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23 septembre 2020

Économie mondiale

La situation mondiale est bien différente de ce qu’elle était au trimestre dernier. L’activité économique s’est considérablement redressée, la propagation de la COVID-19 a cessé de s’accélérer et les progrès vers la mise au point d’un vaccin se poursuivent.

D’importantes perturbations ont eu lieu en cours de route. La deuxième vague d’infection a frappé les États-Unis, tandis que l’Europe est de nouveau aux prises avec le virus. Si le rebond économique initial a été vigoureux, le rythme de la progression a ralenti dans un contexte où les gains les plus faciles ont maintenant été réalisés et des mesures de distanciation sociale restent en vigueur.

Les défis futurs comprennent la transmission grandissante du virus, le fardeau budgétaire, les pertes de crédit retardées, les élections aux États-Unis, la date butoir du Brexit à la fin de 2020, le protectionnisme actuel et la possibilité d’une hausse de l’inflation. Chacun de ces problèmes devrait, en fin de compte, être soluble, ce qui n’empêche toutefois pas que la reprise sera probablement plus modérée que ce qu’on a pu observer d’avril à juillet. Une importante portion de l’économie restera paralysée jusqu’à la distribution à grande échelle du vaccin, qui aura probablement lieu vers le milieu de 2021.

Titres à revenu fixe

Les taux des obligations d’État des pays développés demeurent historiquement bas et nous prévoyons qu’ils seront généralement inchangés dans douze mois. La pandémie demeure le facteur déterminant pour nos perspectives. Un retour à la normale ne semblant pas être pour demain, nous prévoyons que la pandémie continuera à avoir une incidence sans précédent sur les gens, les gouvernements et les économies dans un avenir prévisible. La pandémie finira par s’estomper ; les taux obligataires augmenteront alors. Les investisseurs doivent s’attendre à ce que les obligations d’État dégagent des rendements décevants.

L’incidence des politiques monétaires actuelles sur les taux des obligations d’État ne peut être minimisée. Les dirigeants des banques centrales ont fortement abaissé leurs taux directeurs et ont clairement fait savoir qu’ils ne s’attendaient pas à relever les taux avant un bon moment, voire des années. En plus d’une longue période de taux à court terme exceptionnellement peu élevés, les banques centrales se sont engagées à acheter d’importantes quantités d’actifs financiers. Bien que les obligations d’État soient coûteuses selon les outils de valorisation historique, les mesures de soutien atténueront la pression haussière à court terme sur les taux.

Canada

L’indice composé S&P/TSX est revenu à son niveau du début de l’année, ayant récupéré les pertes associées au confinement imposé à cause du coronavirus le printemps dernier. Le redressement rapide et généralisé des marchés boursiers a été favorisé par d’importantes mesures de relance monétaire et budgétaire dans le monde, qui ont tôt fait d’atténuer le fardeau que représentait le confinement lié à la COVID-19 pour l’économie mondiale. Nous croyons que la propagation du virus restera contenue, ce qui favorisera une poursuite de la réouverture des entreprises ayant pour effet de ramener les prévisions concernant l’économie et les bénéfices à leur niveau de 2019 d’ici à l’an prochain. Ces perspectives sont tributaires de la capacité des gouvernements à continuer de ralentir la propagation de la COVID-19, de la découverte et de la mise en place d’un vaccin, ainsi que d’une amélioration soutenue de la confiance des consommateurs et des entreprises.

Les prévisions générales laissent entrevoir une baisse de 6,5 % du PIB national en 2020, le plus fort recul jamais enregistré au pays, qui sera suivie d’une croissance de 4,8 % en 2021 et de 2,8 % en 2022. Les analystes s’attendent à ce que les bénéfices des sociétés du S&P/TSX pour 2020 diminuent de 30 %, les principaux secteurs touchés étant ceux de l’énergie, de la finance, des produits industriels, de l’immobilier et de la consommation discrétionnaire.

États-Unis

L’indice S&P 500 a connu la chute la plus rapide de tous les temps avant de rebondir pour atteindre un record six mois seulement après le creux du marché. Ce redressement s’est appuyé sur les mesures de relance monétaire et budgétaire sans précédent adoptées à l’échelle mondiale.

La reprise a été plus limitée que d’ordinaire et dominée par les secteurs plus onéreux et moins sensibles à l’évolution de l’économie. L’écart de valorisation entre les actions de croissance et de valeur est devenu encore plus prononcé à cause du ralentissement de la croissance économique au fil du temps. Pour que les titres de valeur dégagent un rendement supérieur, la croissance économique doit augmenter et s’élargir, et les taux d’intérêt doivent s’accroître légèrement. Il importe aussi de mentionner que les baisses d’impôt pour les sociétés et la déréglementation adoptées par l’administration Trump seront remises en question si le président Trump n’est pas réélu.

Les titres du S&P 500 sont coûteux selon diverses mesures de valorisation. Nous ne croyons pas que les investisseurs anticipent une deuxième grande vague de cas de COVID-19 cet automne, l’incapacité du Congrès à voter d’autres mesures de soutien budgétaire ou une victoire totale des démocrates. L’évolution du virus et la mise au point d’un vaccin demeurent des éléments clés.

Europe

Le PIB réel de la zone euro a chuté de façon dramatique de 12 % au deuxième trimestre de 2020, ce qui représente une contraction légèrement plus marquée que la baisse de 9 % du PIB réel américain pour la même période.

Selon nous, la capacité perturbatrice de la technologie numérique représente le thème le plus important qui touche les actions européennes. Nos analyses font souvent ressortir que la question clé est de savoir si une entreprise ou un secteur sera avantagé ou désavantagé par les changements technologiques. Nous nous attendons à ce que l’accélération de la croissance du recours aux produits et services numériques attribuable à la pandémie se poursuive.

Ces dernières semaines, le nombre de cas d’infection a considérablement augmenté en Europe, mais nous espérons que le pire de la pandémie est passé et que le redémarrage progressif des principales économies se poursuivra. Le scénario le plus probable est celui d’une économie dont l’évolution sera dictée par celle du virus.

Asie-Pacifique

Les marchés boursiers d’Asie ont poursuivi leur remontée depuis le creux de mars 2020 et ils avaient retrouvé les niveaux antérieurs à la COVID-19 à la fin du mois d’août. À l’échelle de l’Asie, les gouvernements ont assoupli les mesures de confinement et adopté des programmes de relance budgétaire et des mesures d’injection de liquidités pour soutenir l’économie. En général, la reprise a été rapide, plus particulièrement dans le nord de l’Asie, où la propagation du virus est limitée et les économies ont graduellement redémarré. Nous prévoyons cependant que les données économiques demeureront faibles au troisième trimestre de 2020, et estimons que la récente hausse des nouveaux cas de COVID-19 pourrait nuire à la reprise de l’emploi.

Pour la période de trois mois terminée le 31 août 2020, les marchés boursiers en Chine, en Corée du Sud et à Taïwan ont affiché des résultats supérieurs, alors que ceux de Singapour, de Hong Kong et de la Thaïlande ont été distancés par l’indice de référence. Les secteurs de la technologie de l’information, de la consommation discrétionnaire, des soins de santé et des services de communications se sont bien comportés, tandis que ceux des services publics, de l’immobilier, des produits industriels et de la finance ont inscrit des rendements inférieurs.

Marchés émergents

À l’instar des marchés boursiers des pays développés, l’indice boursier de référence des marchés émergents a récupéré pratiquement toutes ses pertes récentes et n’affichait plus qu’un recul en cumul annuel de 0,5 % à la fin d’août. Si l’on exclut la Chine, les marchés boursiers des pays émergents ont cédé 11 % au cours de la même période, ce qui témoigne de la solide performance de l’Empire du Milieu au début et à la fin de la correction provoquée par la pandémie.

Les actions de croissance des « secteurs fonctionnant avec Internet » continuent de bien se comporter et de favoriser les pays et secteurs les plus susceptibles de profiter de ce segment. Cette tendance des rendements des styles, des pays et des secteurs n’a fait que s’accélérer pendant la pandémie et persistera probablement dans un contexte de faiblesse de la croissance et de l’inflation à l’échelle mondiale. L’affaiblissement du dollar américain laisse souvent entrevoir des rendements supérieurs pour les actions des marchés émergents, mais il pourrait aussi donner lieu à une rotation des styles marquée par le début de la prédominance de la valeur. Nous croyons donc qu’un portefeuille d’actions de marchés émergents à volets extrêmes, qui évite les actions de croissance les plus chères et donne accès aux sociétés de valeur de qualité supérieure, offre le moyen le plus approprié de limiter ce risque.

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Déclarations

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© RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. 2020

Date de publication : (15 septembre 2020)