Dans cette vidéo, Dagmara Fijalkowski nous fait part de quatre raisons pour lesquelles les taux d’intérêt ne sont pas susceptibles d’augmenter au cours de la prochaine année. Les répercussions du dénouement des élections sur la stimulation monétaire et la relance économique semblent notamment indiquer que les taux resteront bas à court terme.
Durée : 2 minutes 44 secondes
Transcription
Nous croyons qu’il y a quatre raisons pour lesquelles les taux ne vont pas augmenter au cours de la prochaine année.
Tout d’abord, les banques centrales ont l’intention de maintenir des taux réels négatifs afin d’aider les économies à surmonter les ravages de la COVID-19 et les fermetures, et à repartir de l’avant.
Deuxièmement, le stock mondial d’obligations à taux négatif se situe encore une fois à un niveau élevé de 17 billions de dollars, ce qui signifie que les obligations du Trésor américain sont attrayantes pour les investisseurs étrangers, notamment les investisseurs japonais et européens.
Même avec couverture du risque de change, elles produisent un rendement en revenu supérieur à celui des obligations intérieures.
Troisièmement, les prévisions d’inflation devraient demeurer très basses au cours des deux prochaines années. Elles le seront parce que la COVID-19 a causé un écroulement de la demande découlant de l’ampleur du chômage et parce que le prix du pétrole est faible. Tous ces facteurs se reflètent dans les obligations indexées sur l’inflation, qui évaluent le point d’équilibre du taux d’inflation à moins de 2 % sur des périodes de cinq, dix et 20 ans.
Et enfin, la quatrième raison. Après les élections, les probabilités de mesures de relance budgétaire importantes ont diminué, compte tenu de la division des pouvoirs à la Maison-Blanche. La possibilité d’une stimulation supplémentaire offerte par la politique monétaire a toutefois augmenté. Qu’il s’agisse de l’ampleur ou de la durée de leurs interventions, nous croyons que les banques centrales sont susceptibles d’accroître la stimulation monétaire.
Pour ces quatre raisons, nous croyons que les taux des obligations du Trésor américain resteront faibles ou diminueront encore au cours de la prochaine année.
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