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Par  Eric Lascelles 09 février 2021

Contenu de cet article :

Webémission mensuelle

Notre webémission économique de février est maintenant disponible ; elle s’intitule Les nouveaux variants du virus et les vaccins.

Aperçu

Malgré la déception qu’a causé le Super Bowl à certains, la dernière semaine nous a sans doute donné plus de bonnes nouvelles que de mauvaises. Voici quelques points positifs :

  • Les infections à la COVID-19, les décès et les hospitalisations sont en forte baisse.
  • La vaccination se poursuit à bon rythme.
  • L’économie des États-Unis semble plutôt bonne en ce début de 2021, et pourrait être favorisée par des mesures de relance budgétaire.
  • Selon notre analyse du cycle économique aux États-Unis, le pays en est au stade initial et les données sont très bonnes.

À l’inverse, voici certains points négatifs :

  • Le rythme des inoculations demeure un peu moins rapide à l’échelle mondiale que nous l’aurions souhaité et beaucoup plus lent dans certains pays, comme le Canada.
  • Le nouveau variant sud-africain résiste aux vaccins.

Le point sur la COVID-19

À l’échelle mondiale, les infections à la COVID-19 ont chuté de 43 % au cours du dernier mois, un résultat remarquable (voir le graphique suivant). Le nombre de décès dans le monde est aussi en baisse.

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 dans le monde

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 dans le monde

Au 7 février 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA

La situation s’améliore constamment et considérablement dans les pays émergents, mais c’est dans les pays développés que les baisses sont les plus marquées (voir le graphique suivant).

Nombre de cas de COVID-19 dans les pays émergents et dans les pays développés

Nombre de cas de COVID-19 dans les pays émergents et dans les pays développés

Au 7 février 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien d’infections. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA

Les améliorations ne se limitent pas à quelques pays seulement. En effet, la tendance est très répandue, comme en témoigne le nombre de pays qui enregistrent des taux de transmission inférieurs au seuil critique de 1 (voir le graphique suivant). Seuls l’Iran et la France enregistrent des taux d’infection légèrement en hausse.

Un taux de transmission supérieur à 1 indique que la COVID-19 s’accélère

Un taux de transmission supérieur à 1 indique que la COVID-19 s’accélère

Au 7 février 2021. Le taux de transmission correspond à la variation sur sept jours de la moyenne mobile sous-jacente sur sept jours du nombre de nouveaux cas par jour, lissée à l’aide de la moyenne mobile sur 14 jours. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA

Améliorations substantielles

Les États-Unis, l’un des pays sur lesquels nous nous concentrons, sont parvenus à réduire le taux d’infection quotidien de pas moins de 53 % depuis le sommet atteint le 7 janvier. Le taux journalier n’a pas été aussi bas depuis le 12 novembre (voir le graphique suivant). Le nombre de décès n’a pas encore diminué, mais il devrait commencer à chuter rapidement au cours des prochaines semaines, compte tenu du décalage normal entre les infections et les décès.

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 aux États-Unis

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 aux États-Unis

Au 7 février 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA

Le Canada vit une situation semblable. Le taux d’infection quotidien a chuté de 57 % depuis le sommet atteint le 9 janvier, retrouvant ainsi un niveau que nous n’avions pas vu depuis le 10 novembre (voir le graphique suivant). Contrairement aux États-Unis, par contre, le pays observe déjà une baisse du nombre de décès.

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 au Canada

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 au Canada

Au 7 février 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès.Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA

S’établissant à 69 %, la baisse du nombre de cas quotidiens est encore plus nette au Royaume-Uni, malgré le fait que le pays soit aux prises avec un variant plus contagieux (voir le graphique suivant). Soulignons néanmoins qu’en raison de la très forte progression du virus à la fin de 2020, la diminution actuelle ne fait que ramener le taux d’infection à ce qu’il était au 15 décembre. Nous espérons que la situation continuera de s’améliorer, quoique les baisses pourraient être de moindre ampleur.

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 au Royaume-Uni

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 au Royaume-Uni

Au 7 février 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA

Taux de mortalité en quelques calculs

Il suffit de quelques calculs sommaires pour voir à quel point le nombre de décès devrait diminuer d’ici un ou deux mois. Deux facteurs expliquent cette amélioration prévue :

  1. Prenons l’exemple du Royaume-Uni. Le taux d’infection du pays a déjà chuté de 69 % par rapport à son sommet, et on peut raisonnablement s’attendre à ce que la baisse atteigne 75 % en quelques jours. Il s’agit donc d’une réduction par quatre du taux d’infection.
  1. En ce qui concerne les efforts de vaccination, le Royaume-Uni est parmi les pays de tête. D’ici quelques semaines, il aura inoculé une première dose à ses citoyens les plus à risque. Les estimations varient, mais on pense qu’une seule dose procurerait une protection d’environ 70 %. Sachant que les plus vulnérables comptent pour plus de 80 % de tous les décès causés par la COVID-19, le taux de mortalité devrait chuter d’environ 56 % au cours du prochain mois.

Si l’on combine cette donnée au fait que le taux d’infection baisse, le nombre de décès pourrait être dix fois moins élevé à terme. Autrement dit, le Royaume-Uni, qui enregistrait récemment jusqu’à 1 200 décès attribuables à la COVID-19 par jour, pourrait voir ce nombre s’établir à 120 par jour au début de mars. De plus, les données sur les décès devraient continuer de s’améliorer à partir de ce moment-là :

  • si le nombre d’infections continue de diminuer (l’élan actuel va en ce sens, mais il n’y a pas de certitude)
  • si la vaccination se poursuit (ce qui est très probable).

Israël : Les résultats tardent à venir

Israël domine la course à la vaccination – nous y reviendrons – mais cela a encore peu d’effet notable sur le nombre de cas. En fait, le pays a même connu une hausse temporaire des infections au cours de la dernière semaine. Nous avons d’ailleurs exploré différentes explications possibles à ce phénomène dans le bulletin de la semaine dernière.

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 en Israël

Cas de COVID-19 et décès causés par la COVID-19 en Israël

Au 7 février 2021. Moyennes mobiles sur sept jours du nombre quotidien de nouveaux cas et de décès. Sources : OMS, Macrobond, RBC GMA

Heureusement, il semble que le nombre de morts en Israël commence à baisser. C’est logique, car le déclin du nombre de décès devrait être beaucoup plus prononcé que celui du nombre d’infections, étant donné la manière dont sont ciblés les candidats à la vaccination. Il convient de souligner que des études plus précises confirment que les Israéliens vaccinés sont beaucoup moins susceptibles d’être infectés ou hospitalisés que la normale. La hausse susmentionnée n’est donc pas due à l’échec des vaccins.

Risques associés à d’éventuelles vagues d’infection

Comme le virus est en recul presque partout, il est tentant de crier victoire. La récente amélioration est certes la bienvenue, mais il faut néanmoins reconnaître qu’il pourrait y avoir d’autres vagues. Nous voyons trois risques majeurs et un risque de moindre importance :

  1. Les nouveaux variants du virus, plus transmissibles, finiront sans doute par toucher toute la planète. Le cas échéant, le nombre d’infections pourrait repartir en hausse. Les efforts de vaccination pourraient même en être partiellement compromis, le variant sud-africain résistant à certains vaccins. N’oublions pas, cependant, que le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud sont parvenus à contrôler la propagation de ces variants.
  1. Les économies amorcent la réouverture. Jusqu’à présent, les changements ont été limités et ils risquent peu de raviver le virus. Or, la pression est forte sur les politiciens pour qu’ils normalisent davantage l’activité économique. Il y a donc un risque réel que la réouverture suscite un trop grand enthousiasme et qu’elle entraîne une nouvelle vague de virus et donc, d’autres confinements.
  1. Il demeure possible – bien que ce soit loin d’être démontré – que des effets saisonniers soient en partie responsables de la diminution récente du taux d’infection. L’hiver ne serait en fin de compte pas la saison la plus propice à la transmission du virus ; ce serait plutôt l’automne et le printemps. Apparemment, c’est au cours de ces deux saisons que la propagation de la grippe espagnole aurait été la plus vive et, jusqu’à présent, les deux pics de COVID-19 sont survenus au printemps et à l’automne 2020. S’il ne s’agit pas d’une simple coïncidence, cela signifie qu’il pourrait être plus difficile de juguler le virus au cours des prochains mois.
  1. Il reste un risque de bien moindre importance, à savoir que les rassemblements qui ont sans doute eu lieu en marge du Super Bowl et qui se produiront peut-être également pendant le Nouvel An lunaire dans une grande partie de l’Asie pourraient temporairement accélérer la propagation du virus au cours du mois à venir, tout comme Noël est peut-être à l’origine de la hausse des cas observée à la fin de décembre et au début de janvier.

Bien sûr, les campagnes de vaccination de plus en plus étendues devraient en fin de compte écarter l’un ou l’autre des risques qui pourraient se concrétiser temporairement. Il n’en demeure pas moins que le nombre d’infections pourrait bien augmenter de nouveau pendant un certain temps au cours des prochains mois.

Les pays commencent à rouvrir

Le nombre d’infections à la COVID-19, de décès et d’hospitalisations étant en baisse, certains territoires commencent à rouvrir leur économie. À notre avis, le principal critère dont les pays tiennent compte est le taux d’hospitalisation. En effet, un fonctionnaire du Québec a récemment indiqué que la province pourrait absorber quatre à six fois plus d’infections sans qu’il y ait d’incidence sur les hôpitaux une fois que les personnes âgées auront été vaccinées. La capacité du réseau de la santé avait d’ailleurs été au cœur de la décision de restreindre les activités prise à la fin de l’automne et sera sans doute un facteur important des plans de réouverture.

Les données relatives aux hospitalisations s’améliorent déjà considérablement aux États-Unis. En Californie, le nombre de patients hospitalisés a déjà diminué de plus de 40 % (voir le graphique suivant). L’amélioration est également importante en Floride et au Texas, mais plus hésitante dans l’État de New York, où elle est tout de même bien réelle (voir le graphique suivant).

Californie

Californie

Au 7 février 2021. Moyennes mobiles sur sept jours des nouveaux cas quotidiens utilisées comme courbe de tendance. Sources : The COVID Tracking Project, Macrobond, RBC GMA

État de New York

État de New York

Au 7 février 2021. Moyennes mobiles sur sept jours des nouveaux cas quotidiens utilisées comme courbe de tendance. Sources : The COVID Tracking Project, Macrobond, RBC GMA

Certes, nous ne voyons pas encore les effets de la timide réouverture dans notre indice de rigueur dans le monde (voir le graphique suivant), mais les règles ont assurément changé dans un certain nombre de territoires.

Indice de rigueur dans le monde

Indice de rigueur dans le monde

Au 7 février 2021. L’indice de rigueur dans le monde évalue la rigueur des mesures de confinement qui restreignent la mobilité dans 50 économies cibles. Sources : Université d’Oxford, FMI, Macrobond, RBC GMA.

Aux États-Unis, l’ordre de confinement de la Californie a pris fin le 25 janvier. Le Massachusetts a récemment augmenté la capacité autorisée de ses restaurants et de ses salles de sport. Le président Joe Biden s’est engagé à rouvrir la plupart des écoles primaires et secondaires au cours de ses 100 premiers jours au pouvoir.

AuCanada, l’Alberta et le Québec ont déjà rouvert leurs écoles, et d’autres provinces leur ont emboîté le pas. Le Québec a autorisé la réouverture des magasins non essentiels, des salons de coiffure et des musées. Les activités de plein air sont maintenant permises en compagnie d’un maximum de trois personnes d’autres ménages.

Malgré la tendance à la réouverture, il est important de ne pas aller trop rapidement. Le taux d’infection quotidien est encore trop élevé dans beaucoup de pays, même si l’évolution est encourageante.

En revanche, de nombreux États commencent à imposer des mesures plus strictes qu’auparavant en ce qui a trait à un aspect important : les voyages internationaux. Compte tenu de la peur de la propagation de variants plus contagieux (et en partie plus résistants aux vaccins), ils limitent maintenant les voyages transfrontaliers.

Progrès en matière de vaccination

Plus de 119 millions de doses de vaccin ont été administrées à l’échelle mondiale, soit une augmentation d’environ 20 % au cours de la dernière semaine seulement. Soixante-sept pays ont désormais entamé leur campagne de vaccination.

Israël continue de mener le bal, avec un score enviable de 62,8 doses administrées par 100 habitants (voir le graphique suivant). Rappelons-nous que dans la mesure où la plupart des vaccins nécessitent deux doses, le pays n’a pas encore protégé la moitié de ses citoyens. Il se trouve toutefois vraisemblablement presque à mi-chemin de l’immunité collective.

Nombre cumulatif de doses administrées par pays

Nombre cumulatif de doses administrées par pays

Au 27 janvier 2021. Nombre cumulatif total de doses administrées par pays par 100 habitants. Sources : Our World in Data, Macrobond, RBC GMA

Le Royaume-Uni et les États-Unis devancent toujours la majorité des autres pays développés, avec respectivement 18,4 et 11,6 doses par 100 habitants. Cela représente une progression importante par rapport à la semaine précédente (voir le graphique suivant).

Nombre de doses de vaccin contre le coronavirus qui ont été administrées

Nombre de doses de vaccin contre le coronavirus qui ont été administrées

Au 7 février 2021. Moyenne mobile sur sept jours du nombre quotidien de doses de vaccin administrées, par million de personnes. Sources : Our World in Data, Macrobond, RBC GMA

L’Europe continue d’accuser du retard sur ces deux pays, bien qu’elle se soit considérablement améliorée. Les principaux pays membres affichent un bilan de 3 à 4 doses par 100 habitants. À l’inverse, le Canada reste à la traîne, avec seulement 2,8 doses par 100 habitants.

Nouveaux vaccins

Les dernières semaines ont été bonnes pour les nouveaux vaccins. Il y a deux semaines, des annonces encourageantes ont été publiées concernant les vaccins de Johnson & Johnson et de Novavax. La semaine dernière, on a pris connaissance de résultats positifs au sujet du vaccin russe Spoutnik.

Si ce nom vous dit quelque chose, c’est parce que le pays en a parlé l’été dernier, après avoir effectué des tests minimaux. Heureusement, les tests subséquents ont confirmé les allégations initiales, avec un taux d’efficacité de 92 % contre les cas symptomatiques de COVID-19 (un pourcentage semblable à celui des meilleurs vaccins). De plus, il serait efficace à 100 % contre les cas graves et modérés de la maladie, un résultat impressionnant.

Il convient que noter que la Russie a sans doute encore une fois agi prématurément, car elle n’a pas encore fait d’essais cliniques, n’ayant examiné que 20 000 personnes sur une population cible de 40 000. On peut néanmoins s’attendre à ce que le vaccin se joigne aux autres d’ici quelques mois. Il sera alors probablement destiné en majeure partie aux pays émergents.

Craintes de mutation du virus

Si aucun nouveau variant n’est le bienvenu, la souche sud-africaine est la plus préoccupante, comme nous le signalons depuis plusieurs semaines. Non seulement elle est plus contagieuse et potentiellement plus mortelle que le virus original, mais elle semble aussi beaucoup plus résistante aux vaccins existants. Tous les grands fabricants ont rapporté une efficacité réduite de leur vaccin par rapport à ce variant.

Une nouvelle étude sur le vaccin d’AstraZeneca, qui conclut que celui-ci ne protège pas contre les formes légères ou modérées du variant sud-africain, est particulièrement préoccupante. Il est apparemment trop tôt pour savoir s’il freine les formes plus graves de la maladie, les hospitalisations ou les décès. Pour le moment, l’Afrique du Sud a naturellement choisi de suspendre son déploiement du vaccin d’AstraZeneca.

Moderna prévoit produire une dose de rappel pour pallier le taux d’efficacité plus faible. Pfizer soutient qu’aucune nouvelle dose de rappel n’est nécessaire pour son vaccin. La plupart des fabricants affirment qu’ils peuvent modifier leur vaccin, au besoin, mais qu’il faudrait probablement effectuer des tests sur quelques mois.

Le point sur le protectionnisme vaccinal

Le protectionnisme vaccinal demeure une redoutable embûche à la distribution des vaccins. Fait important, l’Union européenne (UE) a maintenant mis en place des contrôles à l’exportation. Ainsi, elle peut en principe stopper l’exportation des vaccins et suivre de plus près leur destination. Plus particulièrement, l’UE a menacé de bloquer l’exportation des doses du vaccin d’AstraZeneca au Royaume-Uni après la réduction de son approvisionnement.

Bien que le Canada ne semble pas être ciblé, cette décision pourrait en théorie le priver lui aussi du précieux sérum. La commissaire au commerce de l’UE aurait assuré aux politiciens canadiens que la nouvelle règle ne serait pas utilisée contre le Canada. Cependant, il est inquiétant de constater que le Canada ne figure pas sur une liste de 120 pays exemptés.

Par ailleurs, étonnamment peu d’attention a été portée au protectionnisme vaccinal américain. Un débat fait toujours rage à savoir si un décret récent de Donald Trump ou la Defense Production Act pourraient théoriquement limiter les exportations de vaccins. Jusqu’à présent, les preuves sont éloquentes : aucune dose de vaccin contre la COVID-19 ne quitte les États-Unis pour le moment. Le fait que ce soit les usines européennes plutôt que les usines américaines situées tout juste de l’autre côté de la frontière qui approvisionnent le Canada en dit long. Or, la situation ne s’explique pas seulement par la nécessité pour les fabricants de vaccins de s’assurer que les États-Unis ne sont pas à la traîne par rapport aux autres pays. Par habitant, la vaccination a progressé trois fois plus lentement dans l’UE qu’aux États-Unis. Pourtant, ce sont les usines européennes qui doivent partager leur production.

Enfin, un certain dénouement : l’Inde exporte maintenant une partie des vaccins qu’elle produit, alors qu’elle avait initialement prévu une utilisation exclusivement nationale pour le premier semestre de 2021.

Quels sont les critères d’allocation des vaccins ?

La façon dont les fabricants de vaccins choisissent de les distribuer reste un peu mystérieuse. Nous entrevoyons six facteurs principaux. Aucun n’explique parfaitement le processus d’allocation et la plupart se heurtent à des contradictions, mais collectivement, ils reflètent l’essence de la logique sous-jacente.

  1. Les vaccins semblent être distribués en partie sur la base du nombre de doses commandées par habitant. Ainsi, les États-Unis et le Royaume-Uni occupent le deuxième et le troisième rang au chapitre du nombre de doses commandées par rapport à leur population, et ils figurent effectivement parmi les pays qui reçoivent le plus de doses par habitant. Par contre, ce critère n’explique pas tout, puisque le Canada a commandé de loin le plus grand nombre de doses par habitant, mais il accuse un retard considérable. En outre, Israël a commandé étonnamment peu de doses par habitant et pourtant, le pays a une grande longueur d’avance en ce qui concerne son approvisionnement en vaccins.
  1. La nationalité des fabricants et l’emplacement de leurs usines semblent influer sur la distribution des vaccins. Dans la mesure où jusqu’à présent, les grands fabricants sont principalement américains, européens, britanniques et chinois (et où la plupart des usines sont situées dans ces mêmes régions), il est logique que ces pays obtiennent un nombre disproportionné de doses. Israël et quelques pays du Moyen-Orient représentent de curieuses exceptions à cette règle.
  1. Le moment où chaque pays a passé commande semble avoir de l’importance. Ainsi, AstraZeneca a révélé que l’UE avait reçu moins de doses par habitant que le Royaume-Uni, parce qu’elle avait soumis sa commande trois mois après ce pays. Cet argument pourrait expliquer en partie la mauvaise performance du Canada, puisque le pays a soumis ses commandes tardivement après avoir tenté d’obtenir des vaccins chinois ; ce plan ne s’est jamais concrétisé (possiblement à cause des tensions persistantes entre les deux pays). Ce n’est toutefois pas le seul facteur que les fabricants de vaccins prennent en compte, puisqu’Israël n’a finalisé sa commande auprès de Pfizer qu’à la mi-novembre, alors que le Canada avait passé la sienne au début d’août.
  1. Le prix que chaque pays paie par dose semble entrer en ligne de compte. Cette information n’ayant pas été rendue publique, son incidence sur la distribution des vaccins n’est pas claire. Selon certaines fuites, l’Afrique du Sud aurait payé les vaccins d’AstraZeneca sensiblement plus cher que d’autres pays qui avaient passé leurs commandes plus tôt. Toutefois, la société a répliqué qu’en plus de leurs commandes, ces derniers avaient largement contribué au financement de la recherche, alors que l’Afrique du Sud n’a fait qu’acheter des vaccins. Le facteur prix ne joue vraisemblablement pas un rôle central.
  1. Des considérations d’ordre géopolitique pourraient aussi avoir une incidence. On remarque que de grands et puissants pays, comme les États-Unis et le Royaume-Uni, se classent parmi les chefs de file en matière de vaccination. La plupart des pays en développement arrivent loin derrière. Les sociétés ne peuvent se permettre de se mettre les plus grands pays à dos. Comme on l’a vu dernièrement, l’approvisionnement du Canada a été plus fortement réduit que celui de l’Europe à la suite des problèmes de production. Le cas d’Israël peut s’expliquer du fait que ce n’est pas d’hier que ce pays jouit d’une importance géopolitique disproportionnée en regard de sa taille, et aussi du fait que son premier ministre semble s’être montré particulièrement persuasif lors des 13 appels téléphoniques avec le chef de la direction de Pfizer, manifestant une très forte volonté politique. En revanche, le poids géopolitique dans le monde n’explique pas tout, étant donné que les Émirats arabes unis aussi ont obtenu beaucoup plus de doses que la plupart des pays.
  1. Enfin, les clauses négociées par les pays dans le cadre de leurs contrats avec les fabricants de vaccins ont vraisemblablement une incidence. Par exemple, il semble que les États-Unis aient négocié une entente d’exclusivité avec Pfizer et Moderna, de sorte que les premières doses fabriquées dans ce pays seront réservées aux Américains. Par contre, l’UE n’a obtenu qu’un accord d’approvisionnement « dans la mesure du possible » avec AstraZeneca et ne semble pas avoir réussi à limiter les exportations à partir des installations situées sur son territoire. Évidemment, on ne sait pas si les États-Unis ont mieux négocié ou s’ils ont simplement pu imposer leurs exigences parce que de nombreux fabricants de vaccins y sont domiciliés. Pour sa part, Israël aurait promis aux fabricants de vaccins un accès aux données médicales détaillées des personnes vaccinées.

Nous ne sommes pas en mesure de savoir lesquels de ces facteurs ont le plus (ou le moins) d’importance. D’ailleurs, il nous est impossible d’évaluer précisément certains éléments, comme les considérations d’ordre géopolitique, et nous n’avons pas accès à certaines données, comme la nature des contrats qui ont été signés.

Une chose est sûre : le Canada accuse un retard important en matière de vaccination. Les trois raisons les plus probables de ce retard sont les suivantes :

  • l’absence de capacité de production sur son territoire ;
  • le fait que le pays a passé ses commandes tardivement ;
  • une influence politique insuffisante.

Il n’est pas possible de dire si le contrat a été bien négocié ou non (ni de connaître la mesure dans laquelle ce retard a été influencé par les raisons que nous avons mentionnées).

Selon les déclarations du gouvernement fédéral, le pays serait toujours sur la bonne voie pour recevoir le nombre convenu de doses d’ici la fin des premier et deuxième trimestres, malgré un démarrage moins rapide que prévu au premier trimestre.

Fait inquiétant, la revue The Economist prédit maintenant que le Canada aura terminé de vacciner sa population d’ici le milieu de 2022, comparativement à la fin 2021 pour les États-Unis et l’Europe de l’Ouest. En ce qui concerne le rythme de vaccination pour tous ces pays, nos perspectives sont un peu plus optimistes que celles de The Economist. Cependant, nous ne fermons pas les yeux sur les risques qui pèsent sur le Canada, tout particulièrement si l’UE commence à jouer dur avec les producteurs européens.

Évolution de la conjoncture économique

Contre toute attente, 2020 finit bien

La fin de 2020 n’était pas nécessairement bonne pour l’économie, qui commençait à souffrir des dégâts de la deuxième vague. Or, ces dommages semblent beaucoup moins lourds qu’on ne le craignait initialement.

Dans la zone euro, le PIB pour le quatrième trimestre s’est récemment établi à -0,7 % (non annualisé) – un résultat légèrement supérieur aux prévisions générales. Ainsi, les conséquences de la deuxième vague sur l’économie représenteraient moins du dixième de ce qu’on avait observé au printemps, alors que le PIB avait reculé de 3,7 % au premier trimestre et chuté de 11,7 % au deuxième trimestre.

Rappelons que le PIB des États-Unis pour le quatrième trimestre est en hausse de 4 % sur une base annualisée. Même s’il est en perte de vitesse par rapport au trimestre précédent, son rendement demeure solide. Quant au Canada, il semble avoir lui aussi évité la régression économique à la fin de 2020. En effet, tout indique que les gains mensuels pour novembre et décembre se traduiront par une hausse du PIB de quelque 8 % pour le quatrième trimestre, sur une base annualisée.

Bien entendu, les dégâts de la deuxième vague sur l’économie nord-américaine arriveront plus tard, ce qui veut dire qu’il faut rester sur ses gardes pendant les premiers mois de 2021.

Le rapport sur l’emploi aux États-Unis retourne en territoire positif

Après avoir déploré la perte de 227 000 emplois en décembre 2020, l’économie américaine connaît de meilleurs jours, avec l’ajout net de 49 000 emplois en janvier. Même si ce résultat demeure décevant par rapport à la normale (en ce sens qu’il faut près de 100 000 nouveaux travailleurs par mois rien que pour répondre à la croissance démographique), il est bon de retourner en territoire positif. 

Le sondage auprès des ménages, qui est moins fiable (et moins suivi), fait état d’une forte augmentation de 201 000, après avoir évité de baisser le mois précédent. Quant aux taux de chômage et de sous-emploi, ils ont reculé respectivement de 6,7 % à 6,3 % et de 11,7 % à 11,1 %.

Après un début de mois difficile, les inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis étaient de nouveau en baisse à la fin janvier. Par conséquent, il se pourrait que les chiffres sur la création d’emplois pour février s’améliorent quelque peu.

Toujours dans les statistiques américaines, l’indice des directeurs d’achats (PMI) du secteur des services de l’Institute for Supply Management (ISM) pour janvier n’est pas seulement resté à un niveau élevé : il a continué de progresser pour passer de 57,2 à 58,7. Ainsi, il semblerait que l’économie américaine poursuit sa croissance au début de 2021. Par la suite, le taux de croissance est plus susceptible de s’accélérer que de reculer, compte tenu de l’étendue des mesures de relance, de la rapidité de la campagne de vaccination et des statistiques encourageantes sur le virus.

Données sur l’emploi au Canada

Contrairement à ce qu’on observe aux États-Unis, l’emploi est en baisse au Canada, et ce, pour un deuxième mois consécutif. Ainsi, le pays a perdu pas moins de 213 000 postes en janvier. Comme on le sait, les données sur l’emploi au Canada sont connues pour être vulnérables. Cela dit, la perte d’emplois porte à croire que la deuxième vague a infligé des dégâts beaucoup plus importants à l’économie canadienne qu’à l’économie américaine, ce qui est logique, car au cours de la même période, le Canada était en confinement beaucoup longtemps que les États-Unis. S’il y a une lueur d’espoir dans tout cela, c’est que le Canada a réussi à créer 13 000 postes à temps plein, ce qui veut dire qu’il a éliminé beaucoup plus de postes à temps partiel que le résultat global ne porte à croire.

Par ailleurs, le taux de chômage du Canada a augmenté, passant de 8,8 % à 9,4 %. Il est donc à la traîne des États-Unis de trois points de pourcentage. La différence entre les deux oscille généralement autour de deux points de pourcentage pour une foule de raisons et de facteurs liés à la saisonnalité supérieure des emplois. Cependant, une fois les données corrigées en conséquence, le marché canadien de l’emploi est maintenant en perte de vitesse par rapport à celui des États-Unis.

Fait intéressant, d’autres données économiques de janvier pour le Canada n’ont pas été mauvaises. Deux des trois indicateurs avancés mensuels que nous suivons ont progressé au cours du mois, et deux des trois sont à des niveaux correspondant à une croissance de l’économie. Il y a donc un risque que l’économie canadienne se soit contractée en janvier (notamment parce qu’elle a réussi à résister à un déclin en décembre), mais ce n’est pas certain. Notre scénario de base suppose également une légère baisse du PIB au premier trimestre.

Économie de temps de déplacement

Une étude a été menée récemment aux États-Unis pour tenter de calculer le temps que les gens qui ont fait du télétravail en raison de la pandémie ont gagné grâce à l’élimination de leurs déplacements quotidiens. Le temps ainsi gagné est stupéfiant : plus de 9 milliards d’heures entre mars et septembre seulement. Cependant, il est un peu déprimant de voir ce que les gens ont fait de leur temps libre. Ils ont consacré 43 % de ce temps additionnel à travailler plus, 27 % à s’occuper davantage des enfants et des tâches ménagères, et seulement 30 % à faire plus d’activités de loisirs et d’exercice. En tant qu’économiste, j’imagine que je devrais être heureux que la production économique ait légèrement augmenté en raison du surcroît de travail des gens, mais en tant qu’humain, je ne le suis pas !

Le point sur le cycle économique

Chaque trimestre, nous procédons à la mise à jour de notre feuille de pointage du cycle de l’économie américaine afin de mesurer l’état d’avancement du cycle de façon rigoureuse. Après que la feuille de pointage a diagnostiqué une récession au milieu de 2020, puis pointé à la fois vers un « début de cycle » et un « stade initial » à la fin de 2020, le dernier relevé montre maintenant que le cycle est résolument à un « stade initial » (voir le tableau suivant).

Feuille de pointage du cycle de l’économie américaine

Feuille de pointage du cycle de l’économie américaine

Au 3 février 2021. L’ombrage indique la pondération accordée à chacune de ces variables selon le stade du cycle économique. Source : RBC GMA

Il est intéressant de noter que le deuxième scénario le plus plausible pour le cycle économique est maintenant celui du « milieu de cycle », même si cette hypothèse se situe loin derrière celle du « stade initial » et devance à peine celle du « début de cycle ». Par ailleurs, le scénario de « récession » s’est replié en arrière-plan, occupant, loin derrière, le quatrième rang (voir le graphique suivant).

Feuille de pointage du cycle de l’économie américaine

Feuille de pointage du cycle de l’économie américaine

Au 3 février 2021. Calcul effectué à l’aide de la technique de la feuille de pointage par RBC GMA. Source : RBC GMA

À vrai dire, ces résultats ne sont pas vraiment surprenants. Si vous m’aviez posé la question au préalable, j’aurais parié sur un cycle au « stade initial ». Mais il est néanmoins utile de le confirmer au moyen d’une analyse empirique.

Parmi les graphiques les plus intéressants, la part de l’investissement privé dans le PIB est en forte hausse, comme c’est habituellement le cas au début du cycle économique (voir le graphique suivant). Il en va de même pour l’augmentation de l’emploi temporaire (voir le graphique subséquent). Enfin, le fait que l’écart de production se resserre activement tout en conservant un grand potentiel d’amélioration plaide en faveur d’un scénario de « stade initial » ou de « milieu de cycle » (voir le troisième graphique).

Un bon indicateur de fin de cycle : investissements privés/PIB

Un bon indicateur de fin de cycle : investissements privés/PIB

Au quatrième trimestre de 2020. La zone ombrée représente une récession. Sources : BEA, Haver Analytics, RBC GMA

La part de l’emploi temporaire aux États-Unis a chuté de façon spectaculaire, se redressant récemment

La part de l’emploi temporaire aux États-Unis a chuté de façon spectaculaire, se redressant récemment

En date de décembre 2020. La zone ombrée représente une récession. Sources : BLS, Macrobond, RBC GMA

Encore beaucoup de rattrapage à faire au cours des prochaines années

Encore beaucoup de rattrapage à faire au cours des prochaines années

Au quatrième trimestre de 2020. La zone ombrée représente une récession. Sources : CBO, Macrobond, RBC GMA

Le point sur la politique

Événements à l’extérieur des États-Unis

En Italie, l’ancien chef de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a été invité à former un gouvernement d’unité nationale après l’effondrement de la coalition précédente. D’après les rapports, cette éventualité semble fort probable. Qu’est-ce que cela signifie ? Compte tenu de ses antécédents en ce qui a trait au déploiement de plans de relance économique massifs, il est tout à fait possible qu’il choisisse d’instaurer d’importantes mesures de stimulation budgétaire en Italie.

Heureusement, il comprend la signification d’une trop forte accumulation de dettes et les conséquences d’un recours sans fin à la planche à billets, et il est donc peu probable que ces mesures soient utilisées de façon excessive. Il est, bien sûr, également pro-européen. À bien des égards, un premier ministre Draghi agirait probablement de la même façon que Janet Yellen exerce actuellement ses fonctions aux États-Unis à titre de secrétaire au Trésor.

Pour les lecteurs canadiens, le mandat potentiel de Draghi à titre de premier ministre devrait susciter plus qu’un simple intérêt, car il pourrait être annonciateur de notre propre avenir politique. En effet, non seulement Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, est-il de retour au Canada, mais il est aussi en poste à Ottawa et ses aspirations politiques sont déjà connues. Notre pays pourrait donc voir un économiste entrer sur la scène politique.

Parmi les divers événements politiques à surveiller en 2021, le cas de l’Allemagne mérite sans doute toute notre attention. La chancelière allemande Angela Merkel devrait tirer sa révérence et la récente dissolution de la grande coalition en place depuis longtemps ajoute un élément d’incertitude à l’orientation politique de la nation la plus importante de l’Europe.

Le point sur les mesures de relance budgétaire des États-Unis

Le Sénat américain a approuvé une mesure qui permettra d’adopter le plan de relance proposé par Joe Biden au moyen du processus de réconciliation, c’est-à-dire par une majorité de seulement 51 voix au lieu des 60 habituellement requises. Il se trouve que c’est précisément le nombre de voix dont disposent les démocrates.

Bien que nous nous attendions déjà à une nouvelle ronde de stimulation budgétaire, cela en augmentera la probabilité et peut-être l’ampleur. Nous prévoyons officiellement que le plan se chiffrera à 1 000 milliards de dollars, mais il est maintenant envisageable qu’il soit plus élevé ; il pourrait même atteindre les 1 900 milliards de dollars initialement promis par M. Biden.

Le Fonds monétaire international (FMI) a récemment estimé que, si toutes les mesures proposées étaient mises en œuvre, elles pourraient générer environ 5 % de croissance sur trois ans, ce qui représenterait un gain considérable. Cependant, le plan mise beaucoup sur les prestations forfaitaires, une approche peu efficace, comme le montre le modèle budgétaire de Penn Wharton. D’après ce modèle, les ménages économiseraient 73 % de l’argent reçu en versements directs.

Bien entendu, lorsque la précédente série de mesures budgétaires a expiré en 2020, une partie de l’argent qui avait été initialement économisé a été dépensée, ce qui a quelque peu renforcé l’efficacité du programme. Les nouvelles mesures pourraient avoir un effet similaire cette fois encore.

Aperçu général de la politique de Joe Biden

Le tableau ci-dessous présente les principaux objectifs que s’est donnés l’administration Biden, ainsi que nos attentes dans neuf grandes catégories de politiques (tableau suivant).

Quelques détails sur le programme de Joe Biden rendu possible par la « vague bleue »

Quelques détails sur le programme de Joe Biden rendu possible par la « vague bleue »

Au 28 janvier 2021. Source : RBC GMA

Nous soutenons depuis longtemps que la présidence de M. Biden sera probablement plus positive que négative pour l’économie canadienne. Toutefois, on ne pourrait passer sous silence certaines exceptions, comme la récente annulation du projet de pipeline Keystone XL. Voici un aperçu global des principaux avantages et inconvénients sur le plan macroéconomique pour le Canada (voir le tableau).

Répercussions des élections américaines au Canada – sans doute plus positives que négatives

Répercussions des élections américaines au Canada – sans doute plus positives que négatives

Au 28 janvier 2021. RBC GMA

Enfin, conformément à nos attentes, il semble très peu probable le président Trump soit condamné à l’issue de son procès en destitution au Sénat. Seulement cinq sénateurs républicains semblent enclins à soutenir l’initiative démocrate, alors qu’il en faudrait 16 pour que la décision soit adoptée. Néanmoins, le fait d’interdire à M. Trump d’occuper des fonctions publiques à l’avenir est encore techniquement possible, mais discutable sur le plan juridique.

– Avec la contribution de Vivien Lee et de Sean Swift

Vous aimeriez connaître d’autres points de vue d’Eric Lascelles et d’autres dirigeants avisés de RBC GMA ? Vous pouvez lire leurs réflexions dès maintenant.

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