’affectation du capital à leurs capacités.

Nous sommes conscients de ces différences et nous essayons d’éviter les entreprises publiques inefficientes, sans pour autant les exclure systématiquement. Une entreprise publique gérée avec efficacité et professionnalisme peut constituer une très bonne cible de placement.

J’ai un bon exemple en tête ici : l’une des entreprises publiques dans lesquelles nous avons investi depuis la création du fonds. Il s’agit de la plus grande entreprise d’automatisation du réseau électrique. Sa croissance des bénéfices est très stable et son RCP est de l’ordre de 15 à 19 % ; elle nous a procuré de très bons rendements.


Quelles sont vos perspectives concernant les PAPE d’entreprises chinoises sur les bourses nord-américaines ?

Le rythme des PAPE des sociétés chinoises aux États-Unis a fortement ralenti. Côté américain, les entreprises chinoises courent le risque juridique d’être radiées de la cote ou de subir des pressions. Côté chinois, elles courent le risque politique lié au choix d’une inscription à une bourse américaine au lieu d’une bourse chinoise. Sans parler du risque géopolitique global, à savoir la tension entre les deux pays.

Je suis presque certaine que les entreprises chinoises seront moins nombreuses à opter pour une inscription en bourse aux États-Unis.

Maintenant, une autre solution consiste naturellement à s’inscrire en bourse en Chine continentale ou à Hong Kong. Hong Kong ouvre la porte à des sociétés, à des investisseurs institutionnels, au dollar américain et aux marchés internationaux. Cette situation ne changera pas.

Par ailleurs, les autorités chinoises promeuvent de plus en plus la création de nouvelles bourses. La Chine possède par exemple le marché STAR, et envisage l’ouverture d’une nouvelle bourse à Beijing. À mon sens, il y a de très bonnes entreprises qui sont cotées uniquement sur les marchés nationaux de la Chine continentale. À titre d’exemple, la majeure partie des fabricants de batteries pour véhicules électriques, soit 80 % de la chaîne logistique mondiale, se trouve en Chine, et la plupart d’entre elles sont inscrites à des bourses de la Chine continentale.

Je pense que nous devrons simplement élargir nos horizons et investir indifféremment sur plusieurs bourses.


Quels avantages les placements chinois apportent-ils à votre portefeuille ?

Je crois que vous l’avez déjà entendu : un placement en Chine permet de diversifier son portefeuille et d’accéder à l’économie qui se classe au deuxième rang mondial par sa taille et au premier pour sa croissance, à un moment où sa classe moyenne est en plein essor et où l’ESG et la transparence s’améliorent. Voilà tout ce dont on peut profiter. En général, les gens s’entendent sur ces avantages. Ils restent valables et justifient toujours de conserver des participations en Chine.

À mon avis, la question est maintenant de savoir si la région nous réserve toujours de bonnes occasions d’investissement au vu du resserrement de la réglementation et du processus actuel de désendettement.

J’aimerais souligner une chose : les gens se sont focalisés sur les sociétés à grande capitalisation, à savoir les entreprises les plus touchées par la réglementation. À titre d’exemple, l’indice général MSCI China s’est replié de 16 % depuis le début de l’année, principalement plombé par des sociétés à grande capitalisation justement. Par contre, le CSI 500, qui est aussi un indice très général d’actions de catégorie A de sociétés chinoises à petite et moyenne capitalisation a produit un rendement de 16 % depuis le début de l’année.

Je pense que c’est un bon indicateur de la profondeur tant de l’économie que du marché. Sa diversité est impressionnante : le choix de secteurs et de thèmes est vaste, et la plupart sont moins couverts qu’en Occident.

Le risque politique existe, bien sûr, mais n’oublions pas que de nombreux secteurs tels que l’énergie renouvelable et la consommation de semi-conducteurs ont aussi le vent en poupe sur le plan politique. Et c’est là que nous trouverons des occasions.


Selon vous, où se trouvent les occasions en Chine aujourd’hui ?

En ce moment, on a manifestement la nouvelle économie, c.-à-d. l’énergie renouvelable, les véhicules électriques et une partie de la fabrication de produits haut de gamme. Il y a aussi l’économie traditionnelle, c.-à-d. le pétrole et le gaz, l’immobilier et la finance. De toute évidence, les occasions concerneront surtout la nouvelle économie.

Mais pour en revenir aux thèmes, l’un des principaux avantages d’investir en Chine réside dans la diversification. Et la Chine n’est pas... en fait, la Chine est probablement l’un des rares marchés qui ne se négocient pas à son sommet historique. Vous pouvez accéder au marché chinois moyennant des valorisations plus basses et plus raisonnables.

Il y a évidemment des explications à ce phénomène. Mais quand la majeure partie des nouvelles règles sera mise en place, si les marchés américains dégringolent, je pense que la Chine sera le marché qui sera le plus préservé de cette baisse.

Et si on réfléchit bien, la situation actuelle ressemble fort à ce qui s’est passé en 2018. Une liquidation est survenue en Chine, en mai je crois, à mesure que le désendettement s’est fait sentir sur le marché et que la guerre commerciale s’est intensifiée au moment où la réglementation du secteur des jeux a été durcie. La liquidation massive en Chine a donc eu lieu en mai ou à peu près.

À la fin de 2018, les marchés américains ont commencé à se replier, en raison du resserrement des conditions financières et de la hausse des taux auxquels il faut ajouter la situation du crédit. Or, la Chine a fait partie des marchés qui ont le mieux résisté pendant cette liquidation. Vous voyez donc là aussi les avantages de la diversification. Voici donc pour la dynamique à court terme.

À long terme, nous examinons les facteurs structurels que nous avons déjà mentionnés, ainsi que les changements. L’une des principales lignes directrices est que nous entrevoyons un changement de la répartition de la richesse des ménages chinois en faveur des actions. À l’heure actuelle, elles ne représentent qu’environ 11 % de la richesse des ménages. Les placements dans les actions se feront, selon nous, au détriment de l’immobilier, qui représente maintenant environ 50 % maintenant. Et c’est ce qui donnera principalement le vent en poupe aux marchés boursiers chinois.



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